• Vraiment, je n’arrive pas à comprendre ce qui se passe. Nos hommes politiques sont-ils inconscients, ou achetés, ou bien sont-ils les otages de relations internationales qui les obligent à faire ce qu’ils ne voudraient pas, pour sauver ce qui peut encore être sauvé ?

    Des hommes envoyés par Daech viennent d’égorger un prêtre dans une église de l’Ouest de la France et voilà ce que disent nos responsables :

    Mr Hollande : « Nous sommes face à un groupe, Daech, qui nous a déclaré la guerre. Nous devons mener cette guerre par tous les moyens dans le respect du droit, ce qui fait que nous sommes une démocratie. »

    Et Mr Sarkozy : « Notre ennemi n’a pas de tabou, pas de limites, pas de morale, pas de frontières. Nous devons être impitoyables. Les arguties juridiques, les précautions, les prétextes à une action incomplète ne sont pas admissibles. Je demande au gouvernement de mettre en oeuvre toutes les propositions que nous avons présentées depuis des mois sans délai. Nous ne pouvons plus perdre de temps. C’est la guerre, il n’y a pas d’autre choix que de la mener et de la gagner."

    Heureusement que ce n’est pas ici une question de droite ou de gauche, pour diviser encore un peu plus les Français. Mais ne voyez-vous pas qu’on est en train de tomber à pieds joints dans le piège que Daech veut justement nous tendre ? Ne voyez-vous pas que Daech attend de nous la guerre, car c’est le terrain où ils sont sûrs de nous faire du mal, beaucoup de mal ?

    Ne voyez-vous pas que Daech ne serait jamais né si on avait réussi à faire la paix au Moyen Orient ? Et au lieu de faire la paix, on continue à vendre des armes au Moyen Orient, et quand il y a des armes, on doit s’en servir. Et quand on s’en sert, les conflits augmentent, avec les victimes, les rescapés qui cherchent à se venger, les terroristes qu’on recrute facilement par milliers, sans compter les milliers ou millions de réfugiés…

    Et nous continuons à vouloir faire la guerre au lieu de prendre des mesures sérieuses pour faire la paix ? Ce serait terrible d’en arriver à dire qu’à la fin on a presque ce qu’on mérite. Mais expliquez-moi pourquoi nos hommes politiques nous cachent la vérité.

     



     


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  • Savez-vous pourquoi je suis de plus en plus optimiste au fur et à mesure que passent les années ? Il y a certainement bien des raisons à cela, des expériences vécues qui m’ont prouvé qu’il y a toujours quelque part un « bien caché », comme je l’ai déjà écrit il y a quelques temps. Mais une des raisons principales, c’est encore la loi de la nature, ce principe des vases communicants qui fait que tout vient, un jour ou l’autre, à la lumière, qu’on ne peut rien cacher pour toujours, parce que la nature est faite de telle sorte que tout y devient peu à peu transparent.

    L’homme moderne est fier et heureux des découvertes de la science et de la technologie modernes. Avec le mauvais esprit qu’il a souvent, malheureusement, il essaye parfois d’utiliser ces découvertes pour ses intérêts égoïstes ou contre les autres. Mais, à la fin, l’équilibre se rétablit toujours, c’est une autre loi de la nature.

    Je suis frappé de voir combien ces révélations de « Panama papers » ont fait trembler et continuent à faire trembler les grands de ce monde, comme le premier ministre anglais qui se trouve dans un moment bien délicat devant ses adversaires et même son propre camp. Et pour cela il a fallu qu’un seul individu tire l’alarme, relayé bientôt par quelques journalistes, et la tempête a éclaté. On a bien vu ces dernières années combien de dictateurs sont tombés, rattrapés par cette transparence.

    Le problème, c’est que la nature est sage, mais elle est lente. Il faut par exemple attendre de nouveau tout le cycle des saisons pour voir fleurir de nouvelles plantes ou mûrir de nouveaux fruits. En attendant, les « malins » profitent de la confusion pour faire ce qu’ils veulent. Mais c’est seulement en apparence. Un jour ou l’autre on va tout découvrir. C’est vrai que certains sont morts sans avoir été rattrapés par la vérité et leurs victimes aussi sont mortes sans avoir eu la joie d’obtenir justice. Le monde est bien loin d’être parfait.

    Mais ce qui peut nous aider aujourd’hui, c’est que la vitesse des communications modernes, surtout des réseaux sociaux, devient de plus en plus rapide et cela donne de l’espoir pour que la bataille de la transparence n’attende plus le cycle des saisons pour que la lumière soit faite. Encore faut-il que des hommes et des femmes courageux risquent de se battre pour la justice et la vérité, sans être sûrs de ne pas en subir d’abord de lourdes conséquences. La conscience peut aider et aussi la peur pour les « malins » d’avoir à suivre bientôt l’exemple terrible de ceux qui ont dû finalement tout perdre après avoir cru tout gagner.

     

    Mais la bataille principale de la transparence se gagne d’abord devant soi-même et devant ses amis et ses proches, et là il y a toujours des pas à faire. Personne ne nous empêche d’avouer bien simplement que nous avons fait des bêtises et que nous nous sommes trompés, de bonne ou de mauvaise foi. Changer de cap en chemin n’est pas un signe de faiblesse, mais de courage. Et nous gagnerons toujours à faire de ce courage le cœur de notre transparence.


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  • C’est chaque fois la même chose, après chaque nouvel attentat voilà qu’une bonne partie de nos hommes politiques, mais en particulier Mr Valls (et c’est pourquoi je m’adresse à lui aujourd’hui) se mettent à crier sur les toits que nous sommes en guerre contre le terrorisme !

    Pourquoi cet aveuglement Mr Valls ? Vous pensez rassurer les Français ou les Européens qui ont peur en ce moment en leur disant : « Ne vous inquiétez pas, on va vous tuer bientôt tous ces méchants et vous pourrez de nouveau vivre en paix comme avant. »

    Mais vous ne voyez donc pas que c’est exactement cela que nos terroristes attendent de vous : que vous tombiez en plein dans leur piège mortel ! Ou vous êtes inconscient, ou vous êtes malhonnête, parce que vous espérez ainsi gagner plus de voix aux prochaines élections ou, pire encore, vendre un peu plus de nos armes sophistiquées sur le marché mondial ?

    Je ne suis pas contre vous, Mr Valls, j’ai voté pour Mr Hollande aux dernières élections et je le ferai encore si la France n’est pas capable de me proposer mieux. Mais je suis bien triste pour la France qui perd complètement la tête et toutes ses valeurs.

    Il y a 45 ans, je suis arrivé au Liban pour servir la France et le Liban comme coopérant. Je pouvais ainsi faire du bien à mon pays d’origine et à mon pays d’adoption. Et voilà que je me suis trouvé au cœur d’une guerre inhumaine et injuste qui a duré seize ans et qui n’a laissé derrière elle que des vaincus. Vous pensez que je me suis senti en guerre contre quelqu’un, contre les « méchants » de tous ordres qui venaient se défouler au Liban ?

    Non, je n’ai jamais fait la guerre à personne. J’ai « fait la paix » à tous ceux que je pouvais rencontrer, j’ai essayé de vivre la solidarité avec un peuple opprimé et je peux dire que j’ai au moins réussi à aimer ce peuple et à me faire aimer. 45 ans plus tard, après d’autres séjours dans d’autres pays du Moyen Orient je suis de nouveau ici au Liban pour « faire la paix ».

    Si vous devez faire votre travail de police et mettre des terroristes en prison, je suis d’accord avec vous. Mais n’oubliez pas que c’est pour le bien des terroristes eux-mêmes que vous le ferez, en plus du bien que cela apportera à toute la population.

    Vous devez « faire la paix » avec les terroristes, si c’est encore possible. Mais est-ce possible maintenant que vous leur avez si clairement déclaré la guerre et qu’ils sont si contents de voir que cette comédie de guerre ne devrait plus s’arrêter avant longtemps ?

    Mais savez-vous qu’en fait on ne gagne jamais une guerre ? C’est seulement la paix qui se gagne. Une guerre se perd toujours ! Ou bien expliquez-moi ce que veut dire une victoire dans une guerre : c’est la « joie » de pouvoir compter plus de morts chez l’ennemi que chez nous ? Ce serait cela la victoire qui fait honneur à notre humanité ? Ce n’est pas la « victoire » de 1945 sur Hitler qui a permis à la France de s’en sortir. Elle avait déjà « gagné » une autre guerre en 1918 et elle est de nouveau tombée dans le panneau. C’est la détermination de nos hommes de paix qui a sauvé la France et l’Europe. Et maintenant on va s’y remettre ? L’Europe part en guerre et elle se divise parce qu’elle n’est même pas capable d’accueillir quelques réfugiés qui sont victimes de sa politique étrangère guerrière ?

    Et puis, en général aussi, on fait la guerre contre un pays et une armée. Quand cette vague terroriste n’avait que quelques éléments dispersés qui se cachaient au milieu des déserts, ils n’avaient encore ni pays, ni armée. Vous ne voyez pas que c’est notre politique occidentale qui est en train de créer de toutes pièces un pays et une armée de terroristes, qui ne se cachent plus dans les déserts, mais qui habitent au cœur des villes ?

    Et quand on se gargarise de beaux slogans irresponsables comme celui de « faire la guerre au terrorisme », les autres slogans suivent, comme le titre de ce journal italien (« Il Giornale ») qui vient d’écrire en première page de son édition d’hier : « Chassons l’Islam de chez nous ! »

    Où s’arrêtera cette folie ? Le jour où la France et l’Europe commenceront à vivre le chaos que subissent depuis des années nos amis irakiens et syriens (en grande partie à cause de notre politique étrangère inconsciente) que ferons-nous ? Il sera peut-être alors impossible de revenir en arrière. C’est maintenant qu’il faut changer de cap, avant qu’il ne soit trop tard.

    Unissons-nous pour un monde plus vrai, plus juste, plus humain. On ne peut d’ailleurs jamais s’unir contre quelque chose ou quelqu’un. L’unité qui n’essaye pas d’être totale, à 360 degrés, avec mes amis mais aussi un jour ou l’autre avec mes ennemis du moment, n’est que mensonge et démagogie. On est en train d’en faire la triste expérience ces derniers temps avec la désagrégation progressive de l’unité européenne qui a cessé d’être une « unité » quand elle s’est recroquevillée sur elle-même et ses égoïsmes, au lieu d’être un modèle, comme elle aurait pu l’être, pour les autres pays du monde en conflit.

     

    Et cessez de raconter à nos compatriotes qu’ils sont en guerre. Demandez à nos parents encore vivants ce que c’est qu’une guerre, demandez à nos amis palestiniens s’ils ont le temps d’aller voir un match de football. Je sais bien que les gens ont un peu peur de sortir de chez eux en Europe en ce moment dans les grandes villes. Mais une guerre, c’est tout de même autre chose. A force de l’appeler, la guerre va finir par arriver. Ce ne serait pas mieux d’appeler la paix pour qu’elle vienne ?


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  • Nous sommes dans notre rubrique « Batailles », car une fois de plus il faut vraiment se battre si l’on veut parvenir à la justice et à la vérité. Mais voyez vous-mêmes : lisez simplement ces quelques lignes publiées avant-hier dans le journal « Le Monde » et dites-moi ce que vous en pensez.

     

    Les ministres des affaires étrangères arabes réunis au siège de la Ligue arabe ont proclamé vendredi 11 mars le Hezbollah libanais groupe« terroriste ». Le Liban et l’Irak ont émis « des réserves » sur la décision des ministres, selon un porte-parole de l’organisation réunie au Caire.

    Cette nouvelle étape s’inscrit dans l’escalade diplomatique opposant l’Arabie saoudite, membre de la Ligue arabe, et l’Iran, qui soutient le mouvement chiite libanais. Au début de mars, les monarchies du Golfe avaient pris une décision similaire.

    La branche armée du Hezbollah est inscrite depuis 2013 sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne.


    On dirait parfois que les mots n’ont plus de sens. Mais comment peut-on mettre sur le même plan un parti comme le Hezbollah qui défend une cause humanitaire, qui a un idéal de justice et de promotion humaine, avec des organisations comme Daech, Al Nosra, Al Qaida ou Bokoharam qui sont terroristes en elles-mêmes, dans le sens qu’elles sèment la terreur comme un but en soi, pas même comme un moyen pour arriver à leur fin.

    Je ne vous dirai pas ce que je pense du Hezbollah parce que, comme étranger au Liban, la loi m’interdit de le faire. Mais je peux dire tout de même que je n’ai aucun problème pour circuler dans les quartiers ou les régions où se trouvent les partisans du Hezbollah. Tandis qu’aller m’aventurer, moi Français et chrétien, dans une région tenue par Daech ce serait simplement du suicide, car ces gens tuent, violent, torturent et massacrent comme ils respirent.

    Ou bien alors il faut s’entendre sur les mots. Si l’on veut dire que toute action de guerre porte en soi la terreur, moi qui suis non-violent je peux comprendre. Mais, à ce moment-là, la plupart des régimes du Moyen-Orient devraient être définis comme « terroristes », et plus encore les Etats-Unis, la Russie et mon pays, la France, qui sème la terreur dans certains pays du Tiers Monde en vendant des armes et en soutenant des régimes corrompus, non pas par idéal humanitaire, mais pour sauver ses intérêts dans la région, comme les mines d’uranium, par exemple.

    Quelqu’un a-t-il pensé à qualifier les Etats-Unis de terroristes lorsqu’ils ont lâché leur bombe atomique sur Hiroshima ? Et ce sont eux qui s’amusent depuis des années à qualifier le Hezbollah d’organisation terroriste ! Mais qui sont-ils pour le faire ?

    Nous sommes comme dans une grande pièce de théâtre où les voleurs accusent les voleurs de voler, les menteurs accusent d’autres menteurs de mentir et les criminels d’autres criminels de provoquer des génocides ! Un peu de décence tout de même !

    Notre monde va à la catastrophe s’il n’y a pas un minimum de moralité dans la politique, si on ne laisse pas les Nations-Unies et les organismes internationaux comme le Tribunal de La Haye faire leur travail en toute neutralité et justice. Mais ce sont les puissants de ce monde qui se prennent pour les juges alors qu’ils devraient être sur le banc des accusés.

     

    Le Hezbollah a pu commettre des fautes et ce n’est pas à moi d’en parler ici, mais à quoi sert de semer la zizanie et la confusion une fois de plus au Moyen-Orient par des accusations stupides qui n’apportent que de nouvelles frustrations et de nouvelles violences ? C’est comme cela qu’on espère construire la paix dans le monde ? Mais peut-être que ces grandes puissances qui dominent le monde ne sont pas intéressées pour le moment par la paix ! Nous n’en sommes encore qu’au début d’une longue bataille pour que les consciences du monde entier se réveillent et se redressent, vous ne croyez pas ?


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  • Il y a quelques jours un de mes lecteurs, « Ienach », a réagi à l’article « Peur de l’islam (2) du 22 décembre dernier dans la rubrique « Batailles » avec ce commentaire intéressant : « La peur n'est jamais bonne conseillère. L'ignorance aussi.  Tisser des liens avec l'autre qui est différent...Un peu de géopolitique des courants religieux qui s'affrontent au sein de l'Islam ou du Christianisme peut aussi être utile à connaître afin que notre bonté ne se confonde pas avec de la naïveté. »

    J’ai aussitôt répondu à « lenach » en lui disant : « Tout à fait d'accord. J'aime bien la fin de votre phrase : "afin que la bonté de se confonde pas avec de la naïveté." Je crois qu'elle va me pousser à écrire un article sur ce sujet très prochainement. Merci pour cette occasion de dialoguer et donc de se comprendre toujours plus. »

    A vrai dire, j’aurais bien aimé savoir qui est « lenach » pour pouvoir porter de l’avant ce dialogue en particulier sur l’ignorance. Car l’ignorance d’une personne qui vit en France sera bien différente d’une personne qui vit au Moyen Orient dans des pays à majorité musulmane.

    Mais je voudrais revenir aujourd’hui sur ce sujet de la bonté et de la naïveté. Il est évident que la naïveté est en général perçue, avec raison, comme un défaut, une faiblesse, une lacune. Et il est sûr que la naïveté, trop de naïveté est le plus souvent cause de gros problèmes, même si elle a certainement des aspects positifs sur lesquels nous reviendrons un autre jour. C’est qu’être naïf ne va pas avec la responsabilité nécessaire aux relations humaines.

    Mais là où j’ai envie de réagir maintenant c’est sur notre idée de la bonté. Ne voyez-vous pas comme moi qu’on accuse trop souvent la bonté d’être elle aussi bien faible, trop naïve, trop innocente ? Il y a là un problème, car si je peux me passer de la naïveté, je ne peux pas me passer de la bonté. Alors quoi faire ? Etre bon seulement à certaines conditions ou dans certaines circonstances et rester méfiant ou au moins attentif le reste du temps, pour ne pas « me faire avoir » par les autres ?

    Je crois profondément que l’homme est bon par nature, même s’il porte en lui tellement de blessures, de conflits, de traumatismes qui le poussent à être violent, méfiant, replié sur lui-même avec toutes les conséquences négatives que cela peut avoir. Mais on ne dira jamais que cet homme est tout entier « méchanceté » alors qu’on dira qu’un autre est « tout amour » ou tout entier bonté. C’est que la « méchanceté » ne peut pas être le fond de notre nature, mais un défaut dont on a hérité, ou qu’on s’est construit au fil des ans avec sans doute bien des causes objectives. Mais personne ne pourra dire qu’il va se réaliser dans la « méchanceté. »

    Tandis qu’on peut se réaliser dans la « bonté ». Mais de quelle bonté parlons-nous ici ? D’un sentiment de gentillesse envers les autres qui nous pousse à être polis, attentifs, serviables et en bonne relation avec tout le monde ? Je comprends alors qu’au premier obstacle cette pauvre bonté, bien gentille, va devoir se replier sur soi et se cacher chez elle.

    Non, ce n’est pas cela la vraie bonté. La bonté, c’est un choix de vie. C’est décider un jour que l’homme ne peut rien construire sans elle et qu’il faut à tout prix la faire renaître de ses cendres si l’on ne veut pas que l’humanité en arrive à un suicide collectif généralisé.

    L’homme, chaque homme ou chaque femme, a certainement un puits de bonté au fond de son cœur. Mais il a tellement peur de l’autre qu’il finit par cacher cette bonté, par en avoir honte. Ou bien il la réserve seulement à sa famille et à ses amis ou à quelques personnes privilégiées.

    Non, la bonté est une bataille, c’est celle d’un Gandhi capable d’aimer son peuple mais aussi son ennemi, ou d’un Nelson Mandela qui voulait le bien des opprimés en même temps que des oppresseurs. La bonté ne veut pas dire ignorance ou naïveté. La bonté sait bien comment est la situation, elle connaît les défis que l’humanité doit affronter, mais elle continue à croire qu’on peut s’en sortir.

    La bonté, c’est ce qui est au cœur d’une mère dont le fils est en prison, mais qui continue à croire qu’il y a quelque chose de bon dans l’âme de son fils, au-delà des apparences. La bonté n’est pas ignorance, mais c’est un savoir qui sait retrouver en chaque homme ses énergies positives qu’il semblait avoir perdues.

    C’est vrai que l’ignorance est dangereuse, mais le savoir aussi ne l’est pas moins. Il existe un savoir qui sait seulement juger l’autre et le condamner, le tuer s’il le faut, au lieu de le sauver de lui-même. Tandis que la bonté qui connaît bien les obstacles et les difficultés mais qui continue à croire jusqu’au bout à la possibilité de l’autre de redevenir meilleur, est l’unique voie pour donner encore de l’espoir à notre humanité en crise. Si vous voyez les choses autrement dites-le moi !

     

     


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