• Etre enfin le cœur de Dieu pour toute l'humanté

    « Voyant les foules, il eut pitié d’elles parce qu’elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. » (Mt 9,36)

    Vous savez quand on commence à avoir le cœur de Dieu ? C’est le jour où nous n’arrivons plus à être tristes parce que les autres nous ont traités de travers, nous ont fait du mal, nous ont déçus (ce qui veut dire être tristes pour nous-mêmes, nous plaindre pour nous-mêmes), mais où nous sommes tristes pour les autres parce qu’ils n’ont pas encore trouvé le trésor, le berger qui les attend et qui les aime…

    Le jour où le centre de notre vie, notre trésor, notre passion, c’est la joie de partager avec le plus de personnes possible cet amour réciproque qui va et qui vient à l’infini et qui ne peut plus s’arrêter. Le jour où Jésus a tellement pris notre cœur que nous sentons comme lui cet amour de compassion pour chacun et chacune, pour les foules, pour cette humanité qui nous entoure et qui se sent perdue.

    Le jour où nous sentons bien que trop de gens n’ont pas encore compris la Bonne Nouvelle, mais surtout pas pour nous sentir meilleurs que les autres et les juger, car c’est comme cela que nous, les chrétiens, nous avons souvent détruit l’Eglise de nos propres mains et éloigné le monde de la miséricorde infinie de Dieu… Car si nous avons eu la chance de rencontrer des personnes exceptionnelles qui ont illuminé notre chemin, n’est-ce pas maintenant pour en faire autant avec tout le monde jusqu’à la fin de nos jours ? Avoir les sentiments de Jésus, un homme-Dieu qui ne sait pas faire autre chose que de se pencher de tout son être sur chaque homme et chaque femme qui n’a pas encore trouvé complètement la lumière et de donner sa vie pour lui ou pour elle, au lieu de se fâcher et de vouloir se retourner contre toutes ces personnes qui ont refusé de l’accueillir. Un Dieu qui aime encore plus ceux qui ne savent pas ou qui ne veulent pas l’aimer, mais pas comme un devoir, parce qu’il est Dieu et qu’il doit donner l’exemple, comme on imagine parfois nos devoirs de religion. Non, le message de Jésus est un message d’amour total qui peut prendre tout notre être si nous nous laissons faire et alors nous vivons pour toujours pour les autres, non pas parce qu’on nous a commandé de le faire, mais parce que c’est devenu notre vraie nature et que nous ne pouvons plus faire autrement… 


  • Commentaires

    1
    Hayat Fallah
    Lundi 19 Août 2019 à 15:41
    Cet amour de Jésus qui peut prendre tout notre être "si nous nous laissons faire"... Le hic c'est que nous mettons parfois des années avant de nous laisser faire, disons plutôt que nous apprenons petit à petit à nous laisser faire jusqu'à avoir les mêmes sentiments de Jésus...Peut-être pas toujours mais le plus possible.
    2
    Hayat Fallah
    Lundi 19 Août 2019 à 16:16
    Et bienheureux sommes nous si nous arrivons à ne plus être tristes pour nous mêmes mais pour ceux qui n'ont pas encore trouvé Celui qui les aime.. Ou qui l'ont perdu...Qui souffrent tellement qu'ils n'arrivent plus à Le voir...
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