• Il y a quelque chose d’incroyable dans l’homme, en chacun de nous. De tout notre être nous désirons l’unité, l’unité à l’intérieur de nous-mêmes bien sûr, mais aussi l’unité avec les autres, et en même temps nous avons peur de cette unité, nous faisons tout ou presque comme si voulions lui échapper.

    L’Europe unie, les Nations Unies sont certainement mieux qu’une troisième guerre mondiale, mais quand il s’agit de faire beaucoup de pas concrets vers cette unité, nous devenons méfiants, sceptiques, comme si cette unité allait nous enlever quelque chose, nous priver d’une part de nous-mêmes.

    Chacun de nous arrive en ce monde comme une petite semence toute fragile. Cette pauvre semence se sent bien faible pour affronter la société qui la menace et en même temps elle est heureuse de se retrouver en société, alors il se passe en chacun de nous comme une bataille terrible entre cette méfiance et cette confiance qui veulent chacune prendre le dessus.

    Si la méfiance prend le dessus, si chaque personne est un adversaire ou un ennemi en puissance, nous allons construire autour de nous une grande tour de pierres ou de ciment ou de béton armé pour nous défendre. Nous resterons toujours vulnérables, mais les murs de notre tour grandiront au fil des jours et des expériences qui nous apprennent chaque fois un peu mieux comment nous mettre à l’abri de toutes ces attaques. Nous finirons peut-être notre vie un peu plus tranquilles, au moins extérieurement, mais notre petite semence n’aura pas beaucoup grandi et sera complètement desséchée à la fin : c’est cela notre idéal de vie ?

    Si c’est au contraire la confiance qui prend le dessus, nous allons nous lancer dans l’aventure de l’autre, faire connaissance, écouter, comprendre, accueillir, souffrir et nous réjouir ensemble. A certains moments nous serons tellement occupés à pénétrer dans cette relation toujours nouvelle avec l’autre que nous nous sentirons parfois perdus. A vivre toujours en contact avec les autres on peut avoir parfois l’impression de perdre sa personnalité. Et alors la tentation est grande de revenir à la tour de défense. Quel dommage ce serait, car c’est justement maintenant que va se forger notre vraie personnalité. La semence qui se nourrit de terre et d’eau, de substances naturelles et de soleil va se transformer complètement, elle va mettre des racines, elle va sortir de terre, germer et devenir une plante, un arbre qui donnera bientôt des bourgeons, puis des fleurs et des fruits, ou qui se couvrira de feuilles.

    On ne garde pas sa personnalité, ce serait comme vouloir rester pour toujours une petite semence, mais on la fait grandir, se développer, se transformer. Et l’on a peu à peu la surprise de se sentir de plus en plus soi-même, mais c’est un soi-même enrichi de toute la bonne terre des autres. Mais si je suis un pommier je resterai un pommier, la bonne terre dans laquelle je me plonge au contact des autres ne fera jamais de moi un olivier. Pourquoi cette peur de ne pas être soi-même, au moment même où j’allais enfin le devenir ?

    Combien l’humanité serait différente si c’était la confiance qui gagnait la bataille ! La confiance que cette unité à construire, avec intelligence et sagesse bien sûr, pas n’importe comment ou avec n’importe qui, n’importe quand, va nous amener à bon port. Il faut discerner tout de même ce qui va faire réellement grandir notre semence, mais en même temps sans trop nous préoccuper. Si nous sommes occupés à aider l’autre à faire grandir la sienne, ce sera l’autre lui-même qui nous aidera. Unité dans la réciprocité, bien loin évidemment de cette fusion dont nous parlions l’autre jour où quelqu’un se sert d’une fausse unité pour ses propres intérêts et pour dominer les autres. Cela vaut la peine de vivre une vie pour essayer, même si l’on sait bien que tout n’est pas blanc ou noir. Chaque jour nous devrons réapprendre à trouver notre chemin.


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  • Vraiment, depuis hier soir je me sens fâché et fatigué à la fois. Cela ne m’arrive pas souvent, mais je suis excédé par certains propos qu’on entend maintenant dans notre société française ou occidentale comme si ça allait de soi.

    Qui  est le coupable dans l’affaire ? Cet excellent professeur universitaire qui m’a indirectement provoqué ? Sans doute. Mais ce n’est pas à lui que j’en veux, il est une victime comme tout le monde.

    Mr  Dominique Rousseau était interviewé en direct hier soir sur un site internet sur son livre « Radicaliser la démocratie » (qui vient de paraître aux Editions du Seuil).  Il a dit des choses très intéressantes et sensées. Par exemple que l’avenir de la démocratie, la véritable démocratie sera dans la délibération (inventer les espaces où les gens puissent parler, s’exprimer, se disputer...) Le vote, comme le suffrage universel serait seulement une apparence de démocratie qui fait finalement « fusionner » les gens « dans le corps du chef. » Il y a là toute une recherche passionnante à faire.

    Mais là où je me révolte c’est dans les bases de référence du discours de notre professeur. Si j’ai bien retenu ses propos, voilà le cœur de son raisonnement : toute fusion est dangereuse. Notre vision traditionnelle de la famille, par exemple, où l’homme et la femme ne ferait « qu’un » est dangereuse. Si vous fusionnez, dit-il, c’est au profit de quelqu’un. Autrement dit, lorsque deux personnes fusionnent il y en a un qui en profite pour dominer ou écraser l’autre... Il faudrait donc préférer « l’écart » à la fusion, la « dispute » au vote de consentement (car « de la dispute vient le bien commun »).

    Si vous vous en souvenez, cela touche exactement le discours que nous faisions dans cette rubrique sur dépendance, indépendance et interdépendance. C’est très beau de dépasser la fusion si cette fusion est la domination d’une personne par une autre, mais l’écart et la dispute deviendraient un but en soi ? J’espère que l’homme est capable tout de même d’un idéal un peu plus fascinant !

    Tout le problème vient de la conception qu’on a de l’unité. « Père que tous soient un. », avait dit Jésus. Les chrétiens ont voulu mettre en pratique cette unité et ils ont malheureusement en grande partie échoué. Des hommes d’Eglise se sont servis de cette « unité » pour dominer ou asservir le peuple et le peuple s’est révolté. Le peuple ne croit plus en l’unité. Des hommes (et des femmes aussi, mais surtout des hommes) se sont servis de cette « unité » pour asservir les femmes, et les jeunes des nouvelles générations, dans leur grande majorité, n’ont plus envie de se marier.

    Alors contre qui je suis fâché ? Contre moi-même, contre nous chrétiens, contre notre Eglise. Nous avions un trésor extraordinaire mais nous nous en sommes si mal servis que cela a fait l’effet contraire.

    Imaginons qu’il y ait eu tellement d’accidents de voitures, de trains ou d’avions que les hommes aient décidé finalement de revenir à la marche à pied ou aux voyages à cheval ou en diligence (ou au moins en bicyclette pour garder quelques acquis du monde moderne). C’est une supposition bien ridicule. C’est vrai qu’il y a des gens traumatisés par les catastrophes que l’on voit de temps en temps à la télévision. Il ya des gens qui refusent, aujourd’hui encore, de monter dans un avion : mais on considère qu’ils ont sans doute des problèmes au niveau psychologique.

    Eh bien, c’est exactement ce qui se passe avec l’unité. L’unité est la plus grande découverte de l’histoire de l’humanité, mais on en a fait jusqu’à présent tellement d’accidents qu’on ne croit pratiquement plus à la possibilité de sa réalisation ! Il est peut-être temps de se réveiller, d’aller voir si on ne peut pas faire quand même quelque chose avant qu’il ne soit trop tard, avant que l’humanité soit morte de conflits ou d’ennui...

    Nous reviendrons bientôt sur ce sujet : c’est peut-être le cœur de notre blog : à bientôt !

     


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  • On nous parle d’une véritable guerre prête à éclater en France entre les partisans de la laïcité et les partisans de la religion. Je sais qu’on ne va pas résoudre toute cette problématique sensible en quelques lignes un peu superficielles, mais je voudrais tout de même rappeler une ou deux vérités.
    La première c’est que nous, chrétiens, avons commis beaucoup d’abus au cours des siècles, abus de pouvoir, de jugement ou autres et nous devons comprendre qu’il était temps sans doute que s’élèvent des voix pour une convivialité réelle dans la tolérance et la liberté que notre société «chrétienne » n’avait pas réussi à construire. Alors que le message chrétien devrait inspirer la confiance, nous devons reconnaître que nous avons inspiré beaucoup de méfiance à un tas de gens et nous devons bien réfléchir aux conséquences méritées de certaines de nos actions ou attitudes malheureuses. Nous devons admettre que nous avons besoin de la laïcité comme base de relation sociale capable d’éviter certains conflits, abus de pouvoir ou confusion entre le politique et le religieux, etc.
    Mais si la laïcité s’est imposée au cours des derniers siècles comme une valeur capable d’empêcher certains abus, il ne s’agit pas qu’elle tombe elle-même dans les mêmes abus. C’est la laïcité qui veut maintenant dominer le monde et imposer sa dictature ? Elle voudrait réduire, disent certains, la religion au cercle de la vie privée ? On sombre là aussi dans un ridicule sans fin. On va bientôt reléguer le sport ou la vie artistique au domaine privé parce qu’ils gênent parfois la vie publique ? On aurait dû reléguer sans doute Mère Térésa dans les murs de son couvent où elle aurait pu prier toute la journée pour les pauvres en train de mourir sur les trottoirs de Calcutta, au lieu de déranger l’ordre public en empêchant ces pauvres de mourir tout seuls comme des bêtes au milieu de la rue ? Mais est-ce que ces gens qui parlent de confiner les « religions » à la maison savent ce qu’ils disent ? Ils veulent que les chrétiens ou les musulmans deviennent tous schizophrènes, avec une vie de belles relations d’amour évangélique, par exemple, à la maison et puis une double vie dans la rue et au travail où ils se mettraient tout à coup à voler, à tricher puisque leurs principes religieux ne peuvent plus s’appliquer en public ? On est en plein délire !
    Pour ne pas être trop long aujourd’hui, je voudrais simplement dire quel est mon rêve. C’est sans doute une utopie, mais si vous trouvez mieux vous me le direz. Je continue à croire que notre monde guérira lorsque toutes les valeurs quelles qu’elles soient, sociales, politiques, spirituelles, humaines tout simplement, sauront s’harmoniser ensemble. La laïcité est une valeur et la religion est une valeur, indépendamment de tous les détournements que chacun de nous en fait peut-être chaque jour lorsqu’on commence à se servir de ces valeurs pour ses propres intérêts, lorsqu’on se sert de la laïcité ou de la religion pour asservir l’autre au lieu de le servir.
    La société n’a d’avenir que si tous les citoyens d’un pays, tous les citoyens du monde prennent conscience qu’ils sont là pour se servir et s’entraider mutuellement : si telle n’est pas la base de notre vie sur terre, au delà de nos convictions philosophiques, idéologiques ou religieuses, notre monde va tout simplement vers un suicide collectif. Alors, pour résumer par une sorte de caricature provocatrice, je pense que la solution de notre problème est que la « religion » comprenne qu’elle doit se mettre sincèrement au service de la « laïcité » et que la « laïcité » comprenne qu’elle est là pour aider la « religion » à s’harmoniser avec la société ! Vous pensez que c’est moi maintenant qui délire ?
    Chacun a sa conscience, je pense que c’est là aussi une valeur incontournable. Mon ami, mon frère, ma sœur se sentent avant tout laïques, je dois non seulement les respecter (ce qui est un minimum, pour personnes qui veulent peut-être rester seules enfermées tranquilles chez elles), mais les accepter tels qu’ils sont et tels qu’ils veulent être pour m’harmoniser avec eux. Ces amis, frères ou sœurs se sentent plutôt « religieux » (même si moi, qui suis chrétien je n’aime pas beaucoup ce mot, mais gardons-le pour l’instant pour finir notre raisonnement), alors, si je veux sincèrement vivre avec eux et construire ensemble une société plus harmonieuse, je dois les aider à vivre leur esprit de « religieux » en harmonie avec tous les autres. La laïcité n’a pas d’avenir sans la religion ou, pire encore contre la religion. La religion n’a pas d’avenir contre la laïcité. Encore une fois, comme le dit le titre de notre rubrique, les grandes valeurs de l’humanité n’ont de sens que dans l’harmonie et l’interdépendance. La laïcité et la religion ont besoin l’une de l’autre. La laïcité et la religion doivent découvrir qu’elles sont interdépendantes ou bien nous avons devant nous des jours bien sombres qui nous attendent.
    En fin de compte nous avons tous besoin les uns des autres, nous ne pouvons vivre sans les autres, nous ne pouvons pas construire une société harmonieuse sans les autres, tous les autres. Il ne s’agit pas ici d’être d’accord avec l’autre, ni d’avoir les mêmes passions, idées ou croyances. Je n’aime peut-être pas le sport ni certains types de musique, mais je dois bien m’entendre avec ceux qui en sont passionnés. L’interdépendance est une question de vie ou de mort du tissu social. Mais cela va nous conduire à une dernière conclusion peut-être choquante pour certains : la définition de la laïcité comme séparation de l’Eglise et de l’Etat ou même de la religion et de l’Etat, avec les principes d’impartialité et de neutralité qui y sont liés, doit être revue si on ne veut pas s’enterrer dans un dialogue de sourds. Je crois qu’il faudrait remplacer « séparation » par « distinction », distinction des rôles selon le temps et l’espace. J’ouvre là un nouveau chapitre qui demandera certainement beaucoup d’autres articles et commentaires : qu’en pensez-vous ?


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  • Lorsque j’étais enfant puis adolescent, la plupart des pays africains ont acquis leur indépendance. Beaucoup de gens comme mon père, sans doute intellectuel un peu naïf, avaient encore sincèrement la nostalgie de l’époque des colonies, l’époque qui avait permis, pensaient-ils, d’apporter la « civilisation » à tous ces gens...

    Avec le recul de l’histoire, on a pu se rendre compte de toutes les injustices subies par tous ces peuples sous le couvert justement d’une certaine idée de la « civilisation ». Je ne pense pas qu’il soit besoin aujourd’hui de revenir sur ce point. C’est tellement beau lorsqu’une nation peut enfin prendre ses propres responsabilités, décider de son avenir, sans qu’on lui impose de l’extérieur la marche à suivre. La plupart des pays fêtent aujourd’hui leur « fête de l’Indépendance » comme fête nationale, avec tous les fastes qui s’imposent.

    Pour ne pas rester naïfs, on sait très bien, malheureusement, que cette indépendance est souvent bien fragile, que les grandes puissances ou les multinationales économiques ont réussi à trouver de nouvelles manières d’exploiter les nations les plus faibles et de leur dicter dans quelle direction avancer sans qu’elles puissent vraiment protester. Nous en reparlerons plus tard, c’est un sujet tellement important pour l’avenir de l’humanité.

    Mais je voudrais revenir aujourd’hui sur un point de base qui me semble plus important encore et dont on ne parle que si rarement : l’indépendance est une belle et grande chose, un idéal auquel parvenir un jour le plus possible, mais après ? L’indépendance peut-elle être un but en soi, une conquête définitive ?

    Chaque pays est sans doute comme un adolescent qui doit un jour apprendre à se débrouiller dans la vie sans toujours avoir besoin de ses parents. Ce passage de l’adolescence à l’âge adulte est souvent délicat, surtout si les parents le compliquent, mais tôt ou tard advient l’autonomie désirée. Autonomie ne veut pas dire que notre jeune homme ou notre jeune fille se retrouve soudain tout seul, perdu au milieu de la jungle sociale. D’abord notre jeune apprend  à tisser des liens avec ses semblables, il s’éprend d’amitié ou d’amour pour d’autres jeunes comme lui avec lesquels il peut se sentir en confiance et découvrir la vie. Puis, peu à peu, il trouve même un nouveau rapport avec ses parents et les autres générations qu’il côtoie. Si tout s’est bien passé, il se sentira finalement à l’aise avec tout le monde, sans complexe. C’est le jeu de l’humanité, ce jeu de la réciprocité où l’on grandit en accueillant et en donnant à son tour...

    Aucun jeune n’aurait l’idée de fêter le jour de son indépendance, le jour où il aurait quitté par exemple ses parents pour se jeter tout seul dans l’aventure de la vie (ou alors c’est que sa famille était pour lui comme une prison). Ce dont on se souvient plutôt ce sont les dates de nos plus belles rencontres, le jour où j’ai connu tel ou tel ami ou amie, le jour de notre mariage, le jour où j’ai commencé ce travail qui allait remplir toute ma vie, le jour où je suis entré dans cette association qui a donné un sens à tout ce que je cherchais jusque là, le jour où j’ai pu faire un voyage dans un pays de rêve...

    Pourquoi n’en va-t-il pas de même pour une nation, un pays, un peuple ? Pourquoi le jour de l’indépendance serait-il si important ? C’est sans doute justement parce que ce pauvre peuple était auparavant humilié, écrasé, comme dans une véritable prison. On ne va pas lui refuser cette joie de se sentir enfin libre. Mais ce pays sait très bien que sa véritable croissance va se faire par les rencontres et les amitiés avec d’autres peuples. C’était évident autrefois et cela le deviendra toujours plus avec la mondialisation, les relations internationales de plus en plus complexes. L’avenir de l’humanité ne peut pas être dans l’indépendance des peuples, même si c’est là une étape importante et nécessaire. L’avenir de l’humanité ne peut être que dans l’interdépendance, des liens d’amitié réelle, concrète et sincère entre les peuples. L’idéal de l’indépendance continuera à produire des guerres tant qu’un pays ne se sentira pas indépendant.

    L’idéal de l’interdépendance sincère sera le seul moyen d’ôter la peur du cœur des nations, cette peur qui guide encore la plus grande partie de notre politique et qui empêche de faire des calculs constructifs pour l’avenir. L’unité des pays européens est partie d’un sursaut de sagesse au lendemain de la deuxième guerre mondiale, elle a permis de faire bien des pas en avant, mais cette Europe est bien frileuse encore, bien divisée à l’intérieur d’elle-même par tellement de peurs, déclarées ou non. Et surtout notre Europe est encore tellement égoïste : elle laisse au moins les individus ou les associations prendre l’initiative de ces rencontres sincères avec les autres peuples qui sont encore tellement loin de nous, mais combien y a-t-il encore d’hypocrisie dans nos gouvernements qui font semblant d’aider pour pouvoir mieux vendre leurs armes, au lieu de chercher à créer une véritable mentalité de confiance réciproque entre les peuples. Cette rubrique n’en est qu’à ses premiers balbutiements, mais quelle joie ce serait pour nous de rencontrer toujours plus de gens qui croient vraiment que seule l’interdépendance nous sauvera, celle de la réciprocité ou personne n’essaye de dominer l’autre ou de l’exploiter, mais seulement de l’aider de tout son cœur quand il est dans le besoin en sachant bien que l’autre en fera de même le jour où ce sera notre pays qui sera à son tour dans le besoin. Utopie ? Sans doute !  Vous avez une autre solution meilleure ?

     


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