• Marc: conclusion du fond du cœur

    Après tous ces longs mois de voyage dans l’Evangile de Marc, et avant de passer maintenant à celui de Matthieu, je me demandais quoi écrire en conclusion, en essayant d’être très bref, mais en disant vraiment comment ce « voyage » a été tellement important pour moi.

    Quand je me suis lancé un jour dans les profondeurs de Marc, je ne m’imaginais absolument pas ce qui m’attendait. Je considérais au fond les quelques pages de Marc (seize chapitres seulement au total) comme le plus pauvre des Evangiles, qui se retrouve presque identique en Matthieu et Luc, mais sans les Béatitudes de Matthieu, ni l’Evangile de l’enfance de Jésus de Luc, pour ne citer que quelques exemples, ni toute la lumière extraordinaire de Jean.

    J’ai honte aujourd’hui d’avoir eu de telles pensées si superficielles. Comme si un Evangile pouvait être pauvre, comme si la Parole de Dieu n’était pas de toute façon toujours la Parole de Dieu, avec sa puissance infinie ! Puis j’ai essayé de me laisser surprendre et émerveiller au fil des jours et de ces découvertes que j’ai partagées avec mes lecteurs.

    Je dois vraiment dire aujourd’hui que ces quelques pages m’ont transformé complètement. Elles m’ont donné par exemple un courage nouveau lorsque j’ai vu l’insistance de Marc à montrer que les apôtres, et Pierre en particulier, n’avaient rien compris au départ au message de Jésus : alors pourquoi tous ces jugements sur nous-mêmes et nos frères et sœurs à la suite du Christ, à nous arrêter sur nos propres faiblesses et les faiblesses des autres ?

    Jésus savait bien, avant de se lancer au milieu des hommes, que nous n’aurions pas compris grand-chose à son message. Mais il savait aussi qu’en mettant en pratique ses conseils, en le laissant vivre en nous et au milieu de nous, nous pourrions, nous aussi, entrer avec lui au Paradis dès notre vie sur cette terre. Car chaque phrase de cet Evangile est une porte ouverte sur le Paradis qui nous attend !

    « Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait : ‘Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle.’ » (1, 14-15)

    « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs. » (2, 17) 

    « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. » (3,34-35)

    « Nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. » (4,27)

    « Ne crains pas. Crois seulement. » (5, 36)

    « Confiance ! C’est moi ; n’ayez pas peur ! » (6, 50)

    « Jésus lui dit : ‘Effata !’, c’est-à-dire : ‘Ouvre-toi !’ » (7,34)

    « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix, et qu’il me suive. » (8,34) 

    « Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé. » (9,37)

    « Posant son regard sur lui, Jésus se mit à l’aimer. » (10,21)             

    « Tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez déjà reçu, cela vous sera accordé. » (Mc 11,24)

    « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. » (Mc 12,27)

    « Mais il faut d’abord que la Bonne nouvelle soit proclamée à toutes les nations. » (Mc 13,10)

    « Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit et le leur donna, en disant : ‘Prenez, ceci est mon corps.’ » (14,22)

    « A trois heures, Jésus cria d’une voix forte : ‘Eloï, Eloï, lama sabactani ?’, ce qui veut dire : ‘Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?’ » (Mc 15,34)

    « N’ayez pas peur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité, il n’est pas ici. » (Mc 16, 6)

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Hayat Fallah
    Mardi 7 Novembre 2017 à 12:02
    Mc 2,17 m'enchante !
    3, 34-35 me remet sur les rails...la 6, 50 me donne force et espérance ...la 10,21 me donne la chair de poule : quelle émotion et quelle joie de sentir le regard de Dieu sur soi ...la 14, 22 me remplit de gratitude et me pousse à me donner corps et âme au service des autres...et la 15,34 est mon trésor à moi
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