• Des mots pour de bon

    Combien disons-nous ou entendons-nous de mots tout au long de la journée! Des mots parfois inutiles, ou, pire encore, des mots qui blessent, qui choquent, qui divisent. Cette rubrique voudrait être une sorte de concours de mots qui construisent, qui redonnent la paix. Ce sera votre rubrique: à chacun de trouver des citations d'écrivains, connus ou inconnus, capables de redonner l'espoir, d'illuminer un peu plus notre monde égaré. Partagez avec nous ces "mots pour de bon" en les enregistrant simplement comme un commentaire, avec le nom de l'auteur et, si possible, la référence. Merci d'avance pour votre collaboration!

  • [La confiance est un des mots-clés, un des « tags » de « L’Orient la Nuit ». Alors quelle joie de rencontrer un jour sur notre chemin un blog comme le nôtre qui lutte pour que la confiance trouve de plus en plus sa place dans notre monde tellement méfiant. Vous pouvez lire ici quelques citations reprises par ce blog ami. Et si vous voulez en savoir plus, allez visiter « Le Silence de la Nuit » avec la très belle notion de « l’arbre de la confiance » qu’il nous invite à planter.] (https://lesilencedelanuit.com/)

     

    La confiance, cette liberté donnée qui engage l’autre avec exigences. (Thierry)

    La confiance est le ciment invisible qui conduit une équipe à gagner. (Bud Wilkinson)

    J’ai appris la confiance en l’accordant, bien avant de la recevoir. (Gilbert Choulet)

    Ne mentez jamais à quelqu’un en qui vous voulez avoir confiance. A partir du moment où vous lui aurez menti une fois, vous aurez bien du mal à le croire. (Rivarol)

    L’amour est un trésor précieux qu’on perd facilement. Donnez-lui donc une base, afin qu’il soit éternel, l’estime et la confiance. (J.A. Mousseau)

    Restez avec un amour qui vous donne des réponses et non des problèmes, de la sécurité et non de la peur, de la confiance et non des doutes. (Paulo Coelho)

    Emporte dans ta mémoire, pour le reste de ton existence, les choses positives qui ont surgi au milieu des difficultés. Elles seront une preuve de tes capacités et te redonneront confiance devant tous les obstacles. (Paulo Coelho)

    Les condoléances ne ressuscitent pas le défunt mais elles entretiennent la confiance entre ceux qui restent. (Proverbe africain)

    Une des clés du succès est la confiance en soi. Une des clés de la confiance en soi est la préparation. (Arthur Ashe)

    La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. (Spinoza)

    Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l’avenir. (Jean Jaurès)

    Avoir confiance en une personne, ça ne se raisonne pas, c’est une impression. (Tristan Bernard)

    L’amour, c’est le calme et la confiance (Thérèse Tardif)

    Pour avancer et s’accomplir dans la vie, on a besoin de croire, d’être compris, de sentir que quelqu’un a confiance en nous. (Reine Malouin)

    La confiance et la complicité sont les véritables liens de l’amitié. (Proverbe latin)

    La confiance en soi naît dans l’action. (Proverbe français)

    Qui n’a confiance en personne doute de soi. (H.F. Amiel)

    Confiance engendre confiance. (Walter Scott)

    La confiance mutuelle est le fondement de l’amitié. (Tertullien)

    Là où il n’y pas d’estime réciproque, il n’y a pas de confiance possible. (Proverbe danois)

     

    [N.B. J’ai repris ici seulement quelques-unes des citations positives sur la confiance : dans le blog de notre ami vous pouvez en trouver beaucoup d’autres et aussi de nombreuses citations négatives, car notre monde se méfie malheureusement beaucoup de la confiance, mais cela a sans doute toujours été ainsi depuis que le monde est monde.]

     

     

     


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  • [Nous avons médité ces derniers jours une belle phrase de ce médecin psychiatre et penseur suisse (mort en 1961 à l’âge de 86 ans). J’ai voulu chercher d’autres citations de cet homme exceptionnel pour élargir notre réflexion de ce mois. Même si on n’est pas forcément d’accord avec tout ce qu’il dit, notre humanité s’enrichit toujours par des contacts de ce genre.]

     

    Une société sans rêve est une société sans avenir.

    Tu n’y verras clair qu’en regardant en toi. Qui regarde l’extérieur rêve. Qui regarde en lui-même s’éveille.

    La rencontre de deux personnalités est comme le contact entre deux substances chimiques ; s’il se produit une réaction, les deux en sont transformées.

    Ce qu’on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver de l’extérieur comme un destin.

    Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d’indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie.

    Là où l’amour règne, il n’y a pas volonté de puissance et là où domine la puissance, manque l’amour. L’un est l’ombre de l’autre.

    La solitude ne vient pas de l’absence de gens autour de nous, mais de notre incapacité à communiquer les choses qui nous semblent importantes.

    En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas. Il nous parle à travers le rêve et nous fait savoir qu’il nous voit bien différent de ce que nous croyons être.

    Le noyau de notre jalousie est un manque d’amour.

    Ceux qui n’apprennent rien des faits désagréables de leur vies, forcent la conscience cosmique à les reproduire autant de fois que nécessaire, pour apprendre ce qu’enseigne le drame de ce qui est arrivé. Ce que tu nies te soumet. Ce que tu acceptes te transforme.

    Il est assez stérile d’étiqueter les gens et de les presser dans des catégories.

    L’illumination ne consiste pas à percevoir des formes ou des visions lumineuses, mais à rendre l’obscurité visible. Cette dernière opération est cependant plus difficile et, partant, moins populaire.

    Apprenez vos théories aussi bien que vous le pouvez, puis mettez-les de côté quand vous entrez en contact avec le vivant de l’âme humaine.

    Changer, c’est à la fois naître et mourir.

    Tu veux un monde meilleur, plus fraternel, plus juste ? Eh bien commence à le faire : qui t’en empêche ? Fais-le en toi et autour de toi, fais-le avec ceux qui le veulent. Fais-le en petit, et il grandira.

    On ne peut voir la lumière sans l’ombre, on ne peut percevoir le silence sans le bruit, on ne peut atteindre la sagesse sans la folie.

    L’homme mérite qu’il se soucie de lui-même car il porte dans son âme les germes de son devenir.

    L’humanité souffre d’une immense carence introspective.

    Autant que je puisse en juger, le seul but de l’existence humaine est d’allumer une lumière dans l’obscurité de l’être.

    L’être en grandissant oublie le secret de la totalité enfantine, de l’enfant qui sait laisser vivre en lui tout un monde sans le paralyser de réflexions, de jugements, de condamnations ; de l’enfant qui vit dans une sorte de jardin du paradis où tous les êtres croissent pacifiquement côte à côte.

    La clarté ne naît pas de ce que l’on imagine clair mais lorsque l’on prend conscience de l’obscur.

    Sans émotions, il est impossible de transformer les ténèbres en lumière et l’apathie en mouvement.

    Il ne s’agit pas d’atteindre la perfection, mais la totalité.

    Soyez ce que vous avez toujours été.

    Et puis, qui donc de nos jours a la parfaite certitude de ne pas être névrosé ?

    L’homme ne peut supporter une vie dénuée de sens.

    On parle de l’enfant, alors que l’on devrait entendre l’enfant en l’adulte. Car il y a dans l’adulte un enfant, un enfant éternel toujours en état de devenir, jamais terminé, qui aurait besoin constamment de soins, d’attention et d’éducation.

    Nourrir ceux qui ont faim, pardonner à ceux qui m’insultent et aimer mon ennemi, voilà de nobles vertus. Mais que se passerait-il si je découvrais que le plus démuni des mendiants et que le plus impudent des offenseurs vivent en moi, et que j’ai grand besoin de faire preuve de bonté à mon égard, que je suis moi-même l’ennemi qui a besoin d’être aimé ? Que se passerait-il alors ?

    Rien n’influence plus un individu que son environnement psychologique et particulièrement, dans le cas des enfants, la vie que leurs parents auraient souhaité avoir.

    Une pensée réellement profonde a toujours quelque chose de paradoxal, qui apparaît aux esprits médiocrement doués comme obscur et contradictoire.

    Nous nous rencontrons maintes et maintes fois sous mille déguisements sur les chemins de la vie.

    Les gens feront n’importe quoi, afin d’éviter de faire face à leur propre âme.

    Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire.

    La chose la plus terrifiante, c’est de s’accepter soi-même.

    Nul ne peut avoir de lien avec son prochain s’il ne l’a d’abord avec lui-même.

    Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression, ni ascension.

    Dieu est le symbole des symboles !

    Ce qu’on appelle la vie n’est qu’un bref épisode entre deux grands mystères, qui n’en font en fait qu’un seul.

    L’émotion est ce moment où l’acier rencontre une pierre et en fait jaillir une étincelle car l’émotion est la source principale de toute prise de conscience.

    Un homme sain ne torture pas ses semblables, en général ce sont les victimes qui se changent en tortionnaires.

    L’homme doit être lui-même afin qu’il soit mieux le serviteur de tous.

    Le chemin est une immobilisation étrange de tout ce qui auparavant était mouvement, une attente aveugle, une écoute et un tâtonnement empreints de doute. On croit que l’on va exploser. Mais c’est de cette tension même que naît ce qui apporte la solution, et la plupart du temps c’est là où on ne l’attendait pas.

    L’Etat s’est mis à la place de Dieu, et c’est pourquoi, dans cette optique, les dictatures socialistes sont des religions au sein desquelles l’esclavage d’Etat est un genre de culte divin.

    Naturellement on ne peut pas prouver que Dieu existe ! Comment une mite qui se nourrit de laine d’Australie pourrait-elle démontrer à d’autres mites que l’Australie existe ?

    Sans l’émotion, l’obscurité ne peut être transformée en lumière.

    Tout ce qui nous irrite sur les autres peut nous conduire à une meilleure compréhension de nous-mêmes.

    Les enfants sont éduqués par ce que l’adulte est, et non par ses bavardages.

    On ne se sent pas tout à fait à son aise tant qu’on ne s’est pas rencontré soi-même, tant qu’on ne s’est pas heurté à soi-même ; si l’on n’a pas été en butte à des difficultés intérieures, on demeure à sa propre surface ; lorsqu’un être entre en collision avec lui-même, il en éprouve après coup, une impression salutaire qui lui procure du bien-être.

    La masse, comme telle, est toujours anonyme et irresponsable.

    La croissance de la personnalité se fait à partir de l’inconscient.

    La psychanalyse s’arrête quand le patient est ruiné.

    Seuls les psychologues inventent des mots pour les choses qui n’existent pas !

     

     


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  • [Tout le monde connaît ce philosophe extraordinaire qui a vécu en Grèce il y a environ 2500 ans. Que l’on soit d’accord avec lui complètement, un peu ou pas beaucoup, ne change rien au fait qu’il porte vraiment à réfléchir et à changer quelque chose dans notre vie.]

    ,

    Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux ; et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l’homme.

    Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien.

    Existe-t-il pour l’homme un bien plus précieux que la Santé ?

    Connais-toi toi-même.

    Je ne suis ni Athénien, ni Grec, mais citoyen du monde.

    Si un âne te donne un coup de pied, ne lui rends pas.

    Ceux qui désirent le moins de choses sont les plus près de Dieu.

    Le bonheur c’est le plaisir sans remords.

    Les gens qu’on interroge, pourvu qu’on les interroge bien, trouvent d’eux-mêmes les bonnes réponses.

    Nous ne nous approchons de la vérité que dans la mesure où nous nous éloignons de la vie.

    Un homme qui a faim n’examine pas la sauce.

    Il n’y a point de travail honteux.

    On compte plus facilement ses moutons que ses amis. 

    Une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue.

    La sagesse commence dans l’émerveillement.

    Nul n’est méchant volontairement.

    Vous pouvez cacher aux autres une action répréhensible, mais jamais à vous-même.

    Ce qui fait l’homme, c’est sa grande faculté d’adaptation.

    Le mal vient de ce que l’homme se trompe au sujet du bien.

    La première clé de la grandeur est d’être en réalité ce que nous semblons être.

    Le temps malgré tout a trouvé la solution malgré toi.

    Que voulez-vous que je lui apprenne ? Il ne m’aime pas.

    Rien n’est trop difficile pour la jeunesse.

    L’âme déréglée est comme un tonneau percé à cause de sa nature insatiable.

    Un homme doit-il se marier ? Quoi qu’il fasse, il se repentira.

    Un trésor de belles maximes est préférable à un amas de richesses.


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  • [Il est toujours intéressant de lire la sagesse populaire telle qu’elle s’est développée au cours des siècles dans chaque région du monde]

    Offrir l’amitié à qui veut l’amour, c’est donner du pain à qui meurt de soif.

    Une femme sans mari est un navire sans gouvernail.

    Qui t’aime te fait pleurer, qui te hait te fait rire.

    Je pleurais quand je vins au monde, et chaque jour me montre pourquoi.

    La parole perd parfois ce que le silence a gagné.

    Il faut prier une fois avant de partir en guerre, deux fois avant de s’aventurer en mer, trois fois avant de se marier.

    La timidité est la prison du cœur.

    La mémoire, c’est comme les amis : elle vous laisse souvent tomber au moment où on en a le plus besoin.

    Autant le mot est léger pour celui qui le jette, autant il est lourd pour celui qui le reçoit.

    Par la rue du « plus tard », on arrive à la place de « jamais ».

    Les morts ouvrent les yeux des vivants.

    A la chasse comme en amour, on commence quand on veut et on finit quand on peut.

    Notre ennemi ne nous quitte jamais, parce que notre ennemi, c’est nous-mêmes.

    L’amour peut beaucoup, l’argent peut tout.

    Pour le bien, l’action est plus que l’intention ; pour le mal, l’intention est plus que l’action.

    L’espagnol est la langue des amants, l’italien est celle des chanteurs, le français celle des diplomates, l’allemand celle des chevaux.

    Demain est souvent le jour le plus chargé de la semaine.

    Il n’est d’amour que celui de père.

    L’expérience est une chose que vous acquérez juste après en avoir eu besoin.

    Des amis et des livres ayez-en peu mais bons.

    Trop de sourires, signe de peu de cervelle.

    La foudre et l’amour laissent les vêtements intacts et le cœur en cendres.

    Voyageur, il n’y a pas de routes, c’est en marchant que tu vas les tracer.

    L’habitude commence comme un fil de soie et devient vite comme un câble d’acier.

    L’arbre est connu par ses fruits et non par ses racines.

    La crainte et l’amour ne mangent pas au même plat.

    Ne vante pas mon bonheur tant que je ne serai pas au cimetière.

    La guerre arrivée, le diable agrandit son enfer.

    Cherche le bien, et quant au mal, laisse-le venir.

    Il vaut mieux visiter l’enfer de son vivant qu’après sa mort.

    Le méchant est comme le sac du charbonnier, noir au dehors, plus noir au-dedans.

    L’amour sans une certaine folie ne vaut pas une sardine !

    Si ton toit est en verre, ne jette pas de pierre sur celui du voisin.

    On doit mille fois plus estimer une dent qu’un diamant.

    Conseil sans remède, c’est un corps sans âme.

    La prudence ne prévient pas tous les malheurs, mais le défaut de prudence ne manque jamais de les attirer.

    Moins de désirs égale plus de santé.

    (Phrases tirées du site « citation-celebre.leparisien.fr » où se trouvent aussi mes phrases dans « Internautes populaires -Roland Poupon »)


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  • Comme vous voyez, ce mois-ci, pas de nouveaux proverbes ou de nouvelles citations d’un personnage célèbre. Dans mes « mots pour de bon », j’ai eu envie de revenir sur une de ces phrases de Khalil Gebran qui plaisent beaucoup à mes lecteurs.

    « Qui mérite de boire à l’océan de la vie, mérite de remplir sa coupe à votre petit ruisseau » a dit un jour notre fameux poète libanais.

    C’est là une phrase qui sort vraiment de l’ordinaire, on y pressent comme le mystère d’un secret qui nous fait plonger au plus profond du sens de toute l’humanité.

    Je ne vais pas m’attarder sur le mot « mérite » qui pourrait être discuté : quel mérite a-t-on de vivre quand on a reçu le don de la vie gratuitement, sans l’avoir demandé ?

    Mais ce qui frappe ici au premier abord, c’est le rapprochement génial entre l’océan et le ruisseau. Comment comparer ou mettre ensemble ces deux réalités de la nature qui en sont en quelque sorte les deux extrêmes : un petit filet d’eau fragile et une étendue immense, fascinante, effrayante parfois, qui couvre de son manteau tout un flan de notre planète ?

    C’est bien sûr le secret de la nature et le secret de la vie en même temps. La vie n’est pas une question de quantité, mais de force, de vitalité ou d’énergie. Le ruisseau est vivant comme est vivant l’océan. Mais Khalil Gebran se sert de cette image pour parvenir au cœur de l’humanité. Un homme ou une femme, dans leur petit ruisseau, représentent, lorsqu’ils sont en vie, la grandeur et la puissance de l’humanité tout entière.

    Chaque individu vivant est comme les milliards d’habitants de notre terre. Pas de différence de valeur. Un seul être que je rencontre, qui entre dans ma vie comme j’entre dans la sienne, dans la réciprocité, et me voilà déjà au plus profond du cœur de toute l’humanité. Ma coupe est déjà remplie, je n’ai même pas besoin d’aller chercher l’océan, car l’océan est déjà présent, mystérieusement présent, dans le filet fragile du petit ruisseau.

    Si l’on avait toujours cette vision de l’homme, il n’y aurait plus de guerres sur la terre. On n’oserait plus traiter n’importe comment un seul de nos frères ou de nos sœurs en humanité, car on serait conscient de tout gâcher pour toujours et par conséquent de se faire du mal à soi-même, car si je blesse un seul de ces petits ruisseaux, je fais du mal à l’océan et je serai le premier à en souffrir. Les poètes ont des intuitions qui vous laissent parfois sans paroles. Si seulement on savait un peu mieux les écouter et les comprendre !


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