• Le paradis de Paulo Coelho

    [Certains lecteurs sont peut-être étonnés que je parle du « paradis » de Paulo Coelho. Ce n’est pas un saint, que l’on sache, ni même un grand sage comme Gandhi. Certains lui reprochent certaines tendances du genre New Age qui ne plaisent certainement pas à tout le monde. Et pourtant combien de sagesse dans ses écrits, sans être obligés d’être d’accord avec tout ce qu’il nous dit. Mais je crois qu’au fond tout homme porte en lui un morceau de paradis. Nous venons du paradis et nous y retournerons. Il suffit de penser que chaque homme est un trésor en lui-même, un trésor unique, peut-être caché sous la poussière ou la cendre, mais malheureusement « les hommes ne croient pas aux trésors », comme Paulo Coelho le dit lui-même. Reprenons ici simplement quelques-unes de ses phrases, telles que publiées au début du mois dans notre rubrique « Des mots pour de bon » et laissons-nous surprendre et entraîner.]

     

     

    Il y a une grande vérité en ce monde : qui que tu sois et quoi que tu fasses, lorsque tu veux vraiment quelque chose, c'est que ce désir est né dans l'Âme de l'Univers. 


    À la vérité, les choses ne révélaient rien par elles-mêmes ; c'étaient les gens qui, en observant les choses, découvraient la façon de pénétrer l'Âme du monde.  

     

    Dans la vie, tout est signe.  

     

    Chaque jour porte en lui l'Éternité. 

    Quand nous avons de grands trésors sous les yeux, nous ne nous en apercevons jamais. Et sais-tu pourquoi ? Parce que les hommes ne croient pas aux trésors.  

     

    Nous sommes notre plus grande surprise. 

     

    L’écrivain, comme l’artiste, est toujours quelqu’un qui sait s’arrêter, au milieu de la confusion et du tourbillon dans lequel nous vivons. Ils sont comme un phare au milieu de la nuit, une oasis où il fait bon se reposer, se désaltérer et reprendre des forces avant de continuer son chemin.

    Paulo Coelho a un sens extraordinaire de la surprise et de l’émerveillement et il nous le transmet. Avec lui rien n’est banal. Tout a un sens en soi-même et au-delà et au fond de soi-même. Car chaque être, comme chaque homme aussi, est en relation avec tout l’univers, qu’il en soit conscient ou non, et combien il a à gagner à s’en rendre compte finalement.

    Mais, pour en rester aux limites d’un article de blog, je voudrais m’arrêter sur un mot qui m’a frappé, en parcourant les citations de notre ami, c’est le mot « rêve ».

     

     

    C'est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante. 

     

    Les rêves donnent du travail.

     

    Ce qui existe, ce sont les échecs. Personne n'y échappe. Aussi vaut-il mieux perdre quelques combats en luttant pour ses rêves que d'être battu sans seulement savoir pour quoi on lutte. 

     

    L'univers nous aide toujours à nous battre pour nos rêves, si bêtes qu'ils puissent paraître.

     

    Parce que ce sont nos rêves, et nous sommes seuls à savoir combien il nous a coûté de les rêver. 

     

    N’êtes-vous pas fascinés comme moi par cet appel au rêve ? Quelle mauvaise idée nous avons normalement des rêves : moment inutiles et complètement en dehors de la vie normale et concrète, fuite de la réalité, refuge pour ceux qui ne sont pas capables d’affronter la vie… Et pourtant, n’avons-nous pas cité déjà dans notre blog la fameuse phrase de Martin Luther King : « J’ai un rêve » (« I have a dream ») On peut avoir des rêves justement qui nous font sortir de la routine, de l’esclavage, de la médiocrité et qui attirent finalement l’humanité vers le haut, vers le progrès, vers plus de justice et d’harmonie entre les hommes. Car celui qui veut transformer notre monde, doit d’abord rêver de le faire, avant de décider comment réaliser concrètement son rêve. Oui, nous avons besoin chaque jour de rêver un peu plus. C’est pour cela que l’art, musique, peinture, poésie, toutes les formes d’art, est toujours une sorte de rêve éveillé qui nous transforme de l’intérieur si nous nous laissons pénétrer véritablement par lui. Alors on peut « se battre » pour des rêves qui en vaillent la peine, comme le dit Paulo Coelho. Comme il est beau de rêver d’abord à une humanité plus belle, plus unie, avant même de comprendre comment ce rêve va se réaliser ! Mais si nous ne sommes même plus capables de rêver un peu chaque jour, nous finirons sans doute par être envahis totalement par un désespoir sans remède.

     

     

     

     

     

     

     


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