• « Si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c’est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. » (Lc 7,47)

    Est-ce que vous remarquez comme moi que ces deux petites phrases prises à la lettre, l’une après l’autre, semblent presque se contredire ? Jésus aurait pardonné à la pécheresse « à cause de son grand amour », on le comprend très bien dans le récit de Luc. Mais la deuxième phrase nous parle de quelqu’un qui montre son amour après avoir reçu le pardon, petit ou grand. Alors que penser ? L’amour doit précéder le pardon ou le pardon doit précéder l’amour ?

    Ces questions c’est celles que nous nous posons souvent quand nous regardons nos relations humaines ou nos relations avec Dieu comme un commerce d’intérêt, comme une sorte de chantage. S’il me pardonne, je l’aimerai, ou bien s’il m’aime je lui pardonnerai. C’est comme ça que bien souvent nous raisonnons dans nos pauvres cœurs soupçonneux ou égoïstes. Jésus va nous pousser ici à faire un saut de qualité qui va changer notre vie.

    Il ne veut pas que nos relations entre nous ou avec Lui soient cette sorte de commerce d’intérêt. Il veut nous libérer et nous faire voler pour toujours. Il veut nous donner son cœur qui est toujours libre d’aimer. Car Dieu n’attend pas notre amour pour nous pardonner, il n’a pas attendu que l’humanité se convertisse pour descendre nous donner sa vie sur la terre. Il est descendu parce qu’il voulait nous sauver, sans attendre de savoir à l’avance si nous allions répondre à son amour et à son pardon : confiance totale, à priori !

    Si nous voulons entrer dans la dynamique de l’amour qui se vit au cœur de la Trinité, nous allons apprendre peu à peu à faire comme Dieu, à être en quelque sorte Dieu pour les autres, ou tout simplement à le laisser prendre complètement notre cœur et à le faire déborder sur les gens qui nous entourent. Là où nous ne trouvons pas l’amour, nous allons commencer à mettre le pardon, et l’amour va naître chez l’autre tout seul comme une conséquence naturelle.

    Et là où nous ne trouvons pas le pardon, nous allons mettre l’amour, et le pardon va nous arriver encore tout seul comme une conséquence logique et toute simple. Être disciple de Jésus, c’est nous jeter à l’eau sans condition, aimer et pardonner sans cesse, même quand cela peut sembler injuste, parce que les autres profitent de nous. Mais si nous ne revenons pas en arrière les autres finiront par se laisser émouvoir par notre amour qui est devenu sans limites.

    Et si nous avons décidé un jour de suivre Jésus de tout notre cœur, n’est-ce pas parce que nous avons trouvé nous-mêmes de saintes personnes qui nous ont montré le chemin, qui nous ont ouvert la porte du ciel, alors que nous avions encore peur d’aimer ? Alors pourquoi ne pas donner aux autres cette chance que nous avons-nous-mêmes reçue ? Notre vie sera tellement plus belle. Et les coups ou les persécutions que nous recevrons de temps en temps sur notre route, ne seront rien à côté de ce paradis que nous commencerons à vivre déjà sur terre avec beaucoup de gens, sans attendre de passer à l’autre vie…


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  • « Un grand prophète s’est levé parmi nous et Dieu a visité son peuple. » (Lc 7,16)

    On pourrait tirer de nombreuses conclusions de cette petite phrase, qui est un nouveau volet de la Bonne Nouvelle qui n’en finit pas de se révéler à nous. D’abord cet évènement est tout de même incroyable quand on y pense. Lorsque le pape sort du Vatican pour visiter une famille pauvre dans une paroisse de Rome, la nouvelle fait sensation et se retrouve dans tous les journaux du lendemain. Mais là c’est Dieu en personne qui se déplace pour « visiter » son peuple ! Mais oui, Dieu s’est déplacé pour nous, et c’est bien la première fois que cela arrive dans l’histoire de l’humanité. Dieu a quitté son royaume, son ciel, sa grandeur et il est descendu à notre niveau, sous notre « toit », pour reprendre les paroles du centurion.

    Quand une personnalité visite quelqu’un qui est considéré comme moins important dans l’échelle sociale, elle lui fait un grand honneur, mais ensuite elle retourne chez elle et le grand honneur reste parfois seulement un beau souvenir. Mais ici Jésus est venu pour habiter avec nous et il va trouver un moyen ou plutôt de nombreux moyens pour demeurer désormais toujours avec nous. Ce n’est donc plus seulement une simple visite et cela aussi est extraordinaire et devrait nous remplir de joie, chaque fois que nous y pensons.

    Et enfin Dieu est venu pour nous visiter en tant que « peuple ». Bien sûr que Dieu aime chacun de nous personnellement et nous sommes heureux de dire que Jésus est mort sur la croix et est ressuscité par amour pour chacun. Mais c’est cet amour personnel qui fait aussi de nous un peuple destiné à être uni dans le Royaume de Dieu. Dieu nous aime personnellement et collectivement à la fois et c’est là un autre de ses miracles. Les limites d’espace et de temps que nous impose la condition humaine font souvent qu’on ne peut pas faire deux choses différentes à la fois. Mais Dieu est capable d’unir en Lui des réalités qui semblent contraires. Il va porter chacun de nous au cœur de son paradis et nous unir à Lui et entre nous pour toujours. C’est déjà la réalité de l’unité et de la distinction que nous commençons à découvrir en Dieu un et trine, que nous n’avons pas le temps ici d’approfondir, mais qui se trouve toujours en toile de fond dans chacune des phrases de l’Evangile.

     


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  • « En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : ‘Ne pleure pas.’ » (Lc 7,13)

    Comme elle est belle, cette phrase, et comme elle peut faire naître en nous une espérance inébranlable si nous l’appliquons à notre propre vie ! Et c’est bien cela que l’Evangile nous propose : nous faire connaître et goûter la Bonne Nouvelle et l’appliquer à notre vie !

    Mais que fait ici Jésus ? Quatre choses toutes simples. D’abord il voit cette pauvre veuve en train d’enterrer son fils unique. Jésus est là à chaque instant de notre vie, nous sommes toujours sous le regard d’amour de Dieu. Un regard qui n’est jamais indifférent, qui ne juge jamais, qui est là pour nous comprendre et pour voir ce qu’il peut faire pour nous.

    Et Jésus réagit tout de suite, il se laisse interpeller, blesser peut-être, émouvoir en tout cas par notre situation et en particulier notre souffrance. Il est venu sur terre pour porter avec nous nos souffrances et en faire un fardeau léger.

    Puis voilà qu’il nous dit : « Ne pleure pas ! ». Jésus est venu pour nous consoler. Mais ses paroles ne sont pas de belles paroles gentilles qui vont rester sans lendemain. Non, Jésus intervient avec ses mots de consolation, il va même ressusciter le fils de cette pauvre veuve. Et cela veut dire qu’en ce moment, alors qu’il nous dit de rester en paix, il a déjà commencé à intervenir dans notre vie, sans même que nous puissions savoir comment. Nous le saurons un jour, tôt ou tard.

    Dès le moment om Jésus a pris en main notre souffrance, il a déjà commencé à agir. A agir sur le cours des choses, ou sur les personnes qui ont provoqué notre souffrance, ou sur nous-mêmes pour que nous ayons la force et le courage de faire des pas concrets qui vont nous faire sortir de ce qui nous fait mal. Jésus n’est jamais un spectateur passif. Ce n’est pas pour rien qu’il est descendu sur terre pour nous donner sa vie. Combien tout cela devrait nous donner de paix, de patience et d’espérance si nous vivions continuellement sous ce regard bienveillant de Dieu.

     


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  • « Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit... Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. » (Lc 7,6-7)

    Elle est extraordinaire, cette petite phrase ! Nous la répétons chaque jour dans la messe, comme une routine, mais est-ce que nous nous rendons vraiment compte de ce qu’elle signifie, en elle-même et pour chacun de nous ?

    D’abord elle nous rappelle que nous ne sommes rien par rapport à Dieu, comme toutes les religions du monde ne cessent de le répéter. Quel homme peut prétendre, dans son infinie petitesse ou fragilité, que Dieu doit le prendre en considération ?

    Et pourtant Dieu dans son amour infini a décidé non seulement de nous prendre en considération mais même de nous élever à son niveau, de faire de nous des partenaires, des frères et sœurs de Jésus qui s’est fait homme… Cela devrait nous bouleverser chaque jour, à chaque instant, si nous en étions vraiment conscients.

    Mais il y a plus encore. Dieu nous aime tellement qu’il veut dépendre de nos désirs avant de prendre des décisions sur nous. Cela c’est le comble. Si nous ne voulons pas être guéris, il ne nous oblige pas à demander des miracles. Mais si nous le voulons, il est alors prêt à tout faire pour nous…

    Mais il faut le croire, il nous faut croire que la puissance de Dieu est telle qu’un seul mot, une seule parole qui sort de sa bouche peut tout changer. Voilà que Dieu fait de nous des associés dans ses interventions à notre service. Et quand Dieu intervient, un simple mot suffit pour que tout se transforme en positif, pour que nous passions de la mort à la vie.

    Ce n’est pas si difficile que ça : à nous Jésus demande seulement de placer notre confiance en Lui et de le laisser faire. C’est à la fois si facile et si difficile. Il s’agit seulement de nous brancher sur sa puissance et son amour…

     


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  • Nous continuons notre voyage avec Jésus en Luc qui marche sur les chemins de la Palestine, entre des miracles toujours plus étonnants l’un que l’autre, des paroles de sagesse et de révélation qui enchantent et illuminent en même temps. Certains passages reprennent ici les chapitres 8, 11 et 26 de Matthieu, mais Luc y ajoute toujours des nouveautés qui nous portent chaque fois un peu plus loin dans le mystère.

    Tout commence par le fameux épisode du centurion, dont la foi et l’humilité émeuvent profondément Jésus. « Lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Un centurion de l’armée romaine avait un esclave auquel il tenait beaucoup ; celui-ci était malade, sur le point de mourir. Le centurion avait entendu parler de Jésus ; alors il lui envoya quelques notables juifs pour le prier de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient : ‘Il mérite que tu lui accordes cette guérison. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue.’

    Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion lui fit dire par des amis : ‘Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Moi-même, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. Moi qui suis un subalterne, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : ‘Va’, et il va ; à l’autre : ‘Viens’, et il vient ; et à mon esclave : ‘Fais ceci’, et il le fait.’ Entendant cela, Jésus fut dans l’admiration. Il se tourna vers la foule qui le suivait : ‘Je vous le dis, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi !’ De retour à la maison les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé. » Leçon de vie et d’humanité. Ce centurion ne demande rien pour lui-même mais pour son esclave dont il apprécie la valeur. Et il sait en même temps accueillir la foi de Dieu qui doit aussi tellement le surprendre : l’amour de Dieu n’a pas de limites ni de schéma tout fait…

    Et voilà que Luc nous emmène ici dans un épisode qu’il est le seul à rapporter dans son Evangile : « Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on transportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : ‘Ne pleure pas.’ Il s’avança et toucha la civière ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : ‘Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi.’ Alors le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : ‘Un grand prophète s’est levé parmi nous et Dieu a visité son peuple.’ Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins. » Cet amour tellement humain et divin à la fois de Jésus, cette proximité par rapport à la souffrance de l’humanité et de chaque homme en particulier, sont peut-être encore plus impressionnants que le miracle lui-même !

    Et Luc nous emmène maintenant vers Jean-Baptiste et ses disciples qui se posaient beaucoup de questions sur Jésus : « Les disciples de Jean rapportèrent tout cela à leur maître. Alors il appela deux d’entre eux, et les envoya demander au Seigneur : ‘Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?’ Arrivés près de Jésus, ils lui dirent : ‘Jean-Baptiste nous a envoyés te demander : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?’ »

    Ici, Luc ajoute : « A ce moment-là, Jésus guérit beaucoup de malades, d’infirmes et de possédés, et il rendit la vue à beaucoup d’aveugles. » Et il continue, sur la même ligne que Matthieu : « Puis il répondit aux envoyés : ‘Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi !’

    Après le départ des envoyés de Jean-Baptiste, Jésus se mit à parler de lui aux foules : ‘Qu’êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent… Alors, qu’êtes-vous allés voir ? Un homme aux vêtements luxueux ? Mais ceux qui portent des vêtements magnifiques et mènent une vie de plaisir sont dans les palais des rois. Alors, qu’êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis ; et bien plus qu’un prophète ! C’est de lui qu’il est écrit : Voici que j’envoie mon messager au-devant de toi, pour qu’il prépare le chemin devant toi. Je vous le dis : Parmi les hommes, aucun n’est plus grand que Jean ; et cependant le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. » Et Luc ajoute ce passage original : « Tout le peuple qui a écouté Jean, y compris les publicains, a reconnu la justice de Dieu en recevant le baptême de Jean. Mais les pharisiens et les docteurs de la Loi, en ne recevant pas ce baptême, ont rejeté le dessein que Dieu avait sur eux. »

    Et Luc termine ces quelques lignes consacrées à Jean de la même manière que le chapitre 11 de Matthieu : « A qui donc vais-je comparer les hommes de cette génération ? A qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent entre eux : ‘Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé. Nous avons entonné des chants de deuil, et vous n’avez pas pleuré.’ Jean-Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : ‘C’est un possédé !’ Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : ‘C’est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.’ Mais la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants. »

    Notre chapitre va se terminer maintenant par l’épisode du pardon à la femme pécheresse : Matthieu l’avait rapporté juste au début du récit de la passion au chapitre 26 de son Evangile ; pour Luc nous en sommes encore bien loin, c’est aussi cela qui fait la beauté de la variété des Evangiles synoptiques.

    « Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui, Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux, plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum. En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : ‘Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse.’ » Le récit de Luc est tout de même bien différent de celui de Matthieu. Chez Matthieu, Simon était un lépreux, chez Luc, c’est un pharisien. La place du récit chez Matthieu, juste avant le récit de la passion a poussé Jésus à dire que ce parfum versé sur lui était déjà en vue de son ensevelissement. Chez Luc nous en sommes bien loin, mais l’essentiel est le même : le pardon à cette pécheresse qui a démontré tout cet amour.

    Mais la fin du récit de Luc est complètement originale et assez extraordinaire pour expliquer le fond du cœur de Jésus par rapport au péché de l’humanité. « Jésus prit la parole : ‘Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître.’ Jésus reprit : ‘Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante. Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l’aimera davantage ?’ Simon répondit : ‘ C’est celui à qui il a remis davantage, il me semble. – Tu as raison’, lui dit Jésus.

    Il se tourna vers la femme en disant à Simon : ‘Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m’as pas versé d’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n’a pas cessé d’embrasser mes pieds. Tu ne m’as pas versé de parfum sur la tête, elle, elle m’a versé un parfum précieux sur les pieds. Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c’est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour.’ Puis il s’adressa à la femme : ‘Tes péchés sont pardonnés.’ Les invités se dirent : ‘Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ?’ Jésus dit alors à la femme : ‘Ta foi t’a sauvée. Va en paix !’ »

    Luc nous emmène déjà en profondeur dans le cœur de la miséricorde divine que l’on retrouvera encore aussi abondante dans les paraboles du chapitre 15, comme celle du fils prodigue sur laquelle nous nous attarderons aussi avec joie…


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