• Les mots d'avril: l'Abbé Pierre

    [Une des plus belles figures du XXe siècle : comment l’amour concret d’un homme attentif au besoin de ses frères et sœurs les plus démunis peut transformer l’âme d’une société.]

    L'absurde absolu pour un humain, c'est de se trouver vivant sans raison de vivre.
    L'enfer, c'est la solitude de celui qui s'est voulu absurdement suffisant.
    L'homme reste toujours libre de croire ou de ne pas croire, de suivre les commandements de Dieu ou de ne pas les
    La simplicité ne peut exister que dans le vrai. suivre. Cette liberté de conscience est fondamentale. C'est la condition même de l'amour.
    La sérénité, c'est l'acceptation de soi-même et de ce qui est.
    Mon message ? Il n'y en a qu'un, je crois, qui est un cri : " Partagez ! Donnez ! Tendez la main aux autres ! Gardez toujours un carreau cassé dans vos univers bien feutrés pour entendre les plaintes qui viennent de l'extérieur. "
    On n'est jamais heureux que dans le bonheur qu'on donne. Donner, c'est recevoir.
    La loi évangélique est aussi la loi essentielle de la vie sociale. Elle dit : " Je ne suis pas un homme heureux si j'accepte d'être tranquillement heureux alors que d'autres sont dans le malheur. " 
    Ce que veulent ceux qui n'ont pas de toit ! Pas l'aumône, pas la pitié, ni la charité. Ils veulent un bail et une clé.
    La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire.
    Le partage, ce n'est pas de prendre 10 francs dans sa poche et de les donner à un pauvre qui en a plus besoin que vous. Le partage, c'est simplement être honnête. C'est peu demander, et c'est déjà beaucoup.
    La politique, c'est savoir à qui on prend du fric pour le donner à qui.
    L'amitié, c'est ce qui vient au cœur quand on fait ensemble des choses belles et difficiles.
    La justice n'éliminera jamais la charité, car elle ne peut vivre que de la charité. Il n'y a pas de justice vivante si elle ne procède pas de la charité, si elle ne procède pas de l'amour et du besoin de communion.
    Quand tu souffres toi, qui que tu sois, aimer, pour moi, c'est avoir mal et pas pour larmoyer, mais pour que tout ce que j'ai de force se lève, pour lutter avec toi et nous guérir ensemble de ton mal devenu le mien.
    La beauté d'une ville, elle est d'abord de ne pas avoir de taudis, de ne pas avoir de sans-logis.
    L'Église, c'est la communauté de ceux qui luttent pour être des fidèles de l'Evangile.
    La joie emplit le cœur lorsqu'on a rencontré la certitude que la vie n'est pas un chemin qui va vers rien.
    Aimer, c'est ma joie dans ta joie, ta joie dans ma joie, et nous ensemble au service de la joie de tous.
    Celui qui peine a d'abord besoin de voir les autres communier à sa peine, c'est cela sa soif.
    Il faut que la voix des hommes sans voix empêche les puissants de dormir.
    L'homme a une âme, mais avant de lui en parler, qu'on lui donne une chemise et un toit.
    Nous venons sur terre pour apprendre à aimer !
    Avoir souffert rend plus perméable à la souffrance des autres.
    Le rôle de tout être humain, c'est de faire la preuve que le monde n'est pas sans raison.
    L'espérance chrétienne, c'est l'espérance que nos attentes ne seront pas déçues.
    Être charitable, c'est avoir été blessé de la blessure de l'autre.
    L'homme ne peut vivre que d'une flamme qui naît dans le dévouement et l'amour.
    Quand la paix n'est pas la guerre à la misère, elle n'est que fausseté.
    On ne peut pas, sous prétexte qu'il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout.
    La souffrance peut être le chemin de la foi ou celui du blasphème.
    On doit être fier de ce qu'on fait, et non pas de ce qu'on est.
    Une véritable maman, voilà la bonté.
    Une mère aimante pardonne toujours à son enfant.
    Le pardon n'exclut pas la justice.
    Mon Dieu, aidez-nous à donner du pain à ceux qui ont faim, et à donner faim à ceux qui ont du pain.
    On n'est jamais heureux que dans le bonheur d'un autre.
    La misère n'est pas une fatalité, elle vient de notre incapacité à penser le partage.
    L'amitié, c'est ce qui vient au cœur quand on fait ensemble des choses belles et difficiles.
    Il faut souffrir du mal des autres pour agir.
    On demande pardon parce qu'on aime, et on aime davantage parce qu'on se sait pardonné.
    Quand on a mis sa main dans la main des pauvres, on trouve la main de Dieu dans son autre main.
    La vraie charité ne consiste pas à pleurer ou simplement à donner, mais à agir contre l'injustice.
    La misère, c'est ce qui empêche d'être homme ; la pauvreté, c'est la condition pour être homme.
    L'enfer, c'est soi-même coupé des autres.
    Quand on s'indigne, il convient de se demander si l'on est digne.
    La plus grande joie de la vie, c'est de se sentir utile aux autres.
    La vie, c'est apprendre à aimer.
    Un sourire coûte moins cher que l'électricité, mais donne autant de lumière.
    Ma vie de vieillard est constamment éclairée par le sourire de la jeunesse.

    Citations tirées de « mon-poeme-fr »

     

     


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