• Si vous n’avez pas pu suivre tous les articles de ces deux derniers mois, voilà l’occasion de vous rattraper !

    Nous avons commencé, le 1er mai, par « Du ruisseau à l’océan et de l’océan au ruisseau », dans « Des mots pour de bon », comme commentaire à une phrase de Khalil Gebran qui nous fait plonger dans le mystère du sens de l’humanité !

    Du 3 au 7 mai, puis plus tard encore les 7, 9 et 18 juin, c’était la découverte du chapitre 3 de l’Evangile de Matthieu, dans « Perles de la Parole » : merveilles après merveilles ! « Matthieu 3 », « Quand on a finalement trouvé », « On ne peut pas tricher avec Dieu », « Porter de bons fruits », « Jésus est venu pour nous libérer », « Se laisser faire » et « Apprendre à s’ouvrir » : une sagesse, tellement profonde et concrète en même temps, pour illuminer nos journées.

    Le 11 mai, j’ai mis tout mon cœur dans « C’est toi mon plus grand trésor » de la rubrique « Découvertes », en signe de remerciement pour tous ceux qui ont été pour moi un trésor sur la route de la vie.

    Le 11 juin, « L’amour, c’est mon père et l’amour, c’est ma mère », dans « Au bout de soi-même », comme commentaire à une autre phrase merveilleuse de Khalil Gebran qui peut nous faire rêver.

    Le 12 juin, « Le secret de la confiance » dans « Provocations » : si l’on fait confiance à la confiance, elle peut devenir contagieuse et tout changer.

    Le 14 juin, dans « Désorientés » : « Optimisme stupide ? » Un titre qui parle de lui-même aux lecteurs qui aiment mon blog.

    Le 16 juin « Surprise pour l’humanité ? » dans « Interdépendance », après la rencontre historique entre Trump et Kim Jung-un.

    « Encore des clés pour le bonheur ? », de la rubrique « Passepartout » du 20 juin, nous ouvre sur des horizons positifs auxquels on ne pense pas assez souvent. Et « Une clé pour s’ouvrir ou pour fermer ? » du 22 juin, dans « Au bout de soi-même », vient compléter cette recherche sur le bonheur.

    « Regards sur l’humanité » du 24 juin, dans « Découvertes », propose une manière positive de jeter notre regard sur nos compagnons de voyage sur cette terre.

    On accuse parfois mon blog, d’être trop optimiste ; c’est pourtant vrai que le mal existe et nous envahit de toutes parts et qu’il faut le combattre. Mais « Dénoncer le mal… sans panique ! » de la rubrique « Batailles » du 26 juin, voudrait être une aide à ne pas tomber dans le piège de s’empêtrer dans le mal au lieu d’en sortir.

    Et notre mois de juin finit par le mystère de l’amitié et de l’amour dans « Nous recevoir de l’autre » de la rubrique « Au cœur du verbe » : un hymne à la réciprocité qui fait grandir notre « moi » avec toute l’humanité !

     


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  • Oui, « nous recevoir de l’autre », savez-vous que c’est une des plus belles expériences que nous puissions faire en ce monde ? Cela ne vous dit rien ? Vous avez peut-être déjà fait cette découverte sans vous en rendre compte consciemment ? Essayons de nous expliquer.

    « Recevoir » est déjà l’un des plus beaux verbes qui existent. Il est très proche du verbe « accueillir » qui est un des piliers de ce blog. Pour recevoir, il faut être à la fois passif et actif, extrêmement attentif, prêt à tout, et avoir l’esprit et le cœur complètement ouverts.

    Je peux recevoir un cadeau, bien sûr, ou un conseil, je peux recevoir des amis chez moi, je peux recevoir de bonnes ou de mauvaises nouvelles, je peux aussi recevoir des coups qui me laissent décontenancé. Ce qui est sûr c’est que nous avons tous commencé par recevoir la vie au départ et tout ce que nos parents et notre famille, puis la société autour de nous, nous ont peu à peu donné. Car tout ce que nous sommes contents de donner aujourd’hui, nous l’avons reçu auparavant un jour ou l’autre.

    Mais ce qui existe certainement de plus beau dans notre aventure humaine, c’est cette vie qui nous a été donnée gratuitement et la joie de la partager avec des gens qui nous aiment et que nous aimons. Mais c’est surtout ce « moi » qui nous a été donné à la naissance et qui s’est développé peu à peu au contact avec les autres, qui continue chaque jour à nous bouleverser, à nous émouvoir, mais aussi à nous préoccuper continuellement ou même à nous angoisser…

    Mais avons-nous pensé que ce « moi » n’est devenu conscient en nous que par rapport au « moi » des autres ? C’est la relation, parfois paisible, parfois pleine de conflits avec nos frères et nos sœurs en humanité, qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui et qui continue à chaque instant à construire ce « moi » qui nous pousse et nous attire en même temps.

    Et c’est évidemment dans l’amitié et dans l’amour que ce processus devient tellement plus clair, plus conscient et plus beau. C’est qu’à un certain moment, nous faisons cette expérience de nous perdre dans le « moi » de l’autre, pour nous donner à lui, avec le risque de ne plus bien savoir où nous en sommes. Car la tentation est toujours forte de refuser la relation, de nous isoler, pour protéger justement notre « moi » de ces intrusions qui comportent toujours un risque…

    Mais c’est alors que se passe le miracle le plus beau et le plus grand : ce « moi » que nous avons accepté de perdre un instant par amour pour le « moi » de l’autre, pour ce « toi » qui nous attire et nous fait un peu peur en même temps, voilà que l’autre nous le redonne tout à coup transformé. Nous avons eu le courage d’entrer dans le ciel de l’autre et de laisser l’autre entrer dans notre ciel. L’autre nous a « volé » notre « moi » pour un peu de temps, mais voilà qu’il nous redonne ce « moi » filtré par lui et enrichi de tout le trésor qu’il porte en lui, mais c’est toujours notre « moi », unique et distinct, mais tellement plus coloré, plus harmonieux et plus universel, car il est capable maintenant de sortir de soi pour contenir toute l’humanité. Et c’est là que nous apprenons à « recevoir notre moi de l’autre », à « nous recevoir de l’autre », comme la plus belle des surprises, sur laquelle nous ne finirons jamais de nous extasier…


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  • Je ne sais pas si vous voyez comme moi défiler sur les réseaux sociaux de plus en plus de messages effrayants qui nous expliquent que nous allons tous vers les pires des catastrophes, que l’humanité est devenue complètement folle, que ce sera bientôt la fin du monde et tout ce qu’on peut imaginer qui ne devrait même pas nous laisser dormir tranquilles une seule minute, tellement tout cela est triste.

    Il y a évidemment là un problème et plus qu’un problème, le défi ultime de la vie de l’homme sur cette terre. Alors comment réagir ? Nous mettre à notre tour à dénoncer ce mal qui nous envahit, nous informer sur tous ces faits et ces statistiques qui sont tous plus terribles les uns que les autres et passer notre temps à avertir le monde autour de nous que nous courons les dangers les plus grands que nous n’ayons jamais imaginés jusqu’ici ?

    Comme pour toute réalité de notre vie, la vérité ultime se trouve toujours dans la paix et l’équilibre. Une sorte de peur panique qui nous paralyse ne sera jamais la solution. Entrer dans des conflits perpétuels avec les gens qui nous entraînent soi-disant dans ce mal ne fera qu’augmenter le mal lui-même. Comme cette tentation qui nous atteint chaque jour de vouloir répondre à la violence par la violence, à la haine par la haine, à la folie par une autre folie.

    Je regardais et j’écoutais en même temps un de ces messages qu’une amie m’avait envoyé en me demandant de le diffuser le plus possible autour de moi, et vraiment j’ai été choqué, non pas tellement par le contenu du message qui était d’un pessimisme noir, mais par l’expression du visage et le ton de la voix de la personne qui parlait. Il était comme possédé par la peur et il voulait à tout prix nous y entraîner. Et c’est justement ce piège que nous devons éviter.

    Car si nous aimons l’humanité, à commencer par ceux qui nous sont chers, la pire des choses serait de leur faire perdre l’espoir, de les empêcher de garder la paix au fond de leur cœur, car ce sont cette paix et cet espoir qui sauveront l’humanité et non pas les cris, les guerres contre les guerres ou je ne sais quelle folie meurtrière qui ne sert qu’à nous enfoncer un peu plus chaque jour dans un abîme sans fin.

    Un des principes que nous devrions garder d’abord à l’esprit, quand on nous présente de tels scénarios catastrophes, c’est de nous rappeler que nous sommes tous quelque part des victimes, même le pire des criminels. Et qu’il s’agit de combattre le mal qui est en chacun de nous et non pas les personnes elles-mêmes. Il s’agit de garder en nous la lumière et le positif, car si le positif se répand, le négatif finira par tomber de lui-même. C’est la révolution non violente d’un Gandhi qui est la solution au mal. C’est le sourire du pardon qui empêche l’injustice de dégénérer en un conflit généralisé. C’est la joie de vivre qui guérit de la dépression. C’est l’amour désintéressé qui redonne confiance à ceux qui n’y croyaient plus. Et ce ne sont pas là de belles théories mais des expériences de chaque jour qui nous donnent cette conviction.

    Alors dénonçons le mal de tout notre cœur, ne soyons pas naïfs, mais regardons nos frères et nos sœurs qui en sont les victimes, comme nous regardons un enfant qui ne se rend pas encore compte de ce qu’il fait. Car nous ne saurons jamais ce qui pousse une personne à faire le mal, mais nous saurons toujours ce qui la pousse à en sortir comme nous-mêmes avons été capables de le faire parce que nous avons eu la chance de rencontrer des gens qui nous ont conduits vers la lumière. Et ne jugeons jamais personne, mais tâchons de nous unir toujours à tous ceux qui se battent pour le bien, souvent en silence, et qui nous font croire encore en un avenir possible pour notre pauvre humanité.

     

     


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  • J’ai récemment écrit et publié une phrase qui disait : « On doit regarder l’humanité d’en haut ou de l’intérieur, mais pas du dehors comme on nous la montre en général. » J’ai été surpris de voir qu’il n’y a eu pratiquement que des réactions positives à mon affirmation, comme si mes lecteurs étaient trop gentils et me faisaient confiance sans me demander des comptes. Alors j’ai pensé tout de même que je devais un peu mieux m’expliquer, parce que notre regard sur l’humanité est finalement si important qu’il peut changer toute notre vie, dans un bon sens comme dans un mauvais sens.

    Et d’abord qu’ai-je voulu dire par « regarder l’humanité d’en haut » ? On aurait très bien pu comprendre ma phrase comme celle d’une personne qui se croit plus intelligent ou supérieur et qui se permet de donner sur l’humanité des jugements qui montrent sa déception, son agacement, son découragement, comme on entend bien souvent.

    Si c’est tout de même un ami qui me lit, il va bien comprendre que mon « regard d’en haut » signifie pour moi toute autre chose. C’est simplement un regard d’amour et de compassion sur cette humanité sans laquelle je n’existerais pas et dont je fais partie à part entière, que j’en sois heureux ou non. Je crois que le regard le meilleur qu’on puisse avoir sur l’humanité est justement de commencer à l’accueillir comme elle est, du fond du cœur, en la remerciant de nous avoir donné l’existence. C’est le regard bienveillant d’un père ou d’une mère par rapport à ses propres enfants ou même à ses propres parents. Car le jour arrive aussi où nos parents se font vieux et faibles et c’est nous qui devons les porter ou les supporter jusqu’à la fin de leurs jours, et ce sera évidemment plus facile si nous avons avec eux cette relation de bienveillance profonde…

    Regarder l’humanité « de l’intérieur » est une conséquence directe de ce regard d’amour que j’ai appris à poser sur elle. Car, pour entrer au cœur de l’humanité, je dois me faire accepter par elle dans une relation de réciprocité et de confiance qui va nous mettre à l’aise tous les deux. Et c’est là aussi que je vais comprendre que l’humanité en quelque sorte n’existe pas, mais qu’existent des hommes et des femmes qui sont quelque part aussi mes frères et mes sœurs de l’aventure humaine, sans lesquels je ne pourrais jamais aller bien loin dans le chemin de la vie.

    Regarder ces frères et sœurs, mes compagnons de voyage, avec amour et compassion, ne veut pas dire que je ne vais pas me rendre compte de tous les problèmes tellement nombreux qui ne cessent de tomber sur l’humanité, depuis toujours et peut-être encore plus par les temps qui courent aujourd’hui. Mais ce regard de l’intérieur qui laisse en même temps bien humblement l’autre regarder en nous, va nous libérer, car la liberté ne se trouve pas en se cachant les uns aux autres nos problèmes, mais en s’encourageant mutuellement à les porter ensemble comme une réalité normale qui ne devrait choquer personne.

    Tandis que si je regarde l’humanité de l’extérieur, bien assis dans le fauteuil de ma supériorité, capable d’analyser et de condamner tout ce qui va mal chez l’autre, comme si cela ne me concernait pas, comme si l’humanité était un corps étranger dont j’aurais seulement à me plaindre toute la journée, alors la vie devient certainement bien lourde et bien triste. Mais c’est malheureusement ainsi que l’homme se rapporte souvent à soi-même, comme s’il était son propre étranger, capable seulement de juger ses frères, mais pas de partager avec lui l’aventure sur cette terre. On comprend alors les suicides, les dépressions, la solitude, les conflits et les guerres que l’on aurait pu tellement facilement éviter avec un peu de bonne volonté ! Sujet crucial qu’on ne peut pas traiter en quelques lignes d’un blog et sur lequel nous reviendrons encore souvent.


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  • J’ai envie, ce matin, de continuer à parler du bonheur. C’est tellement important, le bonheur, c’est ce qui donne son véritable sens à la vie et on passe si souvent à côté de lui sans y entrer vraiment, mais comment faire ?

    Je crois que le secret du bonheur est justement dans ces clés que nous avons en main pour y parvenir et dont nous parlions dans le dernier article : « Encore des clés pour le bonheur ? »

    Nous avons conclu que le bonheur se trouve seulement lorsque nous acceptons de joindre ensemble notre propre clé avec la clé de l’autre, car la recherche du bonheur tout seul est toujours condamnée à un échec lamentable.

    Mais il existe un autre grave problème, c’est la manière dont nous utilisons notre clé pour le bonheur. Car une clé sert d’habitude pour ouvrir mais aussi pour fermer. C’est ce qu’on fait avec une porte, un coffre-fort, une voiture. Mais c’est ce qu’on ne devrait jamais faire avec le bonheur. Vous êtes surpris de mon affirmation tellement catégorique ? Mais voyons donc.

    Je peux ouvrir une porte ou une fenêtre sur le bonheur. Je peux ouvrir mon esprit ou mon cœur aussi bien que l’esprit ou le cœur des gens que j’aime, et même de n’importe quelle personne que je rencontre, sur le bonheur. Car il y a toujours un effort à faire, un pas personnel qui nous est demandé librement, pour accueillir le bonheur qui se présente à nous parfois après une longue recherche, mais aussi parfois gratuitement sans que nous y ayons pensé quelques minutes avant. On entre ainsi dans le bonheur, comme on le laisse entrer en nous et envahir tout notre être comme une eau bienfaisante qui vient nous régénérer.

    Mais le problème, c’est quand nous utilisons notre clé pour refermer notre bonheur ou pour nous refermer sur lui, lorsque je ne sais quelle peur panique nous pousse à vouloir tout d’un coup protéger notre bonheur pour qu’il ne nous échappe plus. Et c’est là que nous le faisons mourir pour toujours. Car le bonheur ne peut pas se laisser enfermer ni protéger.

    Le bonheur, c’est comme l’amour, la foi, l’espérance, cela ne peut jamais se posséder. Le bonheur se construit ou se reçoit, mais on ne pourra jamais le mettre dans un coffre pour que personne n’y touche, ou derrière un mur pour qu’il ne prenne pas de coups. On peut protéger une personne, un bien matériel contre des dangers extérieurs. On peut protéger la nature contre toutes ces attaques insensées de l’homme moderne. Mais le bonheur d’hier et même de ce matin est déjà terminé au moment où je vous écris, et le seul bonheur que j’ai maintenant c’est celui de vous écrire cet article parce qu’il me fait du bien et j’espère de tout mon cœur que ce sera l’occasion d’une nouvelle communion profonde avec chacun de mes lecteurs.

    Le bonheur se renouvelle à chaque instant et c’est ce qui fait sa grandeur. Il est comme l’eau de la mer qui se déverse sur le rivage et nous rafraîchit, mais comme ce serait stupide d’essayer de l’enfermer dans nos mains pour la porter à la maison et l’emprisonner dans une boîte : nous arriverions à la maison bien surpris de voir que notre pauvre bonheur s’est envolé en route. Comme elle est difficile, notre vie ! On ne peut jamais se reposer un seul instant sur les réalités les plus belles, comme si désormais elles nous appartenaient pour toujours. Car cette vie qui nous est donnée avec le bonheur est simplement là pour que nous l’accueillions à chaque instant et nous la fassions circuler autour de nous, et alors elle ne se desséchera jamais, mais se multipliera comme par miracle en se donnant, et c’est cela qui fait toute sa beauté et sa grandeur !


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