• (Un sage chinois qui a vécu il y a plus de 2500 ans et qui a toujours tellement à nous apprendre !)

     

    Apprends à bien vivre, tu sauras bien mourir.
    Dépasser le but, ce n'est pas l'atteindre.
    Tous les hommes ne peuvent pas être grands, tous peuvent être bons.
    Occupe-toi du soin de prévenir les crimes, pour diminuer le soin de les punir.
    L'homme sans vertu ne trouve dans les richesses que les moyens de satisfaire ses vices.
    On triomphe des mauvaises habitudes plus aisément aujourd'hui que demain.
    Qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour.
    Qui sait obéir saura ensuite commander.
    L'homme supérieur regrette de voir sa vie s'écouler sans laisser après lui des actions dignes d'éloges.
    L'homme supérieur ne s'afflige pas d'être ignoré et méconnu des hommes.
    La modestie dirige l'homme supérieur ; la sincérité et la fidélité lui servent d'accomplissements.
    L'homme supérieur fait de l'équité et de la justice la base de toutes ses actions.
    Hélas ! Je n'ai encore vu personne qui aimât la vertu comme on aime la beauté corporelle.
    L'homme qui ne médite ou ne prévoit pas les choses éloignées, doit éprouver un chagrin prochain.
    Que vos paroles soient sincères et fidèles ; que vos actions soient honorables et dignes.
    Soyez sévères envers vous-mêmes et indulgents envers les autres.
    Si les expressions dont on se sert sont nettes et intelligibles, cela suffit.
    Les principes de conduite étant différents, on ne peut s'aider mutuellement par des conseils.
    Ayez des enseignements pour tout le monde, sans distinction de classes ou de rangs.
    L'homme supérieur se conduit toujours conformément à la droiture et à la vérité.
    Faites-vous un devoir de pratiquer la vertu de l'humanité, et ne l'abandonnez pas.
    La vertu de l'humanité est plus salutaire aux hommes que l'eau et le feu.
    Si la foule déteste quelqu'un, examinez avant de juger.
    On s'égare rarement en s'imposant soi-même des règles sévères.
    Qui est sévère envers lui-même et indulgent envers les autres évite les mécontentements.
    Une impatience capricieuse ruine les plus grands projets.
    Ne cherchez pas à vous immiscer dans les affaires dont vous n'avez pas la charge.
    Il faut satisfaire aux désirs de son cœur, sans toutefois dépasser la mesure.
    Les fautes des hommes sont relatives à l'état de chacun.
    Tant que votre père et votre mère subsistent, ne vous éloignez pas d'eux.
    L'homme supérieur aime à être lent dans ses paroles, mais rapide dans ses actions.
    L'âge de votre père et de votre mère ne doit pas être ignoré de vous ; il doit faire naître en vous, tantôt de la joie, tantôt de la crainte.
    Un homme dépourvu de sincérité et de fidélité est un être incompréhensible à mes yeux.
    Pendant la vie de ses père et mère, il faut leur rendre les devoirs qui leur sont dus.
    Pendant le vivant de votre père, observez avec soin sa volonté ; 
    Après sa mort, ayez toujours les yeux fixés sur ses actions.
    Celui dont la crainte et le respect sont conformes aux lois de la politesse, éloigne de lui la honte.
    Qui ne connaît pas la valeur des paroles des hommes, ne les connaît pas eux-mêmes.
    Lorsqu'on est en deuil de ses père et mère, on doit porter l'expression de sa douleur.
    Les hommes vicieux déguisent leurs fautes sous un certain dehors d'honnêteté.
    Donnez beaucoup d'étendue à vos études, et portez-y une volonté ferme et constante.
    Si, à l'âge de quarante ans on s'attire encore la réprobation, il n'y a plus rien à espérer.
    Qui montre un air grave et austère, est à comparer aux hommes les plus vulgaires.
    L'amour de la sincérité et de la fidélité, sans l'amour de l'étude, a pour défaut la duperie.
    L'amour de la science, sans l'amour de l'étude, a pour défaut l'incertitude ou la perplexité.
    L'amour de l'humanité, sans l'amour de l'étude, a pour défaut l'ignorance ou la stupidité.
    Qui plante la vertu ne doit pas oublier de l'arroser souvent.
    Un mot perd l'affaire ; un homme détermine le sort d'un empire.
    Pour un mot, un homme est réputé sage ; pour un mot, un homme est jugé sot.
    Quand l'oiseau est près de mourir, son chant devient triste ; quand l'homme est près de mourir, ses paroles portent l'empreinte de la vertu.
    L'herbe, si le vent vient à passer, s'incline nécessairement.
    Sous un bon gouvernement, la pauvreté est une honte.
    Le gouvernement, c'est ce qui est juste et droit.
    L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la porte.
    Deux hommes qui suivent des voies différentes ne peuvent se rencontrer.
    Il y a une communication intime entre le ciel et le peuple ; 
    Que ceux qui gouvernent les peuples soient donc attentifs et réservés.
    Un père ne connaît pas les défauts de son fils.
    Pas trop d'isolement ; pas trop de relations ; le juste milieu, voilà la sagesse.
    Le grave défaut est d'avoir des défauts et de ne pas s'efforcer de s'en corriger.
    Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette.
    Quand on peut accomplir sa promesse sans manquer à la justice, il faut tenir sa parole.
    Sans principes communs, ce n'est pas la peine de discuter.
    Appliquez-vous à garder en toute chose le juste milieu.
    Entendre ou lire sans réfléchir est une occupation vaine ; réfléchir sans livre ni maître est dangereux.
    C'est un tort égal de pécher par excès ou par défaut.
    Un homme de bien qui a la bravoure mais qui ignore la justice sera un rebelle.
    La prodigalité conduit à l'arrogance, et la parcimonie à l'avarice.
    L'arrogance est pire que l'avarice.
    Une injustice n'est rien, si on parvient à l'oublier.
    L'attention aux petites choses est l'économie de la vertu.
    Un homme heureux est un homme qui se contente de peu.
    Une petite impatience ruine un grand projet.
    La conscience est la lumière de l'intelligence pour distinguer le bien du mal.
    Le père cache les fautes de son fils, le fils cache les fautes de son père.
    Qu'il ait ou non du talent, chaque père reconnaît toujours son fils pour son fils.
    Agir et mettre en application, voilà le troisième pas de la connaissance.
    Voir et réfléchir sur ce qu'on a vu, voilà le second pas de la connaissance.
    Écouter et choisir entre les avis, voilà le premier pas de la connaissance.


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  • Oui, bonne année à tous et à chacun, de tout cœur ! Mais pourquoi est-il si important de se souhaiter bonne année ? Pourquoi sommes-nous tellement sensibles à nous dire : « Ah, celui-ci m’a souhaité la bonne année, mais celui-là a complètement oublié. » ? Ce serait devenu une sorte de rite obligatoire ?

    C’est toujours la beauté et le problème des rites. Un rite, une belle habitude qu’on essaye de suivre, c’est toujours une occasion de nous rencontrer, de nous faire signe sur le chemin de la vie, d’exprimer à nos compagnons de voyage notre amour, notre amitié, notre sollicitude, tous les sentiments positifs qui nous traversent l’esprit et le cœur. Que tout cela soit donc bienvenu, à condition de ne pas détourner une fois de plus le positif en négatif, en commençant à compter tous ceux qui n’ont pas répondu à nos attentes, qui nous ont déçus ce jour-là.

    Mais essayons de comprendre un peu plus encore la beauté de ces vœux. La vérité, c’est que toute l’année, chaque jour, à chaque instant, nous souhaitons le plus grand bien à tous ceux qui nous sont chers et peut-être même à tous ceux que nous connaissons, sans distinction, et à toute l’humanité. Mais en même temps nous ne pouvons pas passer notre temps à échanger des souhaits, nous devons agir, travailler, montrer par des gestes concrets et des actions ce que nous avons exprimé par des mots.

    Les mots sont donc à la fois une étincelle de départ, un encouragement en chemin et un remerciement à la fin de l’action. Ils sont tellement importants, mais il ne faut pas non plus les multiplier à n’importe quel moment, à tort et à travers, au risque de fatiguer l’autre plus que de lui faire plaisir.

    C’est comme la loi de la nature. Il faut le soleil et il faut la pluie, il faut le froid et il faut la chaleur et un équilibre entre tous ces éléments. Suivre l’équilibre de la nature, c’est suivre la sagesse au cœur de l’homme et nous souhaiter au début de chaque année ce qu’il y a de meilleur en nous et autour de nous. Et ce qui est beau, c’est qu’à peu près tous les peuples du monde participent à ce moment magique, même ceux qui fêtent le début de l’année à un autre moment, pour raisons culturelles ou religieuses, mais presque personne n’est indifférent aux vœux du 1er janvier.

     

    Alors le plus beau souhait que nous pouvons exprimer à nos frères et sœurs en humanité pourrait être celui-ci : si nous sommes capables de nous unir pour des mots, pour des sentiments à partager, ne pourrions-nous pas un jour nous unir vraiment pour guérir l’humanité de ses maladies et décider que la paix et la fraternité passeront désormais avant toute autre ambition sur cette terre ? Paix sur la terre aux hommes qui s’aiment ! 


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