• Les mots de janvier: Djalal ed Din Rumi

    (mystique musulman persan du XIIIe siècle)

     

     

     

     
     

     

     
     

    Il y a une voix qui n'utilise pas les mots. 
    Écoute !

     

    Ou bien parais tel que tu es, ou bien sois tel que tu parais.

     

    Hier, j'étais intelligent et je voulais changer le monde. Aujourd'hui, je suis sage et je me change moi-même.

     

    La femme est le rayon de la lumière divine.

     

    "Cache tes (bonnes) actions non seulement aux yeux des autres, mais aussi à tes propres yeux, afin qu'elles puissent être en sécurité loin du mauvais œil" 

     

    Le passé et le futur n'existent qu'en relation avec toi ;
    tous deux ne sont qu'un, c'est toi qui penses qu'ils sont deux.

     

    Ne reste que parmi les amoureux, des autres éloigne-toi.

     

    Bien que ta flamme embrase le monde,
    Le feu meurt par la compagnie des cendres.

     

    Ainsi l'être humain est une auberge.
    Chaque matin, un nouvel arrivant.
    Une joie, un découragement, une méchanceté,
    une conscience passagère se présente,
    comme un hôte qu'on n'attendait pas.
    Accueille-les tous de bon cœur !
    Même si c'est une foule de chagrins
    qui saccage tout dans ta maison,
    et la vide de ses meubles,
    traite chaque invité avec honneur.
    Il fait peut-être de la place en toi pour de nouveaux plaisirs.
    L'idée noire, la honte, la malice,
    accueille-les à ta porte avec le sourire
    et invite-les à entrer.
    Soit reconnaissant à tous ceux qui viennent
    car chacun est un guide

    qui t'est envoyé de l'au-delà.

     

    Leila n’est pas si belle que ça ! Dans notre ville, il en est des milliers qui la surpassent en beauté et en raffinement. »
    Medjoun répondit :
    « L‘apparence est une cruche. La beauté est le vin. Dieu m’offre du vin sous cette apparence. A vous, il offre du vinaigre dans la même cruche afin que vous abandonniez l’amour des apparences. La main de Dieu dispense le poison et le miel dans la même cruche. La cruche est bien visible mais, pour les aveugles, le vin n’existe pas. »

     

    O jour, lève-toi ! des atomes dansent,
    Les âmes, éperdues d’extase, dansent :
    A l’oreille, je te dirai où entraîne la danse.
    Tous les atomes dans l’air et dans le désert,
    Sache-le bien sont tels des insensés.
    Chaque atome, heureux ou misérable
    Est épris de ce soleil dont rien ne peut être dit.

     

    Un imitateur est comme un sourd. Il vit dans le plaisir et dans la joie sans savoir ce que sont le plaisir et la joie. La lumière du maître se reflète dans son cœur. La joie du disciple dérive de celle du maître. Ceux qui croient que cet état leur est propre sont comme un panier sur l'eau. Quand on le sort de l'eau, il se rend compte que l'eau appartient à la rivière.

     

    Tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais déjà trouvé.

     

    Nous sommes comme une flûte qui, dans un seul mode, s'accorde avec deux cents religions.

     

    Volé
    Un homme menait son bélier sur un chemin en le tenant par une bride. Des voleurs, arrivant par derrière, coupèrent la bride et emportèrent l’animal. Quand il s’aperçut de sa disparition, l’homme se mit à chercher de tous côtés. Il trouva un homme en train de se lamenter au bord d’un puits. 
    « Que t’arrive-t-il ? demanda-t-il.
    -Mon sac plein d’or vient de tomber dans le puits. Si tu parviens à le récupérer, je te donnerai un cinquième, c’est-à-dire vingt pièces d’or ! »
    L’homme se dit :
    « Cette somme est exactement la valeur du bélier que j’ai perdu. J’ai perdu un bélier mais Dieu m’offre un chameau ! »
    Il se déshabilla et descendit dans le puits tandis que l’autre filait en emportant ses vêtements !
    Le voleur avide apparaît devant toi à chaque instant sous une nouvelle image.

     

    " Je viens de cette âme qui est à l'origine de toutes les âmes Je suis de cette ville qui est la ville de ceux qui sont sans ville Le chemin de cette ville n'a pas de fin Va, perds tout ce que tu as, C'est cela qui est le tout. "

     

    Ta tâche n'est pas de chercher l'amour, mais simplement de chercher et trouver tous les obstacles que tu as construits contre l'amour.

     

    "Le chasseur et l'oiseau"
    Il te manque la fidélité du cœur ! dit l’oiseau. Si tu es amical, nombreux seront tes amis. Si la brebis s’éloigne du troupeau, c’est une occasion pour le loup. Même si tu t’es gardé du loup, ne te crois pas en sécurité si tu n’es pas entouré d’amis. Si les murs n’étaient pas amis les uns des autres, aucune maison n’aurait de toit. Si la plume n’était pas l’amie du papier, aucune parole ne serait transmise.

    La blessure est le lieu par où la Lumière entre en vous. La blessure est l'endroit où la Lumière entre en vous.

     

    Sur une île verdoyante, une vache vivait dans la solitude. Elle y paissait jusqu’à la tombée de la nuit et engraissait ainsi chaque jour. La nuit, ne voyant plus l’herbe, elle s’inquiétait de ce qu’elle allait manger le lendemain et cette inquiétude la rendait aussi maigre qu’une plume. A l’aube, la prairie reverdissait et elle se remettait à paître avec son appétit bovin jusqu’au coucher du soleil. Elle était de nouveau grasse et pleine de force. Mais, la nuit suivante, elle recommençait à se lamenter et à maigrir.
    Le temps avait beau s’écouler, jamais il ne lui venait à l’esprit que, la prairie ne diminuant pas, il n’y avait guère lieu de s’inquiéter de la sorte.
    Ton ego est cette vache et l’île, c’est l'univers. La crainte du lendemain rend la vache maigre. Ne t’occupe pas du futur. Mieux vaut regarder le présent. Tu manges depuis des années et les dons de Dieu n’ont jamais pour autant diminué.

     

    [Citations tirées de babelio.com]

     

     

     

     

     

     


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