• Il y a presque un an, le 10 février 2015, je lançais notre blog et j’écrivais dans l’article « Pourquoi écrire ? » de la rubrique « Accueil » ces quelques mots, peut-être un peu mystérieux, comme un défi que je me proposais à moi-même et à ce blog, pour trouver toujours des raisons d’espérer :

    « Nous avons tout simplement envie de mêler nous aussi notre voix aux voix innombrables qui s’élèvent aujourd’hui un peu partout dans le monde pour essayer d’exprimer ce qui est en train de bouillir dans le cœur de l’humanité.

    Car l’humanité bout, mais surtout elle a mûri, beaucoup mûri ces derniers temps. Il y a un certain nombre de signes qui nous permettent d’affirmer cela. Et c’est d’ailleurs à ce sujet qu’il serait bon d’écrire un peu plus encore. »

    Et voilà qu’un an plus tard, Nayla, qui vient de lire cet article, réagit par ce beau commentaire : « Je prends le temps de lire presque un an après...mais je suppose que ce n'est pas trop tard. C’est fort intéressant et j'ai envie de te relancer, Roland, sur cette phrase ; Il y a un certain nombre de signes qui nous permettent d’affirmer cela.  Peux-tu donner quelques exemples de ces signes ? Merci pour tout. Nayla »  

    Merci, Nayla, de me provoquer, dans le bon sens du terme : c’est pour cela que ce blog est né, et j’aimerais bien qu’il y ait chaque jour un peu plus de dialogue en ligne, mais cela viendra sans doute peu à peu avec le temps.

    Tu as remarqué sans doute ce mois-ci que je me suis servi de la sagesse de Confucius, vieille comme le monde, ou au moins le monde qui a commencé à s’éveiller, pour affirmer qu’en fait cela fait longtemps que bout le cœur de l’humanité. Mais peut-être qu’auparavant chaque peuple bouillait tout seul dans son coin. Tandis que désormais c’est tous ensemble que nous avons commencé à bouillir. On ne peut plus maintenant dire n’importe quelle bêtise avec quelques amis, commettre n’importe quelle injustice sans que le monde entier le sache demain et se moque de nous.

    Des signes de ce qui bout, de positif et de constructif, dans l’humanité, tu as pu en voir déjà un certain nombre dans mes articles de toute l’année ; ou bien tu peux aller les chercher maintenant si tu n’avais pas eu l’occasion de les lire auparavant : ils sont toujours là et je ne peux pas tout répéter aujourd’hui en un seul article.

    Mais si le négatif se propage aussi à toute vitesse, le positif vient quand même de plus en plus souvent à la lumière et cela est déjà un signe tellement encourageant. Quelques étudiants se battent sur facebook contre la corruption et voilà qu’ils font tache d’huile et ébranlent le gouvernement de leur pays.

    Des signes de ce qui bout dans le monde, on en voit maintenant chaque jour, si on sait écouter, regarder, s’informer et même lire entre les lignes. J’écrivais le 3 novembre dernier, dans la rubrique « Provocations » un article intitulé « Les guerres vont bientôt finir ». C’était un rêve peut-être, une vraie provocation sans doute, mais on est bien obligé de constater que, dans les pays occidentaux et dans beaucoup d’autres pays, pratiquement plus aucun jeune ne veut partir à la guerre. Mon grand-père est parti à la guerre, il a été blessé et il a demandé à repartir tout de suite au front, à peine guéri. Quel jeune Français en ferait autant aujourd’hui ? C’est trop inhumain de tuer et de se faire tuer…

    Le « pouvoir » ne peut plus désormais obliger les peuples à faire n’importe quelle action contre nature, pour assouvir les intérêts de ses gouvernants. Les peuples commencent à se révolter dans tous les coins du globe. Et c’est aussi pour cela que la politique est en ce moment, un peu partout, en pleine confusion. On ne trouve presque plus de politiciens à la hauteur. Signe négatif ? Sans doute par certains côtés, mais si on y regarde de plus près, cela veut dire que les peuples sont tellement exigeants maintenant qu’on ne peut plus leur faire avaler n’importe quel mensonge comme autrefois (au moins en partie, car il y encore bien des mensonges qui tiennent la route).

    On accuse les pays européens d’être de plus en plus individualistes, et il y a du vrai, si on les compare à la vie sociale foisonnante de beaucoup de pays des autres continents. Et pourtant je suis étonné, quand je retourne en France, quelques jours par an, de voir combien est en train de fleurir la vie associative, culturelle, sportive, de solidarité, comme jamais peut-être autrefois.

    Il y a une soif d’authenticité et de vraie liberté chez les jeunes qui fait respirer et penser que les générations à venir seront plus simples que les nôtres. Il y a sans doute une crise de la religion, une crise de la famille et de beaucoup d’institutions qui ont cimenté la société pendant des siècles. Mais est-ce une crise seulement destructrice ou une étape de purification qui nettoie la religion, la famille et toutes ces institutions de toute l’hypocrisie qu’elles contenaient souvent et qui leur prépare un avenir plus vrai, plus transparent qui va faire progresser l’humanité pour de bon ?

    Je sais qu’un article de blog est toujours trop bref pour être complet. Un blog est comme une caricature. Mais, si tu es d’accord, Nayla, on ne va pas s’arrêter là, et on pourra continuer cette conversation dans les prochains articles. Tu voulais peut-être parler d’autres sujets brûlants : merci de le dire…

     

     

     


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  • Vous avez certainement vu parfois ce spectacle étonnant et ravissant à la fois, dans un lieu public, comme un magasin, sur le trottoir d’une rue, mais surtout dans ces endroits où l’on est assis à attendre une personne, un autobus, le départ d’un avion, deux petits enfants d’un an ou deux à peine, en train de se découvrir l’un l’autre.

    C’est toujours touchant et surprenant à la fois. Car ce petit garçon, cette petite fille, qui sait à peine marcher ou parler, sait déjà bien distinguer entre ses jouets, ses parents, ses frères et sœurs de la même famille mais aussi ses frères et sœurs en humanité.

    Notre bambin n’a pas eu encore le temps de connaître la timidité. Il est trop petit pour comprendre qu’on n’aborde pas un inconnu comme ça dans la rue, que ce n’est pas prudent. Pour lui tous les hommes sont encore égaux. Et quelle joie et quelle surprise lorsqu’il rencontre justement un bambin ou une bambine comme lui, de la même taille, à la même allure maladroite et titubante, qui tombe par terre comme lui à chaque instant et qui se relève en pleurant ou en riant selon les cas.

    Il est bien habitué à vivre toute la journée avec ses parents, ses frères et sœurs, ses oncles, ses tantes, ses cousins, ses cousines, les voisins, les amis de la famille : mais ils sont tous plus grands que lui. Tandis que là, c’est drôle, il y a aussi sur cette terre des bambins hauts comme trois pommes, il n’est plus seul au monde. A moins d’avoir la chance d’être d’une famille avec des jumeaux ou des triplés.

    Voilà que nos deux bambins se regardent, essayent de s’apprivoiser, ils commencent même à oser se toucher, se pousser, se tirer, plus ou moins doucement, plus ou moins violemment. Un des deux essaye de voir jusqu’où il peut aller et c’est le drame qui commence, on se réfugie auprès de ses parents ou bien on se met à répondre à la violence par la violence. On apprend à vivre avec l’humanité, sans frein, sans barrières. Nous sommes tous faits de la même pâte.

    Et pourtant, dans quelques mois, dans quelques années, notre bambin va grandir, on va lui apprendre à se méfier des autres. On va lui expliquer qu’il ne faut pas fréquenter n’importe qui, on va même l’éduquer à juger les autres, à combattre, à se défendre ou à haïr. La société va tout gâcher. Car c’était la première intuition qui était la bonne.

    Mais évidemment nos parents ont bien fait de nous expliquer qu’il y a des dangers en ce monde. Mais de là à oublier que les autres sont des hommes comme moi, quel dommage, quel gâchis ! Alors que nous aurions pu rester toute notre vie convaincus qu’avant d’être différents ou opposés, nous sommes tous frères et sœurs. Nous sommes toujours libres de refaire plus tard cette découverte, comme une reconquête positive. Mais comme elle difficile cette conquête ou reconquête lorsque toute la société autour de nous s’est organisée avec des fossés et des barrières…

     

     


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  • Pour continuer à avancer dans nos découvertes, je voudrais confronter avec vous une conviction qui grandit de plus en plus en moi ces dernières années : c’est que même dans les pires épreuves, dans les moments les plus difficiles que traverse l’humanité, il y a toujours quelque part un bien caché. Optimisme béat, illusion ? Peut-être.

    Et pourtant si l’on fait la somme de toutes les nouvelles catastrophiques que l’on entend ou que l’on lit chaque jour dans les réseaux sociaux, il y a longtemps que notre humanité aurait dû disparaître. Et malgré cela elle continue à avancer, en boitant souvent, en tombant et en se relevant, mais la vie continue, elle progresse même par bien des côtés. L’ensemble de l’humanité vit de relations finalement assez harmonieuses.  Si l’on pense par exemple que tous les pays du monde vont se retrouver l’année prochaine au Brésil pour de nouveaux Jeux olympiques qui vont passionner toute notre planète…

    Mais où est la vérité ? Je me souviens que, lorsque je suivais autrefois des cours de sociologie religieuse au Liban, notre professeur nous faisait remarquer que la division de certains villages de la montagne libanaise en confessions religieuses, ajoutée à d’autres divisions comme celle des générations, finissait par créer une certaine unité qui permettait au village de ne pas se désagréger. S’il y avait par exemple des conflits entre les parents et les jeunes de chaque communauté, voilà que les jeunes chrétiens trouvaient alliance avec les jeunes musulmans contre leurs parents et les parents contre les jeunes et toutes ces divisions et ces conflits finissaient par faire qu’on avait toujours besoin de l’autre différent et qu’on continuait à vivre ensemble. Paradoxalement la multiplication des divisions devenait la base d’un filet de relations qui permettait au village de dépasser ses conflits internes.

    La découverte est donc finalement celle-ci : nous sommes faits pour vivre ensemble, nous avons besoin les uns des autres. Mais comme nous sommes tellement délicats ou susceptibles, nous continuons à crier ou même à penser que nous ne voulons plus vivre avec les autres, au moins avec certains autres. Nous avons par exemple beaucoup de mal à pardonner. Nous n’avons pas le courage d’abaisser notre dignité pour côtoyer des gens qui nous ont maltraités, mais finalement nous attendons le jour où la vie ensemble sera de nouveau possible.

    Vous n’avez jamais vu dans la rue des gens qui se disputent, tellement violemment que l’un d’entre eux se fait menaçant, déclare qu’il va frapper l’autre ou même le tuer s’il continue, mais cherche en même temps quelqu’un pour le retenir, car il n’a aucune intention de se battre, il veut simplement ne pas perdre la face devant tout le monde ? Et le voilà bien content quand plusieurs personnes l’entourent, lui disent qu’il a raison, et finissent par le calmer…

     

    L’homme a besoin malheureusement de se montrer plus fort ou d’apparaître comme une victime, il aime se plaindre devant les autres, il passe son temps à juger et à dénoncer. Cela conduit parfois même à des guerres et à des morts. Et pourtant, au fond de lui, il sait qu’il ne peut pas vivre sans les autres. Derrière chaque conflit il y a toujours un bien caché qui apparaît peu à peu. Il aura fallu deux guerres mondiales pour que l’on crée les Nations Unies ou l’Union européenne. N’est-ce pas dommage que des gens meurent bêtement à cause de notre entêtement, alors qu’un jour ou l’autre nous devrons toujours recommencer à nous écouter, à nous comprendre et à dialoguer ? C’est beau de découvrir finalement ce « bien caché », mais ce serait certainement mieux si ce « bien » était toujours visible et évident devant nos yeux sans qu’on doive faire autant d’efforts pour le découvrir de nouveau.


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  • Alors, où en sommes-nous de nos découvertes ? C’est beau de découvrir, mais ce n’est pas facile. On peut chercher longtemps, on peut chercher partout en ayant l’impression de n’avoir rien trouvé, rien découvert. On sait bien qu’il y a de l’or caché dans le monde, des diamants, des perles précieuses de toutes sortes. D’abord une grande partie des mines et des gisements ont déjà été mis à jour et épuisés. Et puis nous sommes de plus en plus nombreux sur cette terre à nous faire la concurrence dans cette recherche sans fin et il n’y a plus beaucoup de possibilités personnelles de découvrir encore quelque chose qui aurait échappé au regard des autres. Il y a sans doute bien des motifs pour être pessimistes.

    Mais laissons là notre découragement et nos pierres précieuses, et revenons-en à la recherche principale qui est le but de notre blog, la recherche et la découverte de soi-même et de l’autre. Il y a une belle différence entre rechercher de l’or et des diamants endormis sous la terre et qui ne vous parlent pas (même si certaines technologies parviennent parfois à les faire parler malgré eux), et la recherche du cœur de nos frères.

    C’est sûr que la bonne volonté des gens que nous côtoyons chaque jour dans la rue, dans les magasins, au travail, partout où nous nous retrouvons avec nos semblables, cette bonne volonté semble bien souvent enfouie sous d’épaisses couches de poussières qui s’appellent peur, indifférence, haine, rancœur et tout ce qu’on peut imaginer de négatif au cœur de l’homme. Ce serait donc pire que les pierres précieuses qui ne parlent pas, mais qui au moins n’inventent pas des obstacles supplémentaires à notre recherche.

    Mais il y a là, dans une telle vision, une immense erreur de base, un manque inouï de confiance en l’autre. Au fond de nous, nous savons que nous sommes nous-mêmes en train de chercher. Combien de fois avons-nous voulu créer des ponts avec les autres et cela n’a pas marché. Mais est-ce que nous pensons parfois que l’autre est dans la même situation, en train de nous regarder de travers et de se dire : « J’ai tout essayé avec lui, pourquoi ne répond-il pas ? »

    Nous sommes souvent comme quelqu’un qui devrait creuser un profond tunnel au milieu d’une grande montagne et qui est découragé à l’avance parce qu’il pense qu’il va être tout seul à creuser. Mais ne voit-il pas que d’autres, des dizaines d’autres, des centaines ou des milliers ont commencé aussi à creuser et que nous devrions nécessairement nous retrouver un jour ou l’autre ? Bien sûr, il faut se mettre d’accord, il faut essayer d’écouter vraiment l’autre pour savoir où il va passer et pour ne pas me retrouver stupidement à quelques mètres de lui sans le rencontrer. Mais nous sommes là à nous plaindre chacun de notre côté parce que nous attendons l’autre et qu’il ne vient pas et nous ne voyons pas que l’autre aussi est en train d’attendre et de se décourager ? Mais pourquoi ne faisons-nous pas un petit effort, juste pour ajuster la direction de notre recherche ? L’autre attend, il est là tout près de moi, à quelques mètres peut-être, et je vais encore le rater ?

     

     


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  • Combien de fois dans notre vie nous aurions eu envie de changer l’autre ou au moins de le voir changer de lui-même ! Chaque jour peut-être nous effleurent les mêmes réflexions : ah, si ma femme ou mes enfants ou mon collègue ou mon directeur ou mes élèves ou mon voisin pouvaient changer d’attitude ou d’habitudes ! Et ne parlons pas ici des défauts évidents, des méchancetés subies, des divisions et des rancœurs que nous n’arrivons plus à supporter. Restons-en simplement à la monotonie et à la superficialité de nos relations de chaque jour, en famille, au travail ou ailleurs avec toujours les mêmes personnes qui « ne changeront jamais ».

    Comme nous aurions envie d’ « inventer l’autre » tout à coup, de le voir plus ouvert, plus brillant, plus sympathique, plus bavard ou, au contraire, plus à l’écoute, plus attentif, mais de toute manière différent de ce personnage dans lequel il s’est enfermé et nous l’avons nous-mêmes aussi enfermé au cours des années, et dont il n’arrive plus à sortir.

    Mais serait-il possible maintenant d’inventer l’autre réellement, de lui donner soudain un autre visage, un autre regard, une autre intelligence, un autre cœur ? Ce serait comme dans un conte de fées, d’un coup de baguette magique qui transformerait la vie de routine en une nouvelle aventure, en de nouvelles relations tellement plus passionnantes ?

    Ne nous faisons pas d’illusion : la vie n’est pas un conte de fées. Et pourtant nous avons connu, chacun d’entre nous, des moments dans la vie où la relation d’amour ou d’amitié avec l’autre transformait complètement le paysage, si l’on peut dire. Des relations où la joie de se retrouver avec l’autre et même en lui dans la réciprocité, nous faisaient oublier tous ses défauts, toutes ses limites, pour ne voir en lui que le positif, l’attrayant. Mais pourquoi cela n’a-t-il pas duré, ou bien cela ne s’est-il passé qu’avec un très petit nombre de personnes et si rarement ?

    Excusez-moi si je vous dis tout cela, ce matin, à peine réveillé, peut-être choqué par les problèmes que je vois autour de moi, dans un certain nombre de familles en particulier où l’harmonie n’existe plus. Je ne voudrais pas que cela semble un jugement, qui ne servirait jamais à rien, mais une belle provocation qui nous pousse à ne pas nous satisfaire de la médiocrité.

    Oui, il est possible d’inventer l’autre, mais, pour le faire, il faut éviter un grand piège dans lequel on tombe chaque jour tellement facilement. Inventer quelque chose ou quelqu’un, n’est jamais, pour nous les hommes sur cette terre, créer tout à coup quelque chose qui n’aurait jamais existé. Je ne vais pas transformer un chameau en arbre. Ce serait alors revenir aux contes de fées. Inventer veut dire en fait découvrir une réalité cachée qui existait déjà réellement ou, au moins comme potentialité, dans la nature.

    Et c’est là que nous allons avoir la plus grande surprise. Si je veux inventer l’autre, ou plutôt l’aider à s’inventer lui-même, je ne dois surtout pas vouloir le changer, mais simplement l’accepter tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts, avec ses caractéristiques qui me semblent parfois si étranges, mais qui forment sa personnalité. Car le problème, ce n’est pas que l’autre est invivable en soi, par nature, mais c’est que toutes les belles potentialités qu’il porte en lui se sont peu à peu bloquées, paralysées en cours de route. Est-ce sa faute ou la nôtre ? C’est nous qui l’avons bloqué ou bien le pauvre s’est bloqué tout seul, par peur, par timidité, par réaction, par amertume ou déception ? Peu importe la cause.

    Ce qui compte maintenant, c’est que ce frère ou cette sœur, que nous aimons sûrement malgré tout au fond de nous-mêmes, attend peut-être depuis toujours quelqu’un qui l’aide à être lui-même, quelqu’un qui sache l’aider à découvrir en lui ses trésors cachés, et cela à n’importe quel âge, à n’importe quelle étape de la vie. Mais nous devons changer complètement notre regard et surtout nous mettre ensemble avec nos amis, non plus pour nous plaindre de l’autre derrière son dos, mais pour voir ensemble comment l’aider à se débloquer. Nous verrons que notre ami ou notre amie, reprendra espoir comme par miracle et changera en peu de temps de visage : nous l’aurons aidé à s’inventer lui-même et il se vengera en nous aidant à notre tour à nous inventer de nouveau nous-mêmes, comme une chaîne de vie positive qui fera certainement tache d’huile autour de nous...


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