• Si vous n’avez pas bien suivi les abondants articles de juillet, en voici un bref aperçu :

    Le 2 juillet vous pouvez trouver dans « Passepartout » « Etre heureux… pour toi ! » : avoir toujours le bonheur de l’autre comme but de notre vie, cela donne un sens tellement beau à chacune de nos journées !

    Dans « Au bout de soi-même » du 4 juillet, vous pouvez lire « Se laisser porter par les vagues » : ne pas trop se préoccuper de ce qui nous arrive, mais accepter la vie, les personnes et les évènements tels qu’ils se présentent, cela libère infiniment !

    « Toujours plus beau ! » dans « Provocations » du 6 juillet, c’est la découverte des surprises de la vie, lorsqu’on la prend comme une aventure qui nous emmène vers des horizons insoupçonnés.

    « Le monde a besoin de moi » dans « Désorientés » du 8 juillet : le titre parle tout seul !

    « Hymne à la vie » du 10 juillet dans « Découvertes » : comment apprendre à percevoir la vie comme le plus beau des cadeaux. Et encore « La vie » et « La vie (suite) » des 12 et 14 juillet dans « En vie de vocabulaire » : citations sur le même thème qui donnent à réfléchir.

    Le 16 juillet dans « Batailles », j’ai réagi avec force avec « Encore peur de l’islam ? » contre certaines idées ou nouvelles négatives qui circulent dans les réseaux sociaux et qui empoisonnent notre vie.

    « Encore sur la vie et l’optimisme » du 18 juillet, dans « Des mots pour de bon » et « Tout ce négatif qui m’envahit » du 20 juillet dans « Au bout de soi-même » continuent une série de pensées positives qui nous ont accompagnés durant tout le mois.

    Le 22 juillet, dans « Des mots pour de bon » les « Proverbes espagnols » nous ouvrent une fois de plus sur la richesse de la sagesse populaire présente partout dans notre monde.

    « Amour faux, amour vrai » du 24 juillet dans « Reflets du paradis » nous plonge au fond des plus belles réalités que l’homme peut vivre et partager durant sa vie.

    Et enfin « Accueillir les réfugiés ? » dans « Batailles » du 26 juillet, est un cri du cœur pour s’élever contre l’indifférence égoïste qui envahit notre monde !

    Bonne lecture à tous ! 


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  • Aujourd’hui je voudrais réagir avec force contre cette vague d’égoïsme sordide qui envahit de plus en plus l’Europe quand il s’agit d’accueillir les réfugiés de tous bords et en particulier ceux qui se jettent à la mer, prêts à mourir plutôt que de rester dans l’enfer qu’ils vivent déjà !

    Je parle bien ici de l’Europe et non pas du Liban ou je vis, ou d’autres pays comme la Jordanie qui ont fait jusqu’à présent un effort héroïque pour soulager au moins un peu de la misère et de la détresse de toutes ces familles déplacées et souvent désespérées.

    Mais je ne vais pas écrire aujourd’hui un long article sur le sujet, je voudrais simplement vous traduire quelques passages d’un discours prononcé le 15 juillet par Mgr Lorefice, l’archevêque de Palerme en Sicile, qui a le courage de parler vraiment en toute clarté et vérité.

    « Nous devons savoir, dit-il, qu’au long des années, et surtout de ces trente dernières années, l’Afrique (qui est le continent le plus riche au monde), a été exploitée par l’occident, et dépouillée de ses matières premières. C’est nous qui les leur avons dérobées, ou plutôt ce sont les multinationales qui l’ont fait pour nous, sans payer un sou. Et nous avons soutenu des gouvernements bidons, afin qu’ils ne soient pas capables de défendre les droits des gens. Et les puissances occidentales maintiennent en outre en Afrique une condition de guerre perpétuelle qui rend encore plus facile cette exploitation et qui ouvre la porte à un commerce des armes florissant.

    Chers amis, c’est nous qui sommes les pilleurs de l’Afrique. C’est nous les voleurs qui, en affamant des millions de pauvres et en détruisant leur vie, les forçons à partir pour ne pas mourir : des enfants sans parents, des pères et mères sans enfants. Un exode historique est en train de s’abattre sur l’Europe, et l’Europe a décidé de ne plus donner de permis pour entrer légalement sur notre continent. Et alors cette armée de pauvres, qui ne peut pas arriver chez nous par avion, par bateau ou en train, essaye d’y parvenir sur ces barques de trafiquants d’hommes, après avoir vécu déjà deux années de voyage hallucinant dans le désert et de détention en Lybie. Chers citoyens, ce soir je dois crier la vérité : ce qu’on appelle des centres de triage ou de détention, ces centres que nos gouvernements poussent à créer et financent pour bloquer le flot des réfugiés, sont souvent de véritables camps de concentration. Et si, il y a soixante ans, on pouvait invoquer un manque d’information, aujourd’hui ce n’est plus possible.  Nous ne pouvons plus le faire, parce qu’il y a des preuves, de la chair martyrisée de ces gens, dans des documentaires filmés, dans des reportages faits par des journalistes courageux (alors que les journaux et les télévisions qui ont d’autres buts nous parlent des migrants sur les bateaux comme d’un chargement de marchandises ou de bananes !) Nous, nous savons et nous sommes responsables. Nous devons nous lever !... »


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  • J’ai envie de parler clairement ce matin. J’espère que ça ne sera pas trop difficile. Mais si vous m’aimez, essayez de me suivre jusqu’au bout…

    Dans mon blog, je ne parle pratiquement jamais de Dieu (à part ma rubrique sur l’Evangile), par respect et par amour pour mes amis qui n’ont pas de référence religieuse, car je suis convaincu qu’avec chaque personne on peut se comprendre très profondément en partant de nos expériences communes de la vie de tous les jours…

    Mais ce matin, je voudrais partir de la Trinité, parce que c’est dans la relation de réciprocité totale entre le Père et le Fils dans le Saint Esprit que j’ai appris le vrai amour, dont je n’arrive plus à me passer.

    Et pour bien me faire comprendre, je vais vous citer maintenant la triste phrase qui m’a poussé à vous écrire. Elle est d’un de nos meilleurs écrivains, Alexandre Dumas, mais voyez ce qu’il dit : « Ce qui rend malheureux en amour, c’est moins de ne pas être aimé quand on aime, que d’être encore aimé quand on n’aime plus. »

    Mais de quel amour parle-t-il ici ? Comment est-il possible que j’aie aimé quelqu’un de tout mon cœur et que maintenant je ne l’aime plus ? Vous me direz que tout le monde fait cette expérience, c’est presque la monnaie courante de la plupart de nos films.

    Comment peut-il se faire que j’aime profondément une personne et qu’à un certain moment cet amour disparaisse ? Parce que l’autre m’a déçu, parce qu’il n’a pas répondu à mes attentes, parce qu’il m’a trahi peut-être ? Mais déjà on peut se demander si j’ai aimé l’autre pour lui ou pour moi, si aimer l’autre voulait dire donner ma vie pour lui de tout mon être, ou me sentir heureux avec lui et profiter de son affection ? L’amour était-il un amour de consommation ou de réciprocité ?

    Je ne veux pas parler ici des conflits dus à des maladies psychologiques que l’on peut découvrir parfois chez certaines personnes qu’on a aimées et qui soudain ont commencé à nous faire du mal : ce serait un autre sujet bien délicat. Non, je veux parler des relations normales d’amitié ou d’amour telles qu’on peut les vivre simplement au cours de notre vie.

    Je crois que tout part de cet amour que Jésus nous a révélé à l’intérieur de la Trinité et à l’image duquel nous sommes faits. Si je découvre à un certain moment de ma vie non seulement que Dieu m’aime d’un amour immense, mais qu’il a mis en mon cœur une semence de cet amour divin, tout va changer.

    Car chaque relation d’amour pour l’autre va élargir mon cœur aux dimensions du cœur de Dieu, va l’ouvrir sur l’autre d’une manière qui va me bouleverser, je vais peu à peu entrevoir en moi des énergies d’amour insoupçonnées qui vont changer toutes mes relations avec les autres. D’abord parce que ce cœur qui s’ouvre sur une personne, qui s’élargit peu à peu aux dimensions de toute l’humanité, ne peut plus retourner en arrière. Je vais désormais aimer chaque personne chaque jour un peu plus, même si l’autre n’est pas toujours facile à comprendre, comme moi-même je ne parviens pas toujours à me faire comprendre et aimer par l’autre.  

    Mais la plus belle surprise est de voir que si j’ai commencé à aimer l’autre de cet amour divin sans limites, les obstacles et les épreuves rencontrés en chemin deviennent des occasions de prouver encore plus mon amour et non pas des raisons de me renfermer tout à coup sur moi-même. Et l’autre va être tellement sensible à cet amour total en moi qu’il va lui aussi se jeter avec moi dans la réciprocité.

    Je sais bien que je fais ici une description de rêve qui va paraître presque impossible à certains. L’autre ne répond pas toujours. La liberté humaine est grande. Mais l’amour pousse à l’amour et si j’aime sincèrement de cette façon il y aura toujours des fruits surprenants, je vais créer peu à peu autour de moi une famille de gens qui s’aiment et qui va continuer à grandir de manière contagieuse et tout changer sur son passage…

    Cet article est bien évidemment une première provocation. Vous allez me dire que la réalité de l’amour est tellement plus complexe, qu’on ne peut pas mélanger l’amour et l’amitié, le spirituel et l’affectif, toutes les critiques que vous voulez… ce sera une belle occasion de continuer un dialogue fructueux !


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  • [Il est toujours intéressant de lire la sagesse populaire telle qu’elle s’est développée au cours des siècles dans chaque région du monde]

    Offrir l’amitié à qui veut l’amour, c’est donner du pain à qui meurt de soif.

    Une femme sans mari est un navire sans gouvernail.

    Qui t’aime te fait pleurer, qui te hait te fait rire.

    Je pleurais quand je vins au monde, et chaque jour me montre pourquoi.

    La parole perd parfois ce que le silence a gagné.

    Il faut prier une fois avant de partir en guerre, deux fois avant de s’aventurer en mer, trois fois avant de se marier.

    La timidité est la prison du cœur.

    La mémoire, c’est comme les amis : elle vous laisse souvent tomber au moment où on en a le plus besoin.

    Autant le mot est léger pour celui qui le jette, autant il est lourd pour celui qui le reçoit.

    Par la rue du « plus tard », on arrive à la place de « jamais ».

    Les morts ouvrent les yeux des vivants.

    A la chasse comme en amour, on commence quand on veut et on finit quand on peut.

    Notre ennemi ne nous quitte jamais, parce que notre ennemi, c’est nous-mêmes.

    L’amour peut beaucoup, l’argent peut tout.

    Pour le bien, l’action est plus que l’intention ; pour le mal, l’intention est plus que l’action.

    L’espagnol est la langue des amants, l’italien est celle des chanteurs, le français celle des diplomates, l’allemand celle des chevaux.

    Demain est souvent le jour le plus chargé de la semaine.

    Il n’est d’amour que celui de père.

    L’expérience est une chose que vous acquérez juste après en avoir eu besoin.

    Des amis et des livres ayez-en peu mais bons.

    Trop de sourires, signe de peu de cervelle.

    La foudre et l’amour laissent les vêtements intacts et le cœur en cendres.

    Voyageur, il n’y a pas de routes, c’est en marchant que tu vas les tracer.

    L’habitude commence comme un fil de soie et devient vite comme un câble d’acier.

    L’arbre est connu par ses fruits et non par ses racines.

    La crainte et l’amour ne mangent pas au même plat.

    Ne vante pas mon bonheur tant que je ne serai pas au cimetière.

    La guerre arrivée, le diable agrandit son enfer.

    Cherche le bien, et quant au mal, laisse-le venir.

    Il vaut mieux visiter l’enfer de son vivant qu’après sa mort.

    Le méchant est comme le sac du charbonnier, noir au dehors, plus noir au-dedans.

    L’amour sans une certaine folie ne vaut pas une sardine !

    Si ton toit est en verre, ne jette pas de pierre sur celui du voisin.

    On doit mille fois plus estimer une dent qu’un diamant.

    Conseil sans remède, c’est un corps sans âme.

    La prudence ne prévient pas tous les malheurs, mais le défaut de prudence ne manque jamais de les attirer.

    Moins de désirs égale plus de santé.

    (Phrases tirées du site « citation-celebre.leparisien.fr » où se trouvent aussi mes phrases dans « Internautes populaires -Roland Poupon »)


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  • Toi qui as peur, toi qui as honte, toi qui es triste, toi qui es en colère, toi qui te sens mal avec les autres, toi qui voudrais fuir et te cacher, toi qui as le cœur plein d’angoisse pour le lendemain, toi qui n’as plus le courage d’avancer, écoute-moi.

    Moi aussi j’ai connu la peur et les angoisses et je les connais encore. A un certain moment de ma vie, j’ai essayé de les affronter. J’y ai mis toute mon énergie, j’ai cru que j’allais y arriver. Et au bout d’un certain temps c’est devenu pire qu’avant, avec cette impression que désormais il n’y avait plus d’espoir.

    Alors j’ai essayé de faire comme si tout ça n’existait pas, que j’étais tout de même capable de vivre malgré tout. Et puisque je ne pouvais pas affronter ma peur, j’ai essayé de m’imaginer qu’elle n’existait plus, et je me la suis cachée à moi-même. Mais voilà qu’elle revenait à chaque détour de chemin et qu’elle m’attendait comme pour se moquer de moi.

    A ce moment-là, c’est la honte qui s’est mise à me gagner, à m’envahir de tous côtés, la honte d’être moi-même, avec l’impossibilité d’avouer aux autres tous ces sentiments négatifs qui n’allaient plus jamais me lâcher.

    Puis, je ne sais comment, on aurait dit que la vie avait eu pitié de moi, et elle m’a envoyé des gens merveilleux qui m’ont accepté comme j’étais. Et pour un moment je me suis retrouvé dans ces gens. J’ai essayé de les imiter pour sortir de moi et quelque chose a réellement changé. Peut-être que ma peur allait finalement disparaître. Mais à la première occasion grave, voilà que ma peur est revenue au galop et que tout s’est écroulé de nouveau.

    Mais cette fois-ci, il y a eu une sorte de miracle. Les gens merveilleux qui m’avaient accueilli parmi eux ne se sont pas détournés de moi, ils ont continué à m’accueillir comme si de rien n’était. Et je me suis laissé prendre par leur amour. Et le miracle, c’est que j’ai commencé à voir que moi aussi je pouvais aimer, que mon amour était au fond complètement indépendant de ma peur et de mes angoisses.

    Et peu à peu toute ma vie a changé. J’ai appris à aimer et à me laisser aimer. J’ai découvert que moi-même j’étais capable de rendre des gens heureux et j’y ai pris goût. Et mon cœur s’est tellement élargi aux dimensions de toute l’humanité qu’il n’a plus cessé de battre. Mais ce qui est le plus merveilleux, c’est que la peur et l’angoisse étaient toujours là, mais elles ne me gênaient presque plus. Mais surtout elles n’étaient plus au fond de moi-même comme un monstre caché dont j’avais honte, mais comme un simple défaut de fabrication dont je n’avais même pas la faute, mais qui était là simplement comme une occasion d’aimer encore plus et de me faire encore plus aimer.

    Car cette peur et cette angoisse et tous mes autres défauts, que je n’ai pas ici le temps de nommer, devenaient comme un point commun avec les autres qui nous faisait nous sentir encore plus proches entre nous, car tous nous sommes pleins de défauts et de limites et tous nous avons besoin de nous aimer pour cela encore plus et de nous laisser aimer. Alors la vie a commencé à devenir une véritable libération et je me demande maintenant si je vais découvrir encore d’autres étapes aussi surprenantes. Mais le bonheur que je ressens actuellement et que je parviens de plus en plus à partager avec tellement de gens que j’aime, est tellement contagieux que je crois que cela me suffira désormais jusqu’à la fin de ma vie : voir pour croire ? Je vous assure que j’en suis le premier surpris, mais c’est là la plus pure vérité !

     


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