• Perles de la Parole

    Ta parole, ma parole...sa parole contre la mienne. Les paroles souvent nous divisent et nous servent à critiquer ou condamner. Mais avons-nous vraiment essayé d'écouter ces Paroles de vie auxquelles nous pouvons nous abreuver chaque jour et qui sont capables de tout transformer sur leur passage?

  • [Pour nous préparer à la lecture du chapitre 19 de l’Evangile de Luc, nous reprenons ce commentaire publié dans ce blog en 2016]

    Le voilà qui vient !

    « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Mc 11,9) (cf. Mt 21,9 : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » et Lc 19,38 : « Béni soit celui qui vient, lui, notre Roi, au nom du Seigneur ! »)

    Mais que veut dire ce mot « béni » qu’on emploie si souvent dans les prières de l’Eglise ? Une des définitions du dictionnaire qui peut convenir ici, même si chaque mot est tellement riche de signification qu’il faudrait des pages pour l’expliquer, pourrait être celle-ci : « Qualifie une personne, un groupe de personnes ou un objet, qui a été comblé de faveurs, de pouvoirs, de bienfaits ou de réussites, ou qui a prospéré, par la grâce divine ou par son destin. » 

    Le Seigneur Dieu nous envoie son messager. Et ce messager est porteur d’une nouvelle incroyable qui va complètement bouleverser la vie de l’homme. La foule se rend compte qu’il est en train de se passer quelque chose d’exceptionnel. C’est le bon sens populaire, toujours attentif, mais bien limité en même temps. Car comment ces pauvres gens pourraient-ils comprendre que cet envoyé de Dieu est Dieu lui-même au milieu d’eux ? Il faudra attendre encore la mort et la résurrection de Jésus et surtout la descente de l’Esprit Saint à la Pentecôte, pour que l’humanité commence à comprendre.  

    Mais, à part cette bénédiction de Dieu qui est déjà tout un programme, ce qui me frappe le plus dans cette phrase c’est ce verbe « venir ». Notre Dieu, le Dieu que Jésus nous a révélé, n’est pas un grand seigneur assis sur son trône et qui nous regarde de loin, du haut de son prestige. Non, c’est un Dieu plein d’amour qui quitte sa toute-puissance pour « venir » nous donner sa vie, pour nous rencontrer là où nous sommes, car il sait bien que nous, nous sommes trop faibles pour pouvoir aller chez lui. 

    A l’image de la vie de Jésus qui se déplace continuellement au service des pauvres hommes que nous sommes, Dieu tout entier, Père, Fils et Esprit Saint, est en train de nous visiter, de venir chez nous ! Quelle leçon de vie et d’amour ! Si nous nous levions chaque jour en nous demandant simplement chez qui nous pourrions « venir » aujourd’hui, qui est-ce qui nous attend, qui a besoin de nous ! Et alors organiser notre journée en faisant le programme de toutes ces visites chez ceux qui nous attendent. « J’arrive, je viens chez toi, dès que je peux, tout de suite si c’est possible. » Mais pour « venir » chez l’autre, il faut d’abord sortir de chez soi, quitter nos assurances et nos priorités, partir un peu à l’aventure, car nous ne savons pas toujours au départ où l’autre se trouve véritablement et surtout dans quel état il se trouve. Et si nous avons réussi à nous entendre avec cet autre, à créer cette unité merveilleuse dans laquelle c’est Jésus au milieu de nous qui remplit nos cœurs, ne pas nous arrêter là. Mais, ensemble, venir chez d’autres frères et sœurs qui nous attendent, maintenant, aujourd’hui et jusqu’à la fin de notre vie, jusqu’au jour où nous pourrons dire à ce Dieu qui nous a tant aimés : ça y est, je « viens chez toi » ! 


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  • [Pour nous préparer à la lecture du chapitre 19 de l’Evangile de Luc, nous reprenons ce commentaire publié dans ce blog en 2021]

    Avoir en Dieu

    « Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance. Mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. » (Mt 25,28-29) (cf. Lc 19,24-26 : « Retirez-lui la pièce d’or et donnez-la à celui qui en a dix… Celui qui a recevra encore ; celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. »)

    Je crois que nous avons ici une occasion en or d’entrer un peu plus dans le secret de l’amour de Dieu, le secret de la vie et du bonheur, si nous nous arrêtons sérieusement sur cette phrase avec l’aide de l’Esprit Saint qui est en nous et au milieu de nous. C’est une phrase tellement choquante que nous devons percer son mystère, si nous ne voulons pas en tirer des banalités ou même des bêtises.

    Car si je prends cette phrase à la lettre, comme elle se présente, au moins dans nos langues occidentales, je vais devoir conclure que notre Dieu est un tyran qui s’amuse à donner toujours plus aux riches, à leur donner dans l’abondance, jusqu’à priver les pauvres du peu qu’ils ont pour en gratifier encore ces riches, dans un système qui serait basé sur la pire des injustices et la plus grande corruption ! C’est comme cela que se présenterait à nous ce Dieu Amour qui prétend aimer chacun ?

    Il y a évidemment un équivoque, un immense malentendu dans toute cette histoire. Elle vient en fait ici surtout du problème de notre pauvre verbe « avoir » qui prête toujours à confusion. Et il faut bien noter en passant que le verbe « avoir » n’existe pas dans la langue de Jésus et que, jusqu’à nos jours, il n’existe pas dans les langues sémitiques comme l’arabe.

    La confusion vient du fait qu’ « avoir » a en réalité deux sens bien différents. Pour « avoir », il faut en général avoir reçu en cadeau, en don, quelque chose qui nous a été confié. Et c’est ce qui se passe déjà à l’intérieur de la Trinité, telle que l’Evangile nous la révèle. Le Père donne sa vie divine au Fils dans l’Esprit, le Fils reçoit cette vie du Père et il « a » donc en Lui cette vie d’Amour infini qui coule dans tout son être de Fils. Cette vie est à Lui comme le plus beau des cadeaux. Et le Fils la redonne au Père à son tour tout de suite dans l’Esprit, ou bien il la donne à l’humanité que le Père lui a confiée.

    Chacun de nous reçoit à la naissance cette vie de Dieu en lui, comme un trésor qui lui est confié et qu’il va faire grandir et faire fructifier pour la donner à son tour aux personnes que Dieu met sur son chemin. A un certain moment, Dieu va ensuite confier à l’un ou l’autre un mari, une femme, des enfants, des amis, des proches, des connaissances, chacun va recevoir des cadeaux ou des talents de ce genre qui lui sont confiés pour qu’il en prenne soin, pour qu’il les aide à grandir, à respirer, à savoir vivre au milieu des épreuves de l’existence. Une belle mission où nous sentons que nous sommes appelés à donner toute notre vie pour ces beaux talents reçus de Dieu. Et comme il est beau de dire ainsi : « j’ai » une femme ou un mari ou des enfants ou des amis que j’aime plus que moi-même. Je suis dans la dynamique de l’amour trinitaire qui va et qui retourne sans cesse, sans jamais s’arrêter.

    Mais le problème, le péché, le piège c’est quand ce verbe « avoir » prend le sens de « posséder » qu’il a malheureusement si souvent. En un instant tout le paradis de ces belles relations trinitaires s’évanouit comme dans le pire des cauchemars. Car, sans nous en rendre compte, nous avons détourné pour nous-mêmes et nos intérêts égoïstes le plus beau des dons que Dieu nous avait confié. Alors je commence à posséder ma femme, mon mari, mes enfants, mes amis, j’essaye de posséder ma vie, ma santé, mon corps, mon esprit, mon cœur et le cœur des autres. Je deviens un voleur, un escroc, un malfaiteur, parce que j’ai trahi la confiance que Dieu m’avait donnée.

    Alors je commence à comprendre la phrase de Jésus. Celui qui « a » un talent ou des talents qu’il a reçus de Dieu est le plus heureux des hommes, car s’il se donne de tout son cœur pour faire grandir et fructifier ces talents, pour aider par exemple les personnes qu’il aime à trouver toujours plus de paix, d’amour et d’espoir dans leur vie. Dieu va leur confier des cadeaux toujours plus abondants, toujours plus importants, comme il le fait avec les saints comme Mère Teresa, qui n’ont plus une minute à eux parce que, du matin au soir, ils continuent sur terre le travail que Jésus a commencé il y a 2000 ans et ils vivent déjà le paradis ici-bas avant de le retrouver bientôt pour toujours dans la vie éternelle.

    Tandis que le pauvre qui n’a rien compris, celui qui pense que ce qu’il a reçu de Dieu, c’est une possession dont il peut faire ce qu’il veut, de sa propre vie à toutes les personnes qu’il rencontre, voilà qu’il se détache de la source de la vie, qu’il se débranche de la lumière et qu’il se retrouve bientôt sans plus rien entre les mains. Comme un homme insensé qui, au lieu de jouir de la beauté de la mer dans laquelle on se baigne et on se rafraichit, voudrait emporter cette mer dans un sac pour la posséder chez lui : en arrivant à la maison, il ne lui restera plus grand-chose. Tout est là, la différence entre le paradis et le purgatoire ou l’enfer sur cette terre, dont nous sommes entièrement responsables dans la liberté que Dieu nous a donnée. A nous de choisir. Avec tout de même la consolation de savoir que si nous nous sommes trompés en chemin, la miséricorde de Dieu est toujours là pour nous accueillir et nous aider à repartir en Lui comme si de rien n’était…

     

     


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  • [Pour nous préparer à la lecture du chapitre 19 de l’Evangile de Luc, nous reprenons ce commentaire publié dans ce blog en 2021]

    Ne jamais arrêter la vie !

    « J’ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient. » (Mt 25,25) (cf. Lc 19, 20-21 : « Seigneur, voici ta pièce d’or, je l’avais mise de côté dans un linge. En effet, j’avais peur de toi… »)

    Dommage, vraiment dommage, mais ce pauvre serviteur n’a rien compris aux intentions de son maître. Il avait pourtant une responsabilité moins grande que les deux autres serviteurs qui avaient reçu, l’un cinq talents et l’autre deux talents. Et malgré cela il a complètement paniqué.

    Il n’a d’abord pas compris que son maître avait placé une grande confiance en lui dont il devait être fier, qui aurait dû lui donner la force et le courage de faire fructifier son talent. C’était déjà une grossière erreur dans sa relation avec le maître. C’est l’erreur de tous ceux qui font de la religion, une pratique extérieure, une morale où l’on se juge les uns les autres et où l’on se fait peur les uns les autres. Alors que notre Dieu est là pour donner sa vie pour nous et non pas pour nous faire passer des examens et nous condamner.

    Mais il y a aussi une autre erreur grossière sur la relation que notre Dieu a avec l’univers, la création et ses richesses, et avec l’homme lui-même qui est le plus grand trésor de cette création. Comme nous l’avons souvent répété dans nos commentaires, le Dieu des béatitudes que l’Evangile nous montre n’est pas un Dieu de possession. Il ne sait même pas posséder. Il sait seulement donner la vie et donner sa vie à tout l’univers pour le faire grandir, se développer et porter du fruit toujours plus abondant.

    Le pauvre serviteur croyait que son maître aimait posséder son talent. Et pour quoi en faire ? Pour le regarder dans un tiroir et se sentir fier d’être riche en se regardant lui-même avec sa richesse ? Non, l’univers n’appartient pas à Dieu, pas plus que l’humanité. Cela ne l’intéresse pas. Dieu n’a pas une âme de propriétaire, mais de source de vie. Dieu a créé chaque réalité de l’univers comme une semence qui va devenir une plante, puis un arbre et qui va porter ses fruits. Dieu aime la vie parce qu’elle sort de Lui. Elle est faite à son image, dans le sens que la vie n’arrête jamais de se développer, de se reproduire. Et si elle semble mourir parfois, comme la semence qui pourrit dans la terre, c’est pour donner ensuite une vie toujours nouvelle.

    Quand Dieu nous confie la vie comme à un associé, au lieu d’avoir peur de cette responsabilité, nous devrions simplement nous laisser faire. Nous devrions être émus par un tel amour divin, une telle confiance. Dieu veut nous élever au rang de véritables partenaires et collaborateurs de sa vie divine. Et il nous demande seulement de commencer le travail, parce qu’en fin de compte l’essentiel de la responsabilité repose toujours sur lui. Il a seulement désiré dans son immense amour inventer quelqu’un dans l’univers avec qui il puisse partager ses pouvoirs divins de donner la vie sans cesse. Et nous sommes tellement stupides ou ingrats que nous sommes capables d’arrêter cette vie qu’il nous confie, de la détourner sur nous, de vouloir la posséder, comme on enferme un oiseau en cage au lieu de le laisser voler. Quel gâchis vraiment l’homme est capable de combiner ! Et pourtant Dieu dans sa miséricorde est toujours prêt à recommencer la vie à zéro avec chacun de nous. Quelle leçon d’amour infini ! 

     

     


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  • [Pour nous préparer à la lecture du chapitre 19 de l’Evangile de Luc, nous reprenons ce commentaire publié dans ce blog en 2021]

    Entrer dans la joie de Dieu

    « Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup, entre dans la joie de ton maître. » (Mt 25,21.23) (cf. Lc 19,17 : « Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes. »)

    Oui, elle est étonnante cette phrase. Jésus la répète mot à mot au serviteur à qui il avait confié cinq talents et qui lui en avait rapporté cinq autres et à celui à qui il en a confié deux et qui lui en a rapporté deux autres. Cela veut dire qu’il ne s’agit pas ici d’une question de quantité, mais de qualité ou d’attitude des deux serviteurs fidèles, qui ont fait chacun le mieux possible ce qu’ils pensaient qui donnerait le plus de joie à leur maître. Et tous deux ont réussi.

    Dieu ne sera donc jamais un comptable de nos actions ou de nos progrès, mais un cœur infini qui veut nous faire goûter son amour et sa miséricorde. Un Dieu qui ne demande que « peu de choses », que de simples signes de bonne volonté de notre part et cela lui suffit. Car Dieu n’attend au fond qu’une chose étonnante, c’est que nous prenions au sérieux son invitation à collaborer de tout notre cœur avec Lui. Dieu veut faire de nous des partenaires, des associés et finalement des amis et des frères. Cela devait être bien difficile à comprendre il y a 2000 ans. Mais l’homme d’aujourd’hui est-il beaucoup plus convaincu que Dieu l’invite en quelque sorte à être son égal, à devenir d’une certaine manière Dieu avec Lui, Dieu qui donne la vie à l’univers et qui le fait fructifier ?

    La récompense promise à ces bons serviteurs est complètement disproportionnée avec ce qu’un pauvre homme pourrait s’attendre de ce Dieu tout-puissant. Nous l’avons déjà vu à la fin du chapitre précédent lorsque Jésus nous a parlé de ce maître qui avait décidé de confier à son serviteur fidèle « tous ses biens ». Et c’est finalement ici à peu près la même chose. Dieu va nous confier ici « beaucoup » de choses, là où nous lui en avions apporté « un peu », et cela veut déjà dire un nombre qui n’a pas de limites. Toujours à condition bien sûr que nous traitions les trésors de Dieu comme Dieu les traite, non pas comme une possession que nous allons détourner sur nous-mêmes mais comme un cadeau que nous recevons pour le faire fructifier, grandir et se développer dans le cœur de nos frères, comme le fait Dieu lui-même.

    Mais la nouveauté ici est la fin de la phrase : « Entre dans la joie de ton maître ». Cela nous rappelle la réponse de Jésus à celui qui lui demandait : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Et Jésus lui avait répondu : « Si tu veux entrer dans la vie éternelle, observe les commandements. » (Mt 19,16-17). Encore une fois la vie en Dieu n’est pas pour Lui quelque chose que l’on peut avoir ou posséder. La vie en Dieu est une réalité dans laquelle on peut entrer (en sortant de soi-même) et qu’en même temps, en pleine réciprocité, on peut laisser entrer et pénétrer en soi au plus profond de son esprit et de son cœur. Et c’est là que se trouve la joie parfaite, la joie que le Père partage avec le Fils dans l’Esprit de toute éternité et qu’il voudrait tellement partager avec nous maintenant. Il a même envoyé son Fils donner sa vie pour nous pour cela, c’est son plus grand trésor. Et il suffit de commencer tout simplement à répondre à son appel et de se laisser faire, et Dieu fera tout le reste. N’est-ce pas magique ?


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  • « Et tout le peuple, voyant cela, adressa ses louanges à Dieu. » (Lc 18,43)

    A première vue, rien de bien original dans cette phrase. Louer Dieu, c’est ce que nous faisons chaque jour, dans n’importe quelle liturgie ou n’importe quelle prière. Et pourtant, si l’on prend l’habitude de tout voir avec le regard de la Trinité, on s’aperçoit qu’il y a ici au fond le plus grand des miracles.

    Quand on se rend compte que louer Dieu est tout simplement incroyable. On oublie que c’est Dieu le premier qui a commencé à nous louer, à nous féliciter. Jésus qui nous fait sentir que nous sommes le joyau de Dieu, la perle de la création. Jésus qui nous appelle « bienheureux », qui nous dit que nos noms sont inscrits au ciel. Et on n’en finirait pas de faire toute une liste des merveilles que Dieu voit en nous… quand nous ne nous détournons pas de lui, évidemment.

    Alors, c’est comme l’invitation à la prière du Notre Père : ce Dieu que l’on pourrait sentir si loin, comme dans toutes les religions, voilà que Jésus nous dit : n’ayez pas peur, parlez-lui au Père, il attend votre prière, il est tout heureux de vous écouter, de vous porter avec lui dans la fête de la Trinité.

    C’est encore une histoire de réciprocité : comme le Père et le Fils s’aiment de toute éternité dans cette réciprocité divine inouïe, comme ils passent leur temps à se louer l’un l’autre dans l’Esprit, tellement ils s’aiment, voilà que Dieu nous invite à entrer avec lui dans cette dynamique du ciel. Comme je suis en train de vous louer, nous dit Dieu, parce que c’est moi qui vous ai créés, et je sais bien quelle est votre valeur, je vous invite maintenant à me louer à votre tour.

    Imaginez un roi qui ouvrirait tout à coup son palais à tous les habitants de son royaume, qui les appellerait à manger à la table de son banquet, qui partagerait tout avec lui. Ce serait impensable sur cette terre… mais Jésus est descendu parmi nous pour que nous vivions « sur la terre comme au ciel », pour que la louange de Dieu se transforme maintenant en une louange à Dieu : quoi rêver de plus beau ?

     


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