• [Pour nos « mots pour de bon », après l’article « Changer de civilisation » du 10 avril dans « Interdépendance », j’ai choisi ce mois-ci encore quelques extraits, que m’a gentiment fait noter une amie, de l’interview par Denis Lafay du sociologue et philosophe Edgar Morin dans « La Tribune » de février dernier. On y sent une grande sagesse qui fait respirer.]

    « Le seul véritable antidote à la tentation barbare, qu'elle soit individuelle et collective, a pour nom humanisme. Ce principe fondamental doit être enraciné en soi, chevillé au fond de soi, car grâce à lui on reconnaît la qualité humaine chez autrui quel qu'il soit, on reconnaît tout autre comme être humain. Sans cette reconnaissance d'autrui chère à Hegel, sans ce sens de l'autre que Montaigne a si bien exprimé en affirmant "voir en tout homme un compatriote", nous sommes tous de potentiels barbares. »

    « Tout comme l'humanisme forme la plus efficace des murailles contre la barbarie, cultiver fraternité et unité au sein de la population certes ne permet pas de repérer les terroristes mais tonifie le principe d'identité partagée, consolide la vitalité démocratique, et donc peut participer à dissuader les radicaux de franchir le pas vers le terrorisme. »

    « C'est lorsqu'on est au bord de l'abîme que l'on décèle les réflexes salvateurs. Nous n'en sommes pas encore là et peut-être ne les trouvera-t-on pas, mais nous pouvons espérer. D'abord parce qu'il existe une marge d'incertitude sur les prédictions, par nature hypothétiques, qui annoncent l'état de la planète d'ici un siècle. Le péril sera-t-il, dans les faits, plus massif ou plus supportable, interviendra-t-il plus vite ou plus lentement ? Nous en sommes à faire des paris. Ce qui peut laisser le temps d'accomplir la seule transformation véritable et durable qui soit : celle des mentalités. Combattre les sources d'énergie sale est bien, mais ce n'est pas suffisant. Seule une prise de conscience fondamentale sur ce nous sommes et voulons devenir peut permettre de changer de civilisation. Les textes du Pape François en sont une aussi inattendue que lumineuse illustration. Et d'ailleurs, c'est aussi parce que nous manquons de spiritualité, d'intériorité, de méditation, de réflexion et de pensée que nous échouons à révolutionner nos consciences. »

    « Le préambule à cette réconciliation est la régulation du progrès scientifique et technologique. Du nucléaire aux manipulations génétiques, l'absence de régulation ouvre la porte aux plus grands périls. Y compris sociaux et humains. Comment faire œuvrer de concert progrès technologique et progrès humain tant que les dynamiques de l'un et de l'autre seront à ce point dissociées ? En effet, la science, la technique, l'économie sont « dopées » par une croissance aussi impressionnante qu'incontrôlée, alors que l'éthique, la morale, l'humanité, sont dans un état de barbarie lui-même croissant. Et le pire désastre est à venir : les prodigieuses capacités de la science annoncent la prolongation de la vie humaine et la robotisation généralisée, programmant là à la fois une arriération des rapports humains et un état de barbarie inédit. Voilà le suprême défi pour l'humanité. »

     

     

     


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  • La vraie modestie est naturelle, la vraie droiture est naïve.
    Les plaisirs délicieux de l'innocence ne sont une chimère que pour les scélérats.

    La simplicité et la candeur sont les véritables rayons de la sagesse.

    Le sage se perd en combattant ses pensées, et l'insensé se perd en les suivant.
    La décence est le teint de la vertu et le fond du vice.

    On peut être décent sans être sage, mais on ne saurait être sage sans être décent.

    La patience est la vraie pierre philosophale, qui l'a trouvée n'a plus à craindre que de la perdre.
    Une chute dans le fossé est un gain pour la sagesse.

    Qui bâtit loin du chemin en a pour trois étés.

    Les malheurs viennent de la bouche.

    Nul fils n'est jamais innocent quand sa mère le croit coupable.

    Les jours de tristesse sont longs, les jours de joie sont bien courts.

    Mieux vaut essuyer une larme d'un ami que d'obtenir cent sourires d'un hypocrite.
    Par ce que disent les gens on juge du prix de leur silence.

    Qui paye les dettes d'autrui noie son argent dans un fleuve.

    Qui bâtit une relation amoureuse sur du sable doit se préparer à pleurer.

    Un hypocrite a du miel sur les lèvres, mais son cœur cache un poignard.
    Ce ne sont pas ceux qui parlent le plus qui ont les meilleures choses à dire.

    Les paroles des cœurs unis sont odorantes comme des parfums.

    Les grands bonheurs viennent du ciel, les petites joies viennent des hommes.

    Un grand parleur ne manque jamais d'ennemis.

    Le respect et l'amour sont les deux ailes de la piété filiale.
    Peu de femmes ne perdent pas en vertu ce qu'elles gagnent en réputation.

    La langue des femmes croît de tout ce qu'elles ôtent à leurs pieds.
    Les époux qui s'aiment véritablement, se disent mille choses sans se parler.

    Les vaniteux sont trop occupés d'eux-mêmes pour qu'on puisse les aimer.

    Une petite fente suffit pour faire périr un vaisseau ; le plus petit insecte peut causer la mort par sa morsure ; une seule étincelle peut occasionner un grand incendie ; et une taupe peut miner le plus fort rempart.

    Plus une femme aime son mari, plus elle le corrige de ses défauts ; plus un mari aime sa femme, plus il augmente ses travers. Quand ils s'aiment tous deux : également, ils restent ce qu'ils sont.

    Le marbre, pour être poli, n'en est ni moins froid, ni moins dur ; il est de même des courtisans.

    Celui-là est heureux qui connaît son bonheur.

    Mieux vaut jouer le rôle d'assassin que celui de calomniateur : l'assassin ne donne qu'une mort, le calomniateur en donne mille.

    Une femme laborieuse arrange sans cesse ses meubles ; un lettré studieux dérange sans cesse ses livres.
    Les richesses n'ornent que la maison, mais la vertu orne la personne.

    Qui donne du mauvais vin à ses hôtes ne boit chez eux que du thé.

    Soit le bec du coq plutôt que le derrière du bœuf.
    Une seule étincelle peut mettre le feu à la plaine.

    Quand tu auras à manger à ta faim, tu pourras penser à autre chose.
    Plus il y a de monde réuni, plus il y a de médisances.

    Tel s'endort médisant qui se réveille calomnié.

    Le sage ne dit pas ce qu'il fait, mais il ne fait rien qui ne puisse être dit.

    La raillerie est l'éclair de la calomnie.

    Un sot ne s'admire jamais tant que quand il fait quelque sottise.

    Avoir trop d'esprit, c'est n'en avoir pas assez.

    L'argent emprunté rend le temps court ; travailler pour autrui le rend long.

    Les récompenses prématurées rendent l'esprit paresseux.

    La blessure cicatrisée, on oublie la douleur.

    Qui sème des épines ne peut moissonner que des peines et des afflictions.

    Mille souvenirs ne donnent pas une pensée.
    On ne connaît le cœur d'un homme que dans les moments difficiles.
    Proverbe chinois ; La pensée et sagesse chinoise (1784)

    Quand la route est bien longue, un bon ami n'est jamais de trop.

    Les nuages les plus brillants ne sont que de l'eau.

    Que chacun balaie devant sa porte, et les rues seront propres.
    Les plaisirs étaient bon marché avant que l'or fut cher.

    Il faut laisser au peuple toutes les ignorances qui ne le trompent pas.
    Tout est perdu quand le peuple craint moins la mort que sa misère.

    La plus courte vie connaît parfois des siècles de douleur.

    La haine n'a jamais fait d'heureux.

    Quand le malheur vous tombe sur la tête, il est trop tard pour regretter.
    Qui parle le plus de soi est le plus grand des menteurs.

    Il n'y a pas de situation fixe dans cette vie, à moins qu'on ne s'occupe de l'autre.

    Qui ne connaît pas ses défauts ne se connaît pas lui-même.

    Qui veut qu'on lui ressemble doit se ressembler à lui-même.

    Les sciences ne sont perfectionnées qu'aux dépens des mœurs.
    Dans le choix, il vaudrait mieux tout ignorer que tout savoir.

    Un homme laid ne doit pas reprocher au miroir d'être de travers.

    La rivière tranquille a ses rives fleuries.

    Le malheur n'entre jamais que par la porte qu'on lui a ouverte.

    Pardonner n'est une folie que pour celui qui ne s'est pas vengé.

    Qui rit d'une impertinence s'en rend complice.

    Un bon chef de famille, c'est celui qui se montre un peu sourd.

    Les vieux péchés ont de longues ombres.

    Plus on connaît de monde, moins on connaît les gens.

    Ce qui était vrai hier l'est encore aujourd'hui, mais ce qui est bien aujourd'hui ne le sera pas demain.

    Un humble ami dans mon village vaut mieux que seize frères influents à la cour.

    Chacun aime à parler de son métier.
    Veillez sans cesse sur vous comme si vous étiez sur le bord d'un abîme.

    Quand on est sûr qu'il y a des tigres sur la montagne, on se garde bien de s'y rendre.
    Qui a des fils s'appuie sur ses fils, qui n'en a pas met sa confiance en ses gendres.

    On ne se sert point d'un canon pour tuer une petite souris.

    L'hypocrite revêtit la peau de l'agneau, pour mieux dissimuler son cœur de loup.

    Ceux qui possèdent les mêmes vertus s'aiment, mais ceux qui exercent le même métier se jalousent.

    Quand la route est longue, on connaît la force du cheval.

    Une langue va plus vite que deux pieds.
    Le comble du malheur pour un scélérat, c'est de couvrir ses parents de son infamie.

    Tout scélérat a commencé par être mauvais fils.

    Qui néglige de miser ne peut espérer gagner.

    Qui se craint soi-même n'a plus rien à craindre.
    La terrasse aux dettes est une haute construction.

     

    Qui ne se mêle de rien a paix, qui se mêle de tout a guerre.


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  • (Encore un plongeon dans la sagesse orientale : Jiddu Krishnamurti, philosophe indien mort en 1986, a une pensée remarquable. On peut ne pas être d’accord avec tout ce qu’il affirme, mais ses phrases font profondément réfléchir, elles ne peuvent laisser personne indifférent.)

    [Ses citations sont tirées de mon-poeme.fr]

    L'éducation doit aider l'individu à mûrir librement, à s'épanouir en amour et en humanité.

    La connaissance de soi est le commencement de la méditation.

    La cruauté intentionnelle est l'œuvre d'un démon plutôt que celle d'un homme.

    On ne peut servir Dieu en étant cruel et en tuant des êtres sans défense.

    La religion enseigne l'unité des êtres, la bonté et la douceur envers toute créature sensible.

    La bonté ne peut fleurir que dans la liberté.
    Là où il y a amour, il y a compassion avec laquelle l'intelligence va de pair.

    L'art de vivre, c'est la relation ; sans relation il n'est pas de vie.
    L'éducation a pour but d'apporter à l'esprit la liberté totale, afin qu'il soit capable de mettre de l'ordre dans sa propre vie, mais aussi, par ce processus même, de faire émerger des structures sociales différentes.
    Le désordre engendre l'autorité, et l'autorité sous toutes ses formes n'est autre que le mal.

    Toute relation se double d'une responsabilité immense.

    Toute relation est un miroir où le moi et nos activités peuvent nous apparaître.

    Il n'y a pas de société s'il n'y a pas de relation.
    La sagesse s'obtient en observant et comprenant les incidents quotidiens dans les relations humaines.

    Apprendre à se connaître, voilà toute la difficulté pour l'homme.

    La connaissance de soi consiste à suivre le moi, à suivre toutes les pensées, tous les sentiments, tous les mobiles, et à ne jamais, fût-ce pendant un instant, se dire qu'on les connaît.


    L'idéal est une invention du cerveau en vue de s'évader de ce qui est.

    Écouter ne consiste pas à approuver, à condamner ou à interpréter, cela consiste à examiner.

    Le cerveau est le résultat du temps et de l'expérience, tout ce que l'on dit a déjà été emmagasiné.
    Le cerveau, l'instrument qui pense, qui réagit, est l'entrepôt de la mémoire.
    Écouter est un art, il nous faut avoir un sentiment de calme dans le cerveau.
    Communiquer avec quelqu'un, c'est faire ensemble un voyage en se comprenant.
    Un esprit n'est jamais silencieux, il bavarde sans arrêt, sans cesse il parle, soit à quelqu'un, soit à lui-même.
    La vérité est un pays sans chemin, et qui suit quelqu'un, cesse de suivre la vérité.
    La recherche de la vérité est religion, et la vérité n'est d'aucun pays, d'aucune foi.


    Chercher la vérité c'est passer de la vitrine d'une boutique à une autre.

    La liberté ne commence qu'avec la connaissance de soi dans la vie quotidienne.

    L'amour est une qualité du cœur où la division est exclue.
    Ce qui est beau dans le fait d'apprendre, c'est qu'on ne sait pas.

    Apprendre c'est vouloir progresser, c'est être animé d'une passion, d'une soif intense de découverte.

    L'intelligence, c'est l'aptitude à discerner, comprendre, distinguer ; c'est aussi l'aptitude à observer, rassembler tout ce que nous avons accumulé depuis de nombreuses année, et à agir en fonction de cela.
    Un homme sérieux ne se laisse pas détourner facilement, il peut se distraire, mais son itinéraire est tracé.


    Être sérieux, c'est se dévouer à quelque chose, et de mener cette même chose jusqu'au bout.

    La liberté est indispensable à la compréhension lucide, la liberté c'est l'absence de peur.

    Quand il y a de l'amour entre deux êtres, les différences cessent d'exister.

    Pour étudier un enfant, il faut de la patience, de la vivacité et de l'intelligence. Il faut observer ses tendances, ses aptitudes, son tempérament, comprendre ses difficultés, connaître son hérédité, les influences de son milieu et ne pas simplement le considérer comme appartenant à une certaine catégorie, il faut un esprit vif et souple, que n'encombrent ni systèmes ni préjugés.
    L'intelligence, c'est cette qualité de lucidité sensible capable de prendre conscience de ce qui est.

    Essayer, faire de son mieux, cela n'existe pas : on fait la chose ou on ne la fait pas.
    Le passage de la certitude à l'incertitude n'engendre que la peur.
    La peur de la vie et des expériences nouvelles tue en nous l'esprit d'aventure.
    Qui n'a pas étudié peut être plus intelligent que l'érudit.


    Comprendre la vie c'est nous comprendre nous-mêmes, voilà le commencement et la fin de l'éducation.
    L'homme qui sait faire éclater l'atome mais qui n'a pas d'amour en son cœur devient un monstre.
    L'éducation, de nos jours, est une faillite complète parce qu'elle accorde la primauté à la technique.
    L'ignorant n'est pas celui qui manque d'érudition, mais celui qui ne se connaît pas lui-même.
    Mieux vaut vivre dans le connu que dans l'inconnu.
    Le plus grand art est l'art de vivre.

    Le premier pas est le dernier pas.
    Un esprit intelligent doit pratiquer le doute et le scepticisme.
    Là où il y a intelligence, il y a hésitation et observation.

    Le savoir s'acquiert avec le temps.
    Le savoir n'est jamais complet, il va toujours de pair avec l'ignorance.

    L'ordinateur va rendre le travail humain presque inutile ; cela peut vous déplaire, vous révolter, mais c'est en route. Ce n'est pas à prendre à la légère, c'est un sujet très très sérieux, désespérément sérieux.

    Notre vie, de la naissance à la mort, est une série de luttes et de conflits.

    La pensée est l'élément commun à toute l'humanité.
    Ce monde est un monde sans aucun sens moral, où rien n'est sacré, où personne ne respecte l'autre.
    La quête du plaisir est infinie, sans bornes, qu'il s'agisse du plaisir sexuel ou du plaisir de la réussite.
    Là où il y a division, il y a forcément conflit.
    Blâmer l'autre, c'est souvent le rendre responsable de notre amertume.
    C'est la vérité qui libère, et non les efforts qu'on fait pour être libre.
    La peur bloque la compréhension intelligente de la vie.

    La vertu éclot comme une fleur de bonté dès que vous comprenez le désordre qui règne dans votre vie.

    Si l'on ne se compare à personne, on devient ce que l'on est.

    L'homme plein d'assurance est un être humain mort.
    Lorsqu'on est heureux, lorsqu'on est joyeux, le bonheur vient sans qu'on l'invite.
    La maturité n'est pas une question d'âge : elle vient avec la compréhension.
    Il n'y a création que lorsque l'intellect se tait ; l'intellect ne sait que répéter et se souvenir.
    La violence est la conséquence de l'héritage social et culturel au sein duquel vit l'homme.
    Vivre, c'est vivre pleinement dans l'instant présent, c'est faire face à ce qui est, à la réalité.

    Le véritable problème de l'éducation est l'éducateur.
    C'est l'intelligence qui engendre l'ordre, non la discipline.
    Il n'est pas d'existence possible sans relation : la vie même est relation.
    Le mot n'est pas la chose.






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  • (Pas besoin de présenter ce génie qui était en même temps un sage, plein d’une humanité qui a toujours beaucoup à nous apprendre.) 

     

    Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois.

    Il n'y a pas de question idiote, seulement une réponse idiote.

    Il est plus facile de briser un atome que de briser un préjugé.

    Ce qui fait la vraie valeur d'un être humain, c'est de s'être délivré de son petit moi.

    L'Etat est notre serviteur et nous n'avons pas à en être les esclaves.

    Il est hélas devenu évident aujourd'hui que notre technologie a dépassé notre humanité.

    La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque.

    Je ne pense jamais au futur. Il vient bien assez tôt.

    Je veux connaître les pensées de Dieu ; tout le reste n'est que détail.

    Un estomac creux n'est pas un bon conseiller politique.

    L'effort d'unir sagesse et pouvoir aboutit rarement et seulement très brièvement. 

    Ce n'est pas à cause de l'attraction terrestre que des gens tombent. . . amoureux !

       

    J'aime penser que la lune est là même si je ne la regarde pas.

    La fantaisie est plus importante que le savoir. 

    La gravité n'est pas responsable de ceux qui tombent en amour. 

    La modestie est au mérite ce que les ombres sont aux figures dans un tableau : elle lui donne de la force et du relief. 

    Dieu est rusé, mais il n'est pas méchant.

       

    C'est le rôle essentiel du professeur d'éveiller la joie de travailler et de connaître.

    L'addition des pouvoirs, c'est la soustraction des responsabilités.

    Le chien a quatre pattes et pourtant il prend un seul chemin. 

    La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
    C'est la théorie qui décide de ce que nous pouvons observer.

    La vanité est le défaut qui cache le plus de vices : l'avarice et même la jalousie ne lui résistent pas. 

    La simplicité n'est-elle pas ce qu'il y a de plus beau ? 

     

    La vie est un mouvement ; plus il y a vie, plus il y a flexibilité ; plus vous êtes fluide plus vous êtes vivant. 

    Le culte de la personnalité reste à mes yeux toujours injustifié. 

    La seule chose absolue dans un monde comme le nôtre, c'est l'humour. 

    La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle. 

    Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur. Le seul vrai garant de la paix est en soi.
    Le mental vit dans un cercle vicieux. Il créé lui-même les problèmes et essaie ensuite de les résoudre.

    Le mot progrès n'aura aucun sens tant qu'il y aura des enfants malheureux.

    Le problème aujourd'hui n'est pas l'énergie atomique, mais le cœur des hommes. 

    Le sort de l'humanité en général sera celui qu'elle méritera. 

    Le vieux (Dieu) ne joue pas aux dés.

    L'environnement, c'est tout ce qui n'est pas moi.

    Les amères leçons du passé doivent être réapprises sans cesse.
    L'escalier de la science est l'échelle de Jacob, il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu.

    L'éternel mystère du monde est son intelligibilité.
    Le nationalisme est une maladie infantile. C'est la rougeole de l'humanité.
    L'homme solitaire pense seul et crée de nouvelles valeurs pour la communauté.

    Ne faites rien contre votre conscience, même si l'Etat vous le demande.

    Rendez les choses aussi simples que possible, mais pas plus simples. 

    Rien n'est jamais entièrement noir. 


    Sachez tirer parti de la période présente.

    Se sacrifier au service de la vie équivaut à une grâce. 

    Si les faits ne correspondent pas à la théorie, changez les faits. 

    Si l'idée n'est pas a priori absurde, elle est sans espoir. 

    Si l'on ne pèche pas du tout contre la raison, on n'arrive généralement à rien.
    Trois choses rafraîchissent le cœur et délivrent du chagrin : l'eau, les fleurs, la beauté féminine.

    Une personne qui n'a jamais commis d'erreurs n'a jamais innové.
    Vous n'êtes pas assez bon pour vous permettre d'être si modeste !

    C'est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu'il en a reçu.

    Peut-être la bicyclette, dans ce monde de machines, était-elle à nos yeux une héritière du cheval ? 


    En apparence, la vie n'a aucun sens, et pourtant, il est impossible qu'il n'y en ait pas un !

    Hasard est le nom que Dieu prend quand il ne veut pas qu'on le reconnaisse. 

    Inventer, c'est penser à côté.

    Je n'ai pas de talents particuliers. Je suis juste passionnément curieux.

    Je n'ai pas échoué, j'ai trouvé dix mille moyens qui ne fonctionnent pas. 

    Je ne dors pas longtemps, mais je dors vite."


    "Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l’homme. Chacun agit non seulement sous une contrainte extérieure, mais aussi d’après une nécessité intérieure.

    "Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue."

    "L'imagination est plus importante que le savoir."

    La façon dont on trouve n’est pas celle dont on prouve."

    "Si ma théorie de la relativité est prouvée, l’Allemagne me revendiquera comme Allemand et la France déclarera que je suis un citoyen du monde. Mais, si ma théorie est fausse, le France dira que je suis un Allemand et l’Allemagne déclarera que je suis un Juif.


    "Nous aurons le destin que nous aurons mérité."

     

     


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  • (Un sage chinois qui a vécu il y a plus de 2500 ans et qui a toujours tellement à nous apprendre !)

     

    Apprends à bien vivre, tu sauras bien mourir.
    Dépasser le but, ce n'est pas l'atteindre.
    Tous les hommes ne peuvent pas être grands, tous peuvent être bons.
    Occupe-toi du soin de prévenir les crimes, pour diminuer le soin de les punir.
    L'homme sans vertu ne trouve dans les richesses que les moyens de satisfaire ses vices.
    On triomphe des mauvaises habitudes plus aisément aujourd'hui que demain.
    Qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour.
    Qui sait obéir saura ensuite commander.
    L'homme supérieur regrette de voir sa vie s'écouler sans laisser après lui des actions dignes d'éloges.
    L'homme supérieur ne s'afflige pas d'être ignoré et méconnu des hommes.
    La modestie dirige l'homme supérieur ; la sincérité et la fidélité lui servent d'accomplissements.
    L'homme supérieur fait de l'équité et de la justice la base de toutes ses actions.
    Hélas ! Je n'ai encore vu personne qui aimât la vertu comme on aime la beauté corporelle.
    L'homme qui ne médite ou ne prévoit pas les choses éloignées, doit éprouver un chagrin prochain.
    Que vos paroles soient sincères et fidèles ; que vos actions soient honorables et dignes.
    Soyez sévères envers vous-mêmes et indulgents envers les autres.
    Si les expressions dont on se sert sont nettes et intelligibles, cela suffit.
    Les principes de conduite étant différents, on ne peut s'aider mutuellement par des conseils.
    Ayez des enseignements pour tout le monde, sans distinction de classes ou de rangs.
    L'homme supérieur se conduit toujours conformément à la droiture et à la vérité.
    Faites-vous un devoir de pratiquer la vertu de l'humanité, et ne l'abandonnez pas.
    La vertu de l'humanité est plus salutaire aux hommes que l'eau et le feu.
    Si la foule déteste quelqu'un, examinez avant de juger.
    On s'égare rarement en s'imposant soi-même des règles sévères.
    Qui est sévère envers lui-même et indulgent envers les autres évite les mécontentements.
    Une impatience capricieuse ruine les plus grands projets.
    Ne cherchez pas à vous immiscer dans les affaires dont vous n'avez pas la charge.
    Il faut satisfaire aux désirs de son cœur, sans toutefois dépasser la mesure.
    Les fautes des hommes sont relatives à l'état de chacun.
    Tant que votre père et votre mère subsistent, ne vous éloignez pas d'eux.
    L'homme supérieur aime à être lent dans ses paroles, mais rapide dans ses actions.
    L'âge de votre père et de votre mère ne doit pas être ignoré de vous ; il doit faire naître en vous, tantôt de la joie, tantôt de la crainte.
    Un homme dépourvu de sincérité et de fidélité est un être incompréhensible à mes yeux.
    Pendant la vie de ses père et mère, il faut leur rendre les devoirs qui leur sont dus.
    Pendant le vivant de votre père, observez avec soin sa volonté ; 
    Après sa mort, ayez toujours les yeux fixés sur ses actions.
    Celui dont la crainte et le respect sont conformes aux lois de la politesse, éloigne de lui la honte.
    Qui ne connaît pas la valeur des paroles des hommes, ne les connaît pas eux-mêmes.
    Lorsqu'on est en deuil de ses père et mère, on doit porter l'expression de sa douleur.
    Les hommes vicieux déguisent leurs fautes sous un certain dehors d'honnêteté.
    Donnez beaucoup d'étendue à vos études, et portez-y une volonté ferme et constante.
    Si, à l'âge de quarante ans on s'attire encore la réprobation, il n'y a plus rien à espérer.
    Qui montre un air grave et austère, est à comparer aux hommes les plus vulgaires.
    L'amour de la sincérité et de la fidélité, sans l'amour de l'étude, a pour défaut la duperie.
    L'amour de la science, sans l'amour de l'étude, a pour défaut l'incertitude ou la perplexité.
    L'amour de l'humanité, sans l'amour de l'étude, a pour défaut l'ignorance ou la stupidité.
    Qui plante la vertu ne doit pas oublier de l'arroser souvent.
    Un mot perd l'affaire ; un homme détermine le sort d'un empire.
    Pour un mot, un homme est réputé sage ; pour un mot, un homme est jugé sot.
    Quand l'oiseau est près de mourir, son chant devient triste ; quand l'homme est près de mourir, ses paroles portent l'empreinte de la vertu.
    L'herbe, si le vent vient à passer, s'incline nécessairement.
    Sous un bon gouvernement, la pauvreté est une honte.
    Le gouvernement, c'est ce qui est juste et droit.
    L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la porte.
    Deux hommes qui suivent des voies différentes ne peuvent se rencontrer.
    Il y a une communication intime entre le ciel et le peuple ; 
    Que ceux qui gouvernent les peuples soient donc attentifs et réservés.
    Un père ne connaît pas les défauts de son fils.
    Pas trop d'isolement ; pas trop de relations ; le juste milieu, voilà la sagesse.
    Le grave défaut est d'avoir des défauts et de ne pas s'efforcer de s'en corriger.
    Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette.
    Quand on peut accomplir sa promesse sans manquer à la justice, il faut tenir sa parole.
    Sans principes communs, ce n'est pas la peine de discuter.
    Appliquez-vous à garder en toute chose le juste milieu.
    Entendre ou lire sans réfléchir est une occupation vaine ; réfléchir sans livre ni maître est dangereux.
    C'est un tort égal de pécher par excès ou par défaut.
    Un homme de bien qui a la bravoure mais qui ignore la justice sera un rebelle.
    La prodigalité conduit à l'arrogance, et la parcimonie à l'avarice.
    L'arrogance est pire que l'avarice.
    Une injustice n'est rien, si on parvient à l'oublier.
    L'attention aux petites choses est l'économie de la vertu.
    Un homme heureux est un homme qui se contente de peu.
    Une petite impatience ruine un grand projet.
    La conscience est la lumière de l'intelligence pour distinguer le bien du mal.
    Le père cache les fautes de son fils, le fils cache les fautes de son père.
    Qu'il ait ou non du talent, chaque père reconnaît toujours son fils pour son fils.
    Agir et mettre en application, voilà le troisième pas de la connaissance.
    Voir et réfléchir sur ce qu'on a vu, voilà le second pas de la connaissance.
    Écouter et choisir entre les avis, voilà le premier pas de la connaissance.


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