• Reflets du paradis

    Il est sans doute impossible ou au moins dangereux de regarder le soleil en face. Le paradis est peut-être trop fort pour notre regard sur cette terre, mais rien ne nous empêche de contempler ses reflets comme ceux de notre soleil levant qui enflamme soudain l'horizon devant nous.

  • Vous allez être étonnés si je vous dis que je viens de faire ces jours-ci une grande découverte qui m’a fait comprendre encore un peu mieux pourquoi l’amour et l’amitié sont les plus grands trésors auxquels nous pouvons parvenir sur cette terre. Eh bien c’est sans doute parce qu’ils sont directement l’émanation de la logique du ciel.

    Je ne voudrais pas opposer ici maintenant la logique du ciel à celle de la terre. La terre aussi a été créée à l’image du ciel. Mais elle est tout de même prisonnière des catégories terrestres comme celles par exemple de l’espace et du temps. Tandis que l’amour et l’amitié nous libèrent de tout cela.

    On pourrait comparer, si vous voulez, la logique de la terre à la loi de l’addition. Si j’ai une maison et que j’en achète encore une autre j’aurai deux maisons et ainsi de suite. Tandis que les liens qui se créent quand on aime quelqu’un de tout son cœur et de tout son esprit sont beaucoup plus proches de la loi de la multiplication. Et cela va donner un résultat incroyable ! Si j’ajoute 2 à 2, cela fait 4. Si je multiplie 2 par 2, cela fait aussi 4. Mais continuons maintenant et le résultat va être extraordinaire. En 10 nouvelles additions, nous allons passer à 6, puis 8,10, 12, 14, 16, 18, 20, 22 et 24. 24, c’est déjà tellement plus que 2, bien sûr.

    Mais passons à la multiplication : en 10 multiplications par 2, nous allons obtenir : 8, puis 16, 32, 64, 128, 256, 512, 1024, 2048 et enfin 4096. Il n’y aucune comparaison. C’est un véritable feu d’artifice qui s’est déclenché. C’est ce que deux personnes qui s’aiment ressentent au fond d’elles-mêmes quand elles se rencontrent, quand elles pensent l’une à l’autre. C’est que la relation qui est née entre elles et déjà du domaine de l’infini…

    Je sais bien que j’exagère. Et pourtant c’est ce que l’amour et l’amitié vrais nous font expérimenter. Et la logique du ciel va encore porter plus avant notre bonheur. Parce que, si l’on s’arrête au résultat de la multiplication, on ne saura bientôt plus où trouver sa place au milieu de l’espace et du temps de notre terre. Alors ce feu d’artifice deviendrait tout à coup un problème, quelque chose qui nous encombre et dont on ne sait plus quoi faire ? Mais la logique du ciel a plus d’un tour dans son sac. C’est la logique que Jésus nous a apprise quand nous découvrons que dans un morceau de ce pain de vie qu’il nous donne chaque jour dans la communion eucharistique il y a le corps du Christ tout entier. Quand il nous montre que dans une Parole de l’Evangile il y a le Verbe tout entier qui est le Fils, la Parole de Dieu.

    L’amour et l’amitié vont donc se multiplier en nous et autour de nous, mais en même temps, toute cette communion merveilleuse entre deux êtres qui se donnent l’un à l’autre va se retrouver en un seul mot, un seul geste, un seul regard, un seul sourire qui vont suffire en un instant à nous faire vivre ce bonheur que le feu d’artifice nous a déjà communiqué en d’autres occasions. Il suffit de se laisser porter par cet amour et cette amitié de l’autre dans la réciprocité la plus parfaite, car cette réciprocité ne revient plus en arrière. Elle est comme les vagues de la mer qui déferlent tantôt en abondance pour se retirer ensuite discrètement, mais ce sont toujours les mêmes vagues, impossibles à comprendre si nous étions condamnés à vivre seulement sur la terre. Mais le ciel est descendu parmi nous pour que chaque jour nous commencions à le goûter de tout notre être, sans attendre le paradis qui nous tendra les bras dans quelques années. Et c’est là le grand et merveilleux mystère de la vie !


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  • Dieu avait dit que grâce à la seule présence de quelques justes dans la ville envahie par le mal et la corruption, il ne détruirait pas la ville. Il a fini par faire bien plus que tout cela : grâce à la présence de seulement quelques justes dans cette humanité malade, il a décidé d’envoyer son Fils sur la terre et de sauver toute l’humanité ! Un amour inouï, que nous fêtons en ces jours de Noël et qui dépasse tout ce que nos pauvres esprits humains auraient pu jamais imaginer. Et non seulement il a réalisé son plan incroyable de sauvetage, mais depuis il ne nous a plus jamais quittés.

    Mais le malheur, heureusement provisoire, c’est que nous n’avons pas encore compris grand-chose à cette présence définitive de Jésus parmi nous. Nous avons bien essayé de mettre en pratique l’amour du prochain dont Jésus nous a donné l’exemple, mais il faut bien avouer que notre amour est souvent déçu : on aime, on aime et l’autre ne répond pas toujours ou, même, il se tourne parfois contre nous après avoir reçu nos bienfaits.

    C’est vrai que Jésus nous a aussi montré le chemin de l’amour réciproque, tellement plus fort et plus complet que le simple amour du prochain, mais même l’amour réciproque finit souvent par des malentendus, des ombres, des incompréhensions et se casse sans parvenir à se réparer. L’homme serait-il tellement fragile et impuissant ?

    Je crois qu’il manque un dernier échelon à l’amour, qu’il serait temps de prendre bien plus au sérieux : c’est celui de la réciprocité ! Vous me direz que la réciprocité et l’amour réciproque, c’est la même chose. Je pense que ce n’est pas vrai. L’amour réciproque reste un état un peu général qui nous échappe parfois parce que justement il dépend de la liberté de l’autre.

    Mais que se passe-t-il dans la vraie réciprocité ? J’ai d’abord commencé à aimer chaque prochain, sans intérêt, sans attendre, gratuitement, en recommençant chaque fois qu’un obstacle se présente. Et voilà que quelqu’un me surprend par l’amour personnalisé avec lequel il me répond : c’est l’autre qui a inventé sa propre réciprocité qui me touche tellement. Alors si je pense, à ce moment-là : comme elle est belle cette réciprocité qui m’arrive de ce frère ou de cette sœur en humanité comme une belle surprise, voilà que je sens comme un appel divin au plus profond de mon cœur. Si la réciprocité de ce prochain me bouleverse tellement, pourquoi ne pas répondre maintenant de tout moi-même à son amour en inventant à mon tour la réciprocité de sa réciprocité ?

    Et c’est là que commence le miracle : l’autre qui a commencé à m’aimer est tellement heureux de voir que son amour me touche, qu’il veut chaque fois en rajouter, car ce bonheur réciproque devient vraiment contagieux. Et la réciprocité ne revient alors plus jamais en arrière. C’est l’expérience que certains amis merveilleux m’ont fait découvrir depuis quelques années, et qui a changé complètement ma vie.

    Car je peux vous avouer que maintenant, naturellement le matin quand je me réveille, ma première pensée est pour me demander : de qui je pourrais être la réciprocité aujourd’hui ? Mon amour ne va évidemment pas s’arrêter là. Je vais continuer à aimer de tout mon cœur les personnes que je trouve difficiles. Mais le cercle de ceux ou celles avec qui la réciprocité ne s’arrête plus, ne cesse de grandir. Et la vie devient une belle aventure. Et je dis en riant que l’histoire de la réciprocité, c’est comme celle de l’œuf et de la poule : impossible de savoir qui a commencé, et cela n’a aucune importance. Ça a marché, parce que dans la réciprocité chacun est seulement responsable de sa propre réponse et il fait une confiance totale à l’amour de l’autre qui va continuer à grandir dans la plus grande liberté.

    Dans ce début de paradis sur terre, il n’y a plus de place pour des jugements, des déceptions, des jalousies. Chacun est tellement occupé à donner sa vie à l’autre qu’il ne se regarde plus. Il ne se juge même plus lui-même. Il « vit l’autre » comme le font le Père et le Fils dans l’Esprit, à l’intérieur de la Trinité. Et c’est comme cela que Noël commence à se réaliser toute l’année. La réciprocité, c’est unir Noël à Pâques, c’est naître, renaître et ressusciter en même temps. Paroles trop utopiques ? Quand on a essayé, c’est tellement évident !


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  • [Je viens de retrouver ces jours-ci, cet article écrit il y a 4 ans pour remercier alors tous ceux qui fêtaient mon anniversaire. Je n’aurais rien à y changer aujourd’hui. J’ajouterai simplement que ce « Toi » qui est Dieu et ce « toi » qui est chacun et chacune des personnes qui continuent à illuminer mes journées dans la réciprocité de l’accueil et du don faits de l’un à l’autre, sont devenus de plus en plus ma seule raison de vivre…]                                     

    [A l’occasion de mon anniversaire, en ce 11 mai 2018, je remercie Dieu pour ces 70 ans de vie tellement pleine, mais je tiens à remercier par cette lettre « personnelle » chacun et chacune de ceux qui ont illuminé ma route par leur présence et leur amour : ils se reconnaîtront !]

    Oui, c’est toi, mon plus grand trésor. Car sans toi, jamais je n’aurais pu être moi, ce moi si fragile et toujours en recherche, mais qui est bien moi et que j’ai appris à aimer malgré toutes ses ombres, ses contradictions, ses conflits, mais aussi cette soif d’infini, ce désir immense de paix, cette joie débordante à partager, ce cœur qui palpite avec tous ceux qui sont prêts à l’accueillir et qui rêve de soulager toute la souffrance du monde.

    Mais c’est toi qui m’a donné la force d’aimer ce moi qui se serait perdu, si tu n’avais pas été là. Car tu as été le miroir où j’ai commencé à comprendre qui je suis, malgré les moments de brouillard et d’incertitude. C’est parce que j’ai découvert peu à peu combien ton « moi » à toi est tellement beau, que j’ai commencé à prendre courage de regarder en face ce « moi » qui me faisait peur et à me laisser convaincre que moi aussi je dois être « aimable », moi aussi j’ai le droit d’aimer et d’être aimé. Avec cette passion désormais, jusqu’au dernier souffle que Dieu me donnera, de transmettre cette conviction et ce courage à tous ces gens que je rencontre chaque jour et qui sont encore tristes, qui n’ont pas encore trouvé le trésor.

    Ce trésor que je suis, et ce trésor que tu es. Car tu m’as aidé aussi à comprendre que c’est seulement ensemble, l’un plongé dans le ciel de l’autre, dans une parfaite réciprocité, que nous pouvons être de vrais trésors qui fassent respirer ce monde tellement malade autour de nous.

    Et c’est cela aussi qui est le plus beau, cette réciprocité qui n’est jamais ennuyeuse car elle nous surprend à chaque rencontre, cette surprise de découvrir et de redécouvrir sans cesse que je suis merveilleux parce que je suis unique, comme l’autre que tu es est merveilleux parce qu’il est unique. Mais c’est un unique qui grandit, progresse, s’épanouit chaque jour un peu plus, en acceptant d’accueillir et de se donner au « toi » de l’autre, comme des échos qui se répondent à l’infini sans jamais se lasser. Alors mon « moi » est toujours mon « moi », il ne pourra jamais devenir quelqu’un d’autre, mais il sera chaque jour plus empli de toi, un « toi » qui lui donne la lumière et qui la prend de moi, un toi qui me fait être comme toi, mais qui me fait être en même temps plus moi-même comme le miracle de la nature où jamais aucun être n’est complètement semblable à l’autre, mais en même temps si proche de l’autre, enrichi sans cesse du parfum et de la couleur de l’autre qu’il reproduit avec ses accents à lui toujours plus personnels et universels en même temps.

    Miracle de la nature et miracle de l’amour qui est le secret de la nature pour lequel nous sommes venus au monde. Alors merci encore d’avoir été là, spécialement dans les moments délicats, et merci d’être là encore aujourd’hui pour cette nouvelle étape. Et tu peux avoir la certitude que tout ce qui me restera à vivre sera pour plonger un peu plus encore dans ce mystère du « moi » et du « toi » qui est comme la musique de l’univers, ce lieu mystérieux où le beau, le bon et le bien s’entremêlent dans une symphonie à la fois présente et éternelle qui ne cesse de nous rassasier pour toujours !

     


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  • Nos bien chers autres

    Et nous voilà arrivés à notre troisième et dernier filtre sans lequel tout risquerait en fait de se déformer. Car Dieu, dans son amour trinitaire, ne pouvait pas faire autrement que de créer pour nous sur terre une nouvelle trinité à son image : moi, Dieu et les autres, ou Dieu, les autres et moi, ou les autres, Dieu et moi… Peu importe dans quel ordre nous nous y prenons, l’important c’est que les trois piliers de notre trinité soient bien là, toujours et à chaque instant et continuent à se répondre comme les échos de cette extraordinaire symphonie d’amour.

    Et combien il est facile, ici encore, de dévier de la route par laquelle Dieu nous invite à entrer dans son paradis. Un exemple ? Concentrer toute notre vie sur notre relation avec Dieu comme notre unique trésor, et nous renfermer sur ce rapport avec Dieu sans rien comprendre du trésor que devraient être pour nous tous ces frères et sœurs en humanité. Car on peut finir par aimer son prochain par devoir, simplement pour se servir de ce faux amour pour parvenir à une sorte de fausse sainteté égoïste où le prochain n’est plus aimé pour lui-même mais comme un instrument dont on se sert pour parvenir à ses fins en continuant à se regarder soi-même…

    Chiara Lubich disait toujours que chacun de nous est comme dans un immense jardin rempli de fleurs merveilleuses de toutes les couleurs et de tous les parfums. Alors il n’est pas raisonnable ni logique de passer notre vie à nous concentrer sur une seule fleur, la présence de Dieu dans notre cœur, sans même nous rendre compte que Dieu est aussi là qui nous attend par sa présence dans toutes les autres fleurs du jardin. Alors je regarde seulement ma fleur, je jouis de sa beauté et de son parfum, j’en connais tous les détails, mais je n’ai aucune idée de la beauté des autres qui pourraient tellement me donner et à qui en même temps je pourrais moi-même tellement donner, en m’enrichissant de ses fleurs et en les enrichissant réciproquement.

    Alors quel est finalement le plus grand cadeau que Dieu nous a donné et continue à nous donner chaque jour ? C’est l’unité et l’harmonie entre tous ces trésors qui se complètent et s’illuminent réciproquement. C’est l’amour qui circule de Dieu à moi et à l’autre, de moi à Dieu et à l’autre, à tous les autres, dans la variété d’un amour qui devient chaque jour une nouvelle surprise. Mais à condition que je sache à chaque instant sortir de mon centre pour entrer dans le centre de Dieu et le centre de l’autre, sans avoir peur d’y perdre quelque chose. Car c’est Dieu en moi et dans l’autre qui va ensuite à chaque instant me combler de ses dons sans que j’aie besoin d’être jamais préoccupé pour moi-même. N’est-ce pas déjà un peu ou beaucoup de paradis sur terre ?

     


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  • Notre bien cher Dieu 

    Bien sûr que c’est Dieu lui-même qui est notre cadeau le plus grand. Et c’est là notre deuxième filtre pour entrer dans la lumière de la réalité divine et humaine qui nous entoure. Le deuxième filtre et pas le premier ? Oui, évidemment, dans le sens que si nous n’avions pas notre cher « moi », nous ne pourrions même pas nous rendre compte que Dieu est là et qu’il nous aime. Mais une fois comprise cette explication, voilà enfin arrivé le moment de nous plonger dans ce cadeau des cadeaux qui est ce Dieu Amour qui est la source de la vie, de l’unité et de l’harmonie de l’univers et en même temps l’être qui se donne à moi et à chacun de nous et qui nous permet à chaque instant d’être ce que nous sommes et de faire ce que nous faisons.

    Mais comme tout est fait dans la vie, dans ce dessein éternel de Dieu sur toutes choses, pour participer à une immense symphonie d’amour entre les réalités, les choses, les personnes et les êtres, la clé de tout n’est pas de comprendre seulement qu’il y a ce « moi » d’un côté, Dieu de l’autre et les autres « moi » encore un peu plus loin. Car tout cela ne servirait à rien si chaque réalité était toute seule dans son coin, et ce qui fait la beauté de l’univers c’est cette relation entre tout cela. Notre cher Dieu n’a de sens que s’il est en relation d’amour et d’harmonie merveilleuse avec notre cher « moi ». Et c’est là à la fois notre plus grand trésor, notre plus grand défi et la source d’un bonheur qui peut si vite se transformer en le plus grand des malheurs si nous nous y prenons de travers.

    Et il est si facile de s’y prendre de travers. Vouloir par exemple se servir de Dieu au lieu de le servir et de l’aimer. Vouloir posséder Dieu, exiger de lui qu’il exauce tous nos caprices, sans essayer de comprendre ce qui est véritablement le bien pour lequel nous avons été créés. Mais ce n’est pas la peine d’allonger une liste qui serait seulement celle de toutes nos déviations et perversités qui finissent par transformer notre univers du paradis qu’il devrait être en un immense enfer dont on n’arrive plus à sortir.

    La clé de tout c’est de vivre ici déjà sur terre comme le Père et le Fils vivent de toute éternité entre eux dans le ciel dans l’Esprit. Le Fils est le centre de l’attention et de l’amour du Père dans l’Esprit et le Père est le centre de l’attention et de l’amour du Fils dans l’Esprit. Et nous n’avons rien d’autre à faire que de les imiter. Le jour où je commence à comprendre que n’ai pas été créé pour me regarder mais pour sortir de moi, pour me décentrer et pour vivre pour l’autre, pour « vivre l’autre », tout s’éclaire et s’harmonise.

    Oui, Dieu m’a créé pour que je l’aime. Mais oui, pauvre de moi, avec mon cœur si petit et toutes mes limites, voilà que Dieu m’invite à être son partenaire dans l’amour. Moi, en toute humilité et en même temps avec une immense fierté, je peux aimer Dieu, pas comme on aime un de ces produits de la société de consommation, mais comme on aime quelqu’un pour qui on est prêt à donner sa vie, toute sa vie.

    Moi, si je veux, si je le décide pour toujours et chaque jour, je peux faire le bonheur de Dieu, je peux lui faire sentir qu’il n’a pas eu tort de me créer, que je lui suis immensément reconnaissant et que je n’ai désormais plus d’autre chose à faire que de me laisser porter par lui et collaborer à son immense travail de création et de recréation de tout ce qui vit dans l’univers.

    Alors la prière elle-même prend un autre sens. Elle n’est plus une sorte de rite magique pour parvenir à mes désirs plus ou moins égoïstes et de courte vue. Elle est ce dialogue d’amour incessant entre deux associés qui s’aiment, qui s’écoutent, qui se complètent et qui avancent la main dans la main, le cœur dans le cœur, l’esprit dans l’esprit pour que ce paradis souvent perdu revienne s’installer parmi nous déjà pendant notre séjour sur terre… (Affaire encore à suivre)

     


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