• J’ai été très touché par une phrase partagée récemment sur Facebook par une amie chère et qui m’a fait beaucoup réfléchir. Cette phrase, tirée du site « Sais-tu que ? », disait simplement « Parfois les gens font semblant d’aller très bien, alors qu’intérieurement c’est tout le contraire. »

    C’est vrai, on rencontre de temps en temps des personnes qui nous donnent cette impression et nous-mêmes, parfois ou même souvent, nous faisons l’expérience de dire aux gens que nous allons bien, alors que nous nous sentons très mal au fond de nous-mêmes. Alors que penser de telles situations ? Y voir du mensonge et de l’hypocrisie ? Cela peut arriver peut-être s’il y a des intérêts cachés et malhonnêtes dans l’histoire. Mais je pense que le plus souvent il s’agit au contraire d’une attitude admirable, généreuse et parfois même héroïque.

    Pensons à une maman malade qui ne veut pas faire sentir à ses enfants combien elle souffre et qui continue tant qu’elle peut à les servir et à leur donner de la joie, comme si de rien n’était. Ou à ces personnes consciencieuses qui font leur travail jusqu’au bout parce qu’elles savent que leur absence pourrait causer du tort à quelqu’un et qui préfèrent se sacrifier sans rien dire, plutôt que de se retirer et de mettre peut-être quelqu’un en difficulté ou en danger.

    Je crois qu’il y a en fait trois niveaux en chacun de nous. Il y a le niveau apparent, celui qui se voit du dehors sur notre visage, qui se manifeste dans nos paroles ou dans nos gestes. Puis il y a ce que nous sentons en nous, de sentiments ou de pensées, positifs ou négatifs. Mais il y a en fait un niveau encore plus profond, c’est celui de la conscience, celui de la foi ou de l’espoir, celui de notre identité profonde qui va beaucoup plus loin que ce que nous ressentons dans le moment présent. Et notre personnalité est comme une symphonie qui essaye d’harmoniser ces trois niveaux à la fois.

    J’ai récemment eu la grâce d’accompagner un vieil ami tellement cher qui nous a quittés, après une longue maladie. Cela faisait deux ans qu’il était au bord de la mort et pourtant il était toujours en paix avec lui-même, les autres et sa propre maladie. Nous ne l’avons jamais vu se plaindre. Il a continué presque jusqu’au dernier souffle à écouter les gens qui venaient le visiter et à les consoler lui-même, au lieu de chercher à être lui-même consolé. Il allait évidemment très mal, au moins au niveau physique, mais il apparaissait comme l’homme le plus heureux du monde et il continuait à dire seulement « Merci, merci ! » jusqu’au moment où il n’a plus réussi à parler, quelques heures seulement avant sa mort. En lui, les trois niveaux s’étaient complètement harmonisés, c’était une sorte d’homme réalisé, à qui il ne manquait plus rien.

    Mais ce qui faisait sa force, c’est l’amour qu’il avait dans le cœur at qu’il a continué à partager jusqu’à la fin avec des personnes qui étaient vraiment ses amis, avec une fidélité émouvante. On sentait que cet homme était désarmé, libre au fond de lui-même, il n’avait rien à cacher ni à demander. Il prenait désormais la vie telle qu’elle venait et il faisait rejaillir cette vie sur les autres comme une grande lumière. On sortait de sa chambre avec un grand sourire sur le visage et une joie qui ne nous quittait plus jusqu’à la fin de la journée et certainement bien plus encore.

    Je crois que la solution de tout cela, c’est de se brancher à la source de la vie, qui va bien plus loin que tous les sentiments, les impressions, les considérations de chaque jour. Une source qui ne dépend plus des circonstances du moment, mais qui est le moteur de tout notre être. Et le miracle c’est qu’on trouve cette source en nous quand on la met en communication avec la source qui est blottie au cœur de nos frères, car cette unité de nos énergies cachées est comme la garantie que désormais plus rien ne peut nous faire peur ni nous empêcher de nous donner. On arrive peut-être à ce paradis à la fin de notre vie, mais il est tellement beau que cela vaut la peine de nous battre, de nous fatiguer toute une vie pour trouver ce grand secret et le partager avec ceux que nous aimons et avec toutes les personnes que nous rencontrons.

     


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  • Oui, chers lecteurs, ce n’est pas une nouveauté dans ce blog, si vous me suivez depuis déjà plus de trois ans : je suis de plus en plus persuadé que pour être soi-même, il faut sortir de ce « soi-même » et entrer dans la relation la plus forte possible avec les autres.

    Sans relation, nous serions comme ces enfants sauvages abandonnés qu’on a trouvés parfois dans la forêt : ils avaient tout pour être des hommes, mais ils étaient restés comme des bêtes…

    C’est au fond une loi de la nature. Les muscles ne sont pas faits d’abord pour se reposer, mais pour travailler. Quand on se casse un bras ou une jambe et qu’on les met dans le plâtre pour plusieurs semaines, c’est toute une histoire compliquée de rééducation pour retrouver la force normale de tous ces muscles qui n’avaient plus rien fait pendant si longtemps.

    Quand je m’habitue à rester enfermé dans mon coin par désir de sécurité, je finis par avoir tellement peur des gens que je deviens sauvage. Quand je ne sais plus écouter les autres de tout mon cœur, sans commencer par des préjugés, ma vie finit par être un conflit perpétuel avec tous ceux qui ne sont pas d’accord avec moi et donc avec pratiquement tout le monde.

    Et la première chose pour laquelle je suis venu au monde, c’est pour aimer mes frères et sœurs en humanité et leur donner ma vie. C’est là que mes « muscles » spirituels, ou intellectuels, ou sociaux ou affectifs se mettent à travailler, dans le dialogue et toutes les formes de relations humaines, et c’est là que ma personnalité se forme et devient harmonieuse.

    C’est dans ce contexte que j’ai publié il y a deux jours sur Facebook une phrase qui disait : « Quand j’ai envie de donner ma vie pour l’autre de tout mon cœur, c’est là que je suis véritablement moi-même… pas quand j’essaye de défendre ce ‘moi-même’ contre les attaques de l’autre ! »

    J’ai reçu tout de suite des critiques de personnes qui protestaient, comme pour me dire : « Mais alors, on ne peut même plus se défendre si on nous attaque ? » Je n’ai jamais voulu dire cela. Si on m’attaque, c’est évident que je dois me défendre ou au moins me sauver, me mettre à l’abri. Mais ce qui est sûr c’est que ma personnalité ne va pas grandir parce que je me sauve. Ma personnalité va grandir seulement quand j’arriverai à contenir l’autre en moi au lieu de le rejeter. Car on n’élargit son cœur, son esprit et toute sa personnalité qu’en laissant pénétrer la richesse de l’autre différent à l’intérieur de nous, tout en faisant profiter l’autre de notre propre richesse. C’est là, par exemple, que le pardon, si difficile à vivre, est la plus belle réponse à une attaque, car il prépare déjà une réconciliation qui va enrichir l’autre et moi-même en même temps.

    Quand on passe son temps, aussi par exemple, à vouloir montrer qu’on a raison contre l’autre, on ne grandit pas, on élève seulement des barrières entre nous et l’autre, on est content d’écraser l’autre par nos arguments irréfutables, de lui faire perdre son assurance, pour la maigre récompense de se sentir supérieur. Alors qu’en essayant d’écouter l’autre et de le comprendre on aurait finalement fait de nouvelles découvertes merveilleuses et surprenantes.

    Alors que faire dans nos conflits de tous les jours ? D’abord ne pas perdre trop de temps à vouloir nous défendre, sauf s’il s’agit de questions graves évidemment, de problèmes qui peuvent nous gâcher la vie pour toujours, mais ce sont des problèmes tellement rares. En général on perd son temps à vouloir se défendre contre des jugements, des critiques, des paroles mal placées, en tournant le plus souvent sur nous-mêmes sans aucun résultat. Alors qu’on pourrait utiliser tout ce temps perdu et ces énergies gâchées à nous battre pour des valeurs positives, à donner notre vie pour des gens qui souffrent, à ouvrir notre esprit et notre cœur à des personnes qui auraient tellement besoin de nous. C’est comme ça que grandit notre personnalité, avec un cercle d’amis toujours plus beau et toujours plus large qui nous fait respirer et qui devient la réponse naturelle à toutes les attaques qui peuvent nous arriver de l’extérieur et qui finalement nous touchent de moins en moins. Car je suis tellement heureux de partager ma vie, mon esprit et mon cœur avec des personnes de plus en plus nombreuses et merveilleuses en même temps que ma vie devient tellement passionnante : même les épreuves finissent par devenir de nouvelles chances et non plus des problèmes sans solution…


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  • Toi qui as peur, toi qui as honte, toi qui es triste, toi qui es en colère, toi qui te sens mal avec les autres, toi qui voudrais fuir et te cacher, toi qui as le cœur plein d’angoisse pour le lendemain, toi qui n’as plus le courage d’avancer, écoute-moi.

    Moi aussi j’ai connu la peur et les angoisses et je les connais encore. A un certain moment de ma vie, j’ai essayé de les affronter. J’y ai mis toute mon énergie, j’ai cru que j’allais y arriver. Et au bout d’un certain temps c’est devenu pire qu’avant, avec cette impression que désormais il n’y avait plus d’espoir.

    Alors j’ai essayé de faire comme si tout ça n’existait pas, que j’étais tout de même capable de vivre malgré tout. Et puisque je ne pouvais pas affronter ma peur, j’ai essayé de m’imaginer qu’elle n’existait plus, et je me la suis cachée à moi-même. Mais voilà qu’elle revenait à chaque détour de chemin et qu’elle m’attendait comme pour se moquer de moi.

    A ce moment-là, c’est la honte qui s’est mise à me gagner, à m’envahir de tous côtés, la honte d’être moi-même, avec l’impossibilité d’avouer aux autres tous ces sentiments négatifs qui n’allaient plus jamais me lâcher.

    Puis, je ne sais comment, on aurait dit que la vie avait eu pitié de moi, et elle m’a envoyé des gens merveilleux qui m’ont accepté comme j’étais. Et pour un moment je me suis retrouvé dans ces gens. J’ai essayé de les imiter pour sortir de moi et quelque chose a réellement changé. Peut-être que ma peur allait finalement disparaître. Mais à la première occasion grave, voilà que ma peur est revenue au galop et que tout s’est écroulé de nouveau.

    Mais cette fois-ci, il y a eu une sorte de miracle. Les gens merveilleux qui m’avaient accueilli parmi eux ne se sont pas détournés de moi, ils ont continué à m’accueillir comme si de rien n’était. Et je me suis laissé prendre par leur amour. Et le miracle, c’est que j’ai commencé à voir que moi aussi je pouvais aimer, que mon amour était au fond complètement indépendant de ma peur et de mes angoisses.

    Et peu à peu toute ma vie a changé. J’ai appris à aimer et à me laisser aimer. J’ai découvert que moi-même j’étais capable de rendre des gens heureux et j’y ai pris goût. Et mon cœur s’est tellement élargi aux dimensions de toute l’humanité qu’il n’a plus cessé de battre. Mais ce qui est le plus merveilleux, c’est que la peur et l’angoisse étaient toujours là, mais elles ne me gênaient presque plus. Mais surtout elles n’étaient plus au fond de moi-même comme un monstre caché dont j’avais honte, mais comme un simple défaut de fabrication dont je n’avais même pas la faute, mais qui était là simplement comme une occasion d’aimer encore plus et de me faire encore plus aimer.

    Car cette peur et cette angoisse et tous mes autres défauts, que je n’ai pas ici le temps de nommer, devenaient comme un point commun avec les autres qui nous faisait nous sentir encore plus proches entre nous, car tous nous sommes pleins de défauts et de limites et tous nous avons besoin de nous aimer pour cela encore plus et de nous laisser aimer. Alors la vie a commencé à devenir une véritable libération et je me demande maintenant si je vais découvrir encore d’autres étapes aussi surprenantes. Mais le bonheur que je ressens actuellement et que je parviens de plus en plus à partager avec tellement de gens que j’aime, est tellement contagieux que je crois que cela me suffira désormais jusqu’à la fin de ma vie : voir pour croire ? Je vous assure que j’en suis le premier surpris, mais c’est là la plus pure vérité !

     


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  • J’avais « partagé » hier, sur Facebook, une phrase publiée il y a un an dans mon blog et qui m’avait fait beaucoup de bien quand je l’avais écrite pour la première fois : « Notre relation avec le temps peut devenir chaque jour plus pacifique, moins traumatisante, si nous nous exerçons à prendre le temps comme il vient, à l’attendre de tout notre être, comme on attend une grosse vague au milieu de la mer. »

    Et voilà qu’une amie qui m’est très chère me répond en commentaire : « La grande vague au milieu de la mer me fait peur. »  Comme cela m’a gêné au premier abord !

    Alors que le premier but de mon blog est d’apporter la paix et la lumière autour de moi, voilà que je distribue la peur ? Mais toute difficulté, tout malentendu dans nos relations est toujours une occasion de s’expliquer, d’aller au fond des choses… 

    Je voudrais d’abord dire que je suis quelqu’un qui, au départ, ai peur de tout, traumatisé sans doute par des expériences négatives de mon enfance. Alors j’ai appris à accueillir ma peur, à ne pas la rejeter, à ne pas en avoir honte, à ne pas faire semblant de ne pas la voir. Et j’ai pu peu à peu m’habituer à vivre avec elle…

    La seconde étape a été d’essayer de m’oublier moi-même pour alléger la peur et les problèmes des autres, et une véritable libération a commencé…

    Mais je voudrais vous raconter un peu mieux mon expérience avec les vagues de la mer. Quand j’essayais au début d’être un peu plus courageux et de résister un peu plus fort aux vagues trop fortes qui déferlaient sur le rivage, elles finissaient toujours par me jeter par terre sur ce rivage et parfois je me faisais mal.

    Jusqu’au jour où j’ai compris que je devais abandonner le rivage, aller plus loin vers le large où je n’avais plus pied, où je ne pouvais plus m’accrocher à rien. Et c’est alors que commençait le miracle, chaque vague un peu plus forte, au lieu de me rejeter vers le bas et de me faire mal, me portait avec elle vers le haut et m’entrainait dans sa danse comme si désormais je faisais partie de la mer.

    C’est exactement ce qui se passe dans notre vie. Chaque fois qu’on sort de soi pour se tourner vers les autres, pour les aider et les aimer, tant qu’on reste ancré au rivage de notre moi, tant qu’on fait des calculs ou qu’on attend une réponse, un merci, une attention en retour, on finit par avoir très mal, parce que la vague de l’autre est trop différente de notre rivage. Mais quand on entre dans la vague de l’autre en s’oubliant complètement, parce que l’autre, si différent, est tout de même une vague d’eau bienfaisante à sa façon, alors on se laisse porter par l’autre et par cette nouvelle relation avec lui, dans cette danse de la réciprocité qui n’en finit plus de nous surprendre.

    Et quand nous retournons le soir pour nous reposer sur notre rivage, nous nous sentons fatigués peut-être de cette danse avec la vague, mais tellement transformés et enrichis par cette expérience, que nous attendons déjà avec impatience la vague du lendemain qui va nous entrainer de nouveau vers des horizons infinis où la peur existe toujours, mais tellement plus rare, tellement dépassée par cette passion qui nous a envahi au fond du cœur de nous laisser porter par toute l’humanité !


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  • J’ai envie, ce matin, de continuer à parler du bonheur. C’est tellement important, le bonheur, c’est ce qui donne son véritable sens à la vie et on passe si souvent à côté de lui sans y entrer vraiment, mais comment faire ?

    Je crois que le secret du bonheur est justement dans ces clés que nous avons en main pour y parvenir et dont nous parlions dans le dernier article : « Encore des clés pour le bonheur ? »

    Nous avons conclu que le bonheur se trouve seulement lorsque nous acceptons de joindre ensemble notre propre clé avec la clé de l’autre, car la recherche du bonheur tout seul est toujours condamnée à un échec lamentable.

    Mais il existe un autre grave problème, c’est la manière dont nous utilisons notre clé pour le bonheur. Car une clé sert d’habitude pour ouvrir mais aussi pour fermer. C’est ce qu’on fait avec une porte, un coffre-fort, une voiture. Mais c’est ce qu’on ne devrait jamais faire avec le bonheur. Vous êtes surpris de mon affirmation tellement catégorique ? Mais voyons donc.

    Je peux ouvrir une porte ou une fenêtre sur le bonheur. Je peux ouvrir mon esprit ou mon cœur aussi bien que l’esprit ou le cœur des gens que j’aime, et même de n’importe quelle personne que je rencontre, sur le bonheur. Car il y a toujours un effort à faire, un pas personnel qui nous est demandé librement, pour accueillir le bonheur qui se présente à nous parfois après une longue recherche, mais aussi parfois gratuitement sans que nous y ayons pensé quelques minutes avant. On entre ainsi dans le bonheur, comme on le laisse entrer en nous et envahir tout notre être comme une eau bienfaisante qui vient nous régénérer.

    Mais le problème, c’est quand nous utilisons notre clé pour refermer notre bonheur ou pour nous refermer sur lui, lorsque je ne sais quelle peur panique nous pousse à vouloir tout d’un coup protéger notre bonheur pour qu’il ne nous échappe plus. Et c’est là que nous le faisons mourir pour toujours. Car le bonheur ne peut pas se laisser enfermer ni protéger.

    Le bonheur, c’est comme l’amour, la foi, l’espérance, cela ne peut jamais se posséder. Le bonheur se construit ou se reçoit, mais on ne pourra jamais le mettre dans un coffre pour que personne n’y touche, ou derrière un mur pour qu’il ne prenne pas de coups. On peut protéger une personne, un bien matériel contre des dangers extérieurs. On peut protéger la nature contre toutes ces attaques insensées de l’homme moderne. Mais le bonheur d’hier et même de ce matin est déjà terminé au moment où je vous écris, et le seul bonheur que j’ai maintenant c’est celui de vous écrire cet article parce qu’il me fait du bien et j’espère de tout mon cœur que ce sera l’occasion d’une nouvelle communion profonde avec chacun de mes lecteurs.

    Le bonheur se renouvelle à chaque instant et c’est ce qui fait sa grandeur. Il est comme l’eau de la mer qui se déverse sur le rivage et nous rafraîchit, mais comme ce serait stupide d’essayer de l’enfermer dans nos mains pour la porter à la maison et l’emprisonner dans une boîte : nous arriverions à la maison bien surpris de voir que notre pauvre bonheur s’est envolé en route. Comme elle est difficile, notre vie ! On ne peut jamais se reposer un seul instant sur les réalités les plus belles, comme si désormais elles nous appartenaient pour toujours. Car cette vie qui nous est donnée avec le bonheur est simplement là pour que nous l’accueillions à chaque instant et nous la fassions circuler autour de nous, et alors elle ne se desséchera jamais, mais se multipliera comme par miracle en se donnant, et c’est cela qui fait toute sa beauté et sa grandeur !


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