« Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin. » (Lc 21,9)

Toutes les phrases que nous allons méditer maintenant, comme « perles » de ce chapitre 21, vont nous paraître presque incroyables. Jésus nous parle sur un plan qui nous dépasse complètement, mais qui est tellement simple et logique quand on parvient à se laisser faire. Et là aussi on ne peut se laisser faire que tous ensemble, en communauté unie autour de Jésus, présent au milieu de nous. Essayer de résister tout seul dans son coin à une telle désolation ne serait qu’un pauvre suicide.

Jésus nous annonce la pire des catastrophes et au même moment il nous demande de ne pas avoir peur. Mais comment est-ce possible ? C’est la même logique que lorsqu’il nous demande de porter notre croix et qu’il nous dit en même temps que son joug est léger. Si au moins tous ces signes voulaient dire que la fin du monde est arrivée, quelle délivrance ce serait. Mais Jésus nous dit que ce ne sera pas encore la fin. C’est qu’il a un plan pour la conversion et le salut de l’humanité.

Il nous demande de ne pas nous effrayer, car c’est Lui qui conduit cette dernière bataille où le prince de ce monde ne pourra plus rien contre Lui. Et cette bataille il veut la mener avec nous. Quel honneur, quelle responsabilité, quelle confiance en même temps de la part de Dieu ! Il nous élève pour toujours au rang de ses plus intimes collaborateurs. Et c’est tout ce qui compte pour lui…