• Je viens de passer ces jours-ci un moment de profond partage avec un de mes amis lecteurs. Cet ami m’a dit tout de suite : « Tu sais, j’entre souvent dans ton blog, mais je ne suis pas toujours d’accord ! »

    Vous me croirez si je vous dis qu’à partir de là notre échange a été vraiment très beau, très riche, bien au-delà de nos différences ?

    C’est là un des plus beaux aspects de la vie : se comprendre et s’aimer sans être forcément d’accord sur bien des choses, mais toucher dans cette relation le fond du cœur de l’autre (dans la mesure du possible), parvenir à un moment de cette relation où l’on sent une vraie réciprocité. Personne alors n’essaye plus de convaincre ou de dominer l’autre, on est simplement heureux d’être ensemble, de découvrir que l’autre comme moi essaye d’aller au bout ou au fond de soi-même. Et c’est là qu’on peut se retrouver.

    L’amitié est d’abord une question de confiance dans l’authenticité de l’autre. Mon ami, mon frère, ma sœur, mon compagnon de voyage, sont tous comme moi en recherche sur ce chemin de la vie si difficile et si passionnant en même temps.

    Imaginez que nous soyons tous semblables, avec les mêmes désirs, les mêmes pensées au même moment : comme la vie serait monotone !

    Mais heureusement chacun est différent de l’autre, ou bien s’il passe par des joies ou des épreuves qui ressemblent aux miennes ce n’est jamais exactement au même moment ou de la même façon. C’est pour cela que la vie d’une famille ou de n’importe quel cercle d’amis ou de connaissances, est comme une symphonie musicale à l’infini où chacun joue de son instrument en répondant sans cesse à l’écho de l’autre.

    Mais nous devons nous aider à cette relation transparente et authentique, avec nous-mêmes d’abord et en même temps avec les autres. Ce qui gâche tout c’est en premier lieu la superficialité que nous trainons comme une chaîne lorsque nous courons d’une chose à faire à l’autre chose à faire, comme une feuille emportée par le vent qui ne sait même plus ce qu’elle veut…

    Il faut apprendre à vivre pleinement cette unique vie qui nous est donnée et qui est au fond assez courte : essayer d’en faire un chef d’œuvre qui vaille la peine et qui puisse s’harmoniser avec les chefs d’œuvre des autres. Et se retrouver unis dans cette recherche au milieu des accords et des différences…

     

    Vous êtes d’accord ? Moi pas vraiment, parce que je crois que la réalité est encore bien plus belle que cela, mais comment l’exprimer seulement en quelques lignes ? Affaire à suivre… 


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  • Oui, c’est le reproche qu’une de mes lectrices, libanaise, m’a fait délicatement ce matin. Et je l’en remercie. J’aime beaucoup les reproches et les critiques, lorsqu’ils sont faits pour mieux se comprendre.

    Et je crois justement que voilà une nouvelle occasion de mieux s’expliquer. Ma lectrice a bien raison de voir que je dis bien plus souvent de mal des chrétiens dans mon blog que des musulmans. Et, dans un désir d’objectivité, elle désirerait sans doute que je voie un peu plus tout ce qui ne va pas chez les musulmans.

    Je peux comprendre ce désir, mais je crois qu’il y a là un grand malentendu. Un malentendu provoqué par notre usage malheureux des médias. Devant les nouvelles de la télévision, des journaux, d’internet, nous avons pris l’habitude de nous établir, chacun d’entre nous, comme des juges universels chargés d’évaluer ce qu’il y a de bon et de mauvais en chaque homme, en chaque peuple, en chaque catégorie sociale. Avec un désir, sans doute louable, au départ, nous essayons de voir objectivement les qualités et les défauts de chacun. Nous donnons des notes comme si nous étions le jury en charge des destinées de l’univers. Et nous restons bien assis dans notre fauteuil à ne pas faire grand-chose à part ces discussions avec nos parents et nos amis pour voir si les autres aussi ont les mêmes idées « objectives » sur l’humanité.

    Le problème c’est que tout cela fait de nous de simples spectateurs incapables de changer quelque chose à ce monde en crise que nous voyons souvent avec tristesse courir à sa perte sans que nous ayons réussi à intervenir.

    Le but de notre blog n’est pas d’être objectif et de donner des notes à tout le monde. Je ne suis ni un historien, ni un journaliste, encore moins le juge d’un tribunal. J’essaye simplement dans ma vie personnelle, avec les différents cercles de mes amis et de mes connaissances, de changer quelque chose au monde dans lequel je travaille, je respire, je souffre, je connais réussites et échecs, mais surtout je tâche chaque jour de découvrir un sens plus beau et plus profond à tout ce que je fais et tout ce que je vois.

    Moi qui suis Français, européen, occidental, de culture chrétienne, j’essaye de faire progresser le monde qui m’a formé et qui m’a donné la vie vers des horizons plus positifs, plus concrets, plus constructifs. Et c’est pour cela que je suis exigeant, avec moi-même d’abord, et avec tous ceux qui font partie de mes cercles d’amis, de parents, de connaissances. Avec cette idée que j’ai souvent répétée que le monde irait mieux si chacun commençait par nettoyer dans sa propre maison, avant de voir ce qui ne va pas chez les autres, je sens en moi le devoir de pousser tous ceux que j’aime dans cette même direction qui peut porter l’humanité vers le haut.

    C’est pour cela que je suis si sévère avec les chrétiens qui ne sont pas cohérents, car ils font du mal au christianisme, ou aux Français qui sont corrompus car ils font du mal à mon pays. Mais je tâche de formuler mes reproches et mes critiques de l’intérieur. Toute critique de l’extérieur est inutile, elle n’arrivera jamais à son but, elle ne construira jamais rien. C’est pour cela que je ne me sentirai jamais, en public au moins, l’audace de critiquer les Libanais, ou les orthodoxes, ou les musulmans, car je ne suis ni Libanais (malgré toutes ces années vécues ici), ni orthodoxe, ni musulman. Et je sais que toute critique reçue de l’extérieur ne servirait qu’à crée[RP1] r encore plus de fossés et de barrières.

    Ceci dit, quand je me retrouve en privé avec un ami libanais, ou plutôt un frère libanais ou une sœur libanaise, nous pouvons certainement partager sincèrement nos découvertes, nos efforts, nos angoisses et nos espoirs. Je suis si heureux d’être au côté de mes frères et sœurs libanais qui donnent la vie pour leur pays. Et ils savent bien que je suis de tout cœur avec eux, mais dans l’ombre, au fond de mon cœur et au fond du leur. J’ai des amis musulmans avec lesquels je peux parler en toute liberté, sincérité et transparence. Mais jamais je ne me permettrai en public de faire des critiques sur les musulmans : c’est à eux de les faire et je suis heureux de voir que, ces dernières années, de plus en plus de musulmans sincères se sont mis à penser différemment. Il y a énormément de ferment positif dans notre monde d’aujourd’hui. A nous de le découvrir, de l’encourager, mais de l’intérieur, avec l’humilité de quelqu’un qui donne un coup de main à son ami dans le besoin, jamais avec le sentiment de supériorité de quelqu’un qui pense enseigner à tout le monde ce qu’il doit faire !

     

     


     [RP1]


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  • Oui, c’est encore une provocation, bien sûr, j’exagère, mais tout de même on ne peut pas continuer à penser que le christianisme se porte bien et à voir toutes ces églises qui se vident. Je parle ici pour la France, évidemment. Chaque pays peut essayer de regarder en face sa propre situation. Mais dans les églises où je suis passé récemment en France, la moyenne d’âge devait être d’environ 75 ans. C’est formidable, cela veut dire que la médecine a fait tellement de progrès qu’on ne meurt plus maintenant à 60 ans, 70 ans ou même 80 ans. Mais cela n’enlève rien à notre problème. Pourquoi le message chrétien attire actuellement si peu ?

    Certaines causes de cette crise remontent sans doute à plusieurs siècles, lorsque les chrétiens ont tellement oublié de vivre la liberté, l’égalité et la fraternité présentes dans l’Evangile que des gens sont venus proposer ce message dans une « révolution » qui s’est faite contre l’Eglise et le christianisme. C’est tout de même un comble !

    Mais nous ne sommes pas arrêtés là, nous avons continué, nous chrétiens, à nous sentir supérieurs aux « autres », à leur manquer de respect, à les juger au lieu d’essayer de les comprendre et de les attirer par notre mode de vie, et « les autres » se sont rebellés, ils nous ont inventé la « laïcité », comme un remède pour guérir la société de tous les abus de religion. La laïcité à la française a sans doute eu et a encore bien des côtés fanatiques, mais cela n’enlève rien à nos propres « abus » que nous devons bien reconnaître humblement.

    Nous avons transformé le message libérateur de l’Evangile en un mauvais moralisme par lequel nous nous sommes crus en devoir de juger le monde entier qui allait vers sa perdition et le monde entier a commencé à se moquer de nous.

    Nous nous sommes alors repliés encore plus sur nous-mêmes, sûrs de notre supériorité, et avons commencé à regarder ce monde hostile avec mépris. Tous ces gens qui se laissent prendre par le matérialisme, la société de consommation, qui ne pensent qu’à des idéaux futiles, culturels ou sportifs ou je ne sais quoi et qui oublient les vraies valeurs. Et le monde s’est détourné de nous encore plus.

    Notre monde moderne est certainement malade par bien des côtés par ses injustices, sa corruption, ses abus de pouvoir, sa violence, mais il est aussi très beau par toutes ses découvertes scientifiques, technologiques, tous ses progrès incalculables dans une foule de domaines, son foisonnement culturel et artistique, ses idéaux sportifs qui continuent à drainer les foules, sa vie associative étonnante…

     

    Heureusement que nous avons le Pape François qui commence à attirer même des gens qui se moquaient de l’Eglise. Mais le Pape François ne va pas résoudre, à lui tout seul, nos problèmes. Si nous croyons que le message du Christ est vraiment une chance, un remède, un trésor capable de renouveler de l’intérieur la vie de l’humanité entière, il faut certainement changer quelque chose à notre manière de penser, de vivre, de nous exprimer. Ces quelques lignes de blog, volontairement trop courtes, ne peuvent être que le début de notre recherche, mais cherchons, il n’y a pas de temps à perdre, si nous ne voulons pas continuer à perdre la bataille de l’humanité !  


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  • Provocation ? Bien sûr ! Et pourtant c’est souvent la triste réalité. Il y a quelques années, j’ai eu la joie de passer trois mois en Afrique du Sud, un pays merveilleux que je n’oublierai jamais, mais qui porte encore les cicatrices de l’apartheid, cette discrimination entre blancs et noirs qui a attisé la haine pendant si longtemps. L’apartheid est terminé, au moins officiellement, mais on ne peut pas dire que la méfiance soit finie partout. Ainsi, dans beaucoup d’endroits, les blancs, qui sont minoritaires, ont peur. Et qui dit peur dit redoublement des mesures de sécurité. A Johannesburg, dans les quartiers où vivent la majorité des blancs, leurs habitations, leurs villas, sont de véritables forteresses aux murs très élevés, protégées par des systèmes d’alarmes sophistiqués pour décourager les éventuels voleurs d’essayer d’entrer, car en deux minutes ils seraient rattrapés par des agents de sécurité armés jusqu’aux dents… C’est à peine si j’osais m’aventurer tout seul dans la rue ; mes amis m’avaient dit qu’en tous cas il n’était pas prudent de se promener avec trop d’argent dans la poche. A côté de cela, j’ai passé trois mois, loin des grandes villes, dans une petite cité de campagne au milieu de la brousse : nous y étions six blancs sur 80.000 habitants. Ils savaient que les blancs, c’étaient les gens de « la mission », pas de problèmes pour circuler tout seul dans les rues, dans les champs, au milieu de la campagne. Quand je rencontrais quelqu’un on échangeait de grands sourires : « Good morning, mama ! » « Good morning, papa ! » ou bien « Doumela », le salut en langue tswana. Pas de problèmes majeurs de sécurité lorsqu’on est bien intégré à la population avec une relation de confiance.

    Car le problème n’est pas la sécurité, le problème c’est la peur, la méfiance, les expériences négatives qu’on a accumulées au long des années, qui font que des barrières psychologiques se sont élevées avant même les barrières de sécurité. On n’aura donc jamais de véritable sécurité en multipliant les contrôles ou en érigeant des murailles toujours plus grandes pour nous protéger. La seule sécurité véritable se trouve dans l’harmonie des relations entre voisins. Si vous en connaissez une meilleure, expliquez-la moi.

    Il ne s’agit évidemment pas d’être naïf ou imprudent. Lorsqu’on craint en particulier les menaces de fous ou de criminels, il faut bien demander à la police de nous protéger. Mais là où la situation dégénère, c’est lorsqu’on considère tout un peuple, toute une catégorie de la population comme des fous ou des criminels. Cela, c’est de la propagande, basée toujours sur la peur, de la propagande pour gagner aux élections, pour vendre encore plus d’armes « dissuasives », avant de devenir des armes « agressives ». La sécurité liée à la peur ne résoudra jamais les conflits. Lorsqu’il y a un problème sérieux avec un pays voisin, avec une catégorie de personnes différentes qui ont du mal à s’intégrer avec nous, il faut prendre ses responsabilités. Il faut créer des ponts avec ces personnes, il faut devenir amis avec leurs responsables. Il faut toujours chercher chez l’autre ceux avec qui on peut se comprendre, et on en trouvera toujours si l’on a un peu de bonne volonté.

    On oublie que la peur est toujours réciproque. Si j’ai peur de l’autre, c’est que lui aussi a peur de vivre avec moi, ou à côté de moi, même s’il dit que ce n’est pas vrai. Quelle libération lorsqu’un des deux fait le premier pas et réussit à convaincre l’autre qu’il fait bon vivre ensemble pacifiquement ! Cet exercice est le seul qui ait sauvegardé jusqu’ici le Liban, par exemple, malgré toutes les tentatives intérieures et extérieures de déstabilisation. La sécurité par les armes n’a jamais résolu tous les problèmes. Il faudrait vraiment réfléchir à quel projet nous voulons nous accrocher si nous espérons encore en un monde plus fraternel pour les années à venir…

    La sécurité ne sera donc jamais la solution. Elle pourra être tout au plus un remède, et un remède provisoire, comme on en prend lorsqu’on est malade. Personne ne pensera jamais que les antibiotiques sont la solution pour avoir une bonne santé. Pourtant il faut bien en prendre quelquefois lorsque la maladie est trop forte. Mais on retrouvera ensuite la santé avec une alimentation saine, un rythme de vie plus adapté, le contact avec la nature et mille manières de trouver une harmonie dans la vie de tous les jours.

     

    Pour la sécurité, c’est la même chose. Penser que la sécurité sera la solution veut dire décider définitivement que notre société est malade et qu’elle ne se remettra jamais de sa maladie. C’est vrai qu’il y a des gens malades dans chaque pays, malades au niveau psychologique surtout. Mais nous allons nous laisser conditionner par une minorité de malades ? Nous ne sommes pas capables de nous organiser et de prouver au monde que l’on peut vivre avec des relations de confiance réciproque qui font respirer, et auxquelles tout le monde aspire au fond de lui-même ?


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  • Oui encore une provocation ! C’est bien la bonne rubrique. Voyez-vous je n’arrive plus à supporter les droits et les revendications de l’individu dans notre société. Je suis peut-être injuste, mais je sens trop qu’ « individu » nous ramène tout de suite à individualisme, alors que « personne », personne humaine, personne sociale nous fait plutôt penser à l’être en relation que nous sommes.

    Je sais que si on se lance dans un débat philosophique sur la question on ne va plus en sortir. Mais je crois que nous pouvons nous en tenir ici au sens le plus courant que ces deux mots ont pris dans le langage ordinaire, pour pouvoir nous comprendre.

    Bien sûr que chaque homme est unique et important en lui-même. Chacun a le droit d’être respecté tel qu’il est. L’humanité a fait beaucoup de progrès en ce sens. Théoriquement n’importe qui ne peut plus exploiter n’importe comment un autre homme sans que celui-ci ait tous les moyens de l’en empêcher. On sait malheureusement que la tentation de dominer les autres trouve encore bien des manières pour échapper à cette justice de base qui ne devrait plus être bafouée.

    Mais là n’est pas la raison de mon mécontentement. Je ne suis pas mécontent de mes frères ou de mes sœurs qui réussissent ainsi à conquérir leur droit tout simple à l’existence sociale. Je suis simplement triste pour eux. Car ce ne sont pas les droits qui donnent la paix ou le bonheur. Tant qu’on en est encore là, à prétendre imposer aux autres sa présence, même si cette présence est bien légitime, on reste replié sur soi, sur la défensive et l’on est incapable de tisser ces liens sociaux qui vont nous épanouir et nous aider à devenir vraiment nous-mêmes.

    Quand on me parle d’individu, j’ai l’impression qu’on me découpe dans l’espace social, exactement comme j’apparais, sans un millimètre de plus ou de moins : c’est ça que je suis, et c’est l’espace ou le volume que j’ai le droit d’occuper. Et puis après ?

    Tandis que si je pense que je suis une personne, un être en relation, tout va changer. Car mon espace et mon volume ne s’arrêtent pas aux apparences extérieures. Ma relation avec les gens que j’aime et même mes relations difficiles avec ceux qui sont en conflit avec moi, font aussi partie de ma personnalité. Oui, je ne suis pas moi-même seulement cette réalité physique ou intellectuelle ou culturelle qu’on pourrait presque couper au couteau. Je suis d’abord le fruit de mes ancêtres et de toutes les personnes que j’ai rencontrées au cours de ma vie, qui m’ont formé ou déformé, mais qui m’ont aidé à construire peu à peu ce que je suis en ce moment en train de devenir.

    La vie est tellement plus belle ainsi. Car elle n’est pas la juxtaposition de cloisonnements, elle est un jaillissement harmonieux, une symphonie de voix et de chœurs qui se répondent à l’infini, créant à chaque instant de nouvelles synthèses. En tant que personne je continue en moi et dans les autres la création et le progrès de l’humanité. Je « suis » en tous ceux que j’ai rencontrés depuis que je suis sur cette terre.

     

    On peut prendre un individu, on peut l’arrêter, le mettre en prison, mais on ne pourra jamais prendre une personne, parce qu’on ne sait jamais jusqu’où va cette personne, quelles sont les ramifications, secrètes ou non, qu’elle a établies pour toujours au milieu de la société. Cela peut donner le vertige, parce qu’à certains moments je risque moi-même de ne plus savoir très bien qui je suis et où je vais. Ce serait tellement plus simple d’être un individu qui refuse qu’on le confonde avec qui que ce soit. Mais ce problème est un faux problème, parce que l’aventure de la personne en relation est tellement passionnante que c’est dans cette passion même que je me retrouve pleinement moi-même, là où justement j’aide aussi les autres à être pleinement eux-mêmes dans la réciprocité. Vous ne trouvez pas que l’on respire tellement mieux ainsi ?


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