• (Suite de l’article « S’attacher à Dieu »)

    On aurait envie de continuer sans fin cette méditation sur la petite phrase de Jésus : « Vous ne pouvez servir à la fois Dieu et l’argent. » Nous avons compris que Jésus n’a aucune envie par ces mots de nous faire peur ou de nous menacer. Il veut au contraire nous rassurer et nous libérer. Il veut nous dire tout simplement que, si nous nous attachons à Lui, si nous nous branchons sur Lui, notre vie va devenir tellement plus belle, plus harmonieuse, plus unifiée en elle-même.

    Tout est finalement une question de regard, intérieur ou extérieur. Si nous posons en Dieu notre regard, c’est-à-dire si nous le déposons en Lui et sur Lui, si nous « reposons » en même temps notre regard en Lui, c’est Dieu qui va nous donner son regard et donc son amour. La vie va devenir beaucoup plus claire et lumineuse. Nous n’aurons plus d’autre maître que Lui. Mais attention à bien comprendre ce que cela veut dire. Dieu ne veut absolument pas que, pour le servir, nous quittions ce monde dans laquelle il nous a envoyés, que nous nous isolions de nos frères et de nos sœurs pour je ne sais quelle solitude mal comprise en Lui, loin du monde.

    Non, Jésus s’est fait homme pour que nous goûtions avec Lui toute la beauté de la création et de la matière, tout ce qui fait que l’amour de Dieu s’est incarné en Jésus. Il ne veut pas que nous ayons les mains pures parce que nous n’allons plus toucher à l’argent ni aux choses de ce monde. Au contraire, il veut que nous plongions nos mains dans tout ce qui fait notre vie de tous les jours, avec ses problèmes, ses souffrances, ses saletés même. Il ne veut pas que nous ayons peur de nous salir les mains pour rester purs avec notre petit Dieu égoïste, bien à nous, mais il veut que nous donnions notre vie pour nos frères en transformant les saletés du monde en cadeaux à partager avec nos frères pour le bien de tous, avec le cœur de Dieu.

    Jésus n’a pas peur que nous aimions de tout notre cœur ces frères et ces sœurs que nous rencontrons sur notre route tout au long de nos journées. Car il sait qu’une fois branchés sur Lui, c’est Lui que nous retrouvons en chacun, et chacun nous ramène toujours à Lui. Comment oser penser que l’amour pour le frère va nous détourner de Dieu ? Cela voudrait dire que nous n’avons pas aimé sincèrement notre frère pour Lui, mais que nous avons essayé d’en profiter pour nos intérêts ou nos propres plaisirs : alors, bien sûr, dès le départ nous n’étions pas en Dieu, et Dieu n’était déjà pas notre maître…

    Mais le plus fort dans tout cela, c’est le regard que nous portons sur nous-mêmes. Combien de gens sont découragés, parce qu’ils n’ont pas confiance en eux-mêmes. Ils essayent de dominer les autres pour cacher le grand vide qu’ils ressentent en eux et la peur de se regarder en face dans un miroir. Ils passent leur temps à se plaindre des autres et à les juger parce qu’ils ne sont pas du tout contents d’eux-mêmes au départ. Alors que celui qui a mis sa vie en Dieu et dans son regard, découvre peu à peu combien Dieu l’aime et le trouve beau. Et quand je finis par comprendre que je suis beau et aimable, parce que Dieu m’a créé ainsi, au-delà de toutes mes limites et imperfections, alors je commence à trouver belle toute personne que je rencontre. Et ma passion devient d’aider chacun à découvrir à son tour qu’il est un grand trésor dont il ne se rendait pas compte. Alors, je ne risquerai plus jamais de servir un autre maître que ce Dieu qui me fait transformer en or tout ce que je touche du matin au soir, choses, évènements et personnes. Et notre vie sera pour toujours une aventure tellement passionnante, dans les joies comme dans les souffrances, car toutes les personnes auxquelles je me joins en même temps dans ce grand chantier d’amour de l’humanité me font déjà expérimenter un peu ou beaucoup de paradis sur cette terre et jamais nous ne pourrons revenir en arrière…


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  • « Aucun homme ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. » (Mt 6, 24)

    Cela fait quelques jours que je me prépare à faire mon commentaire à cette belle phrase de Jésus : « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. » Je l’ai lue, relue, entendue des centaines de fois dans ma vie. Mais voyez ce qui m’est arrivé un matin, il y a deux ou trois jours.

    J’étais en train de me réveiller et j’ai senti en moi, bien claire, la voix de l’Esprit Saint :

    -          « Bonjour, Roland. Alors tu te prépares à commenter cette belle phrase de Jésus… ?

    -          Oui !

    -          Mais tu es sûr de l’avoir bien comprise ?

    -          Ce n’est pas difficile : Jésus nous demande de faire bien attention à ne pas nous attacher à des choses, des personnes ou des idoles qui nous empêcheraient de garder notre union avec Dieu et qui videraient notre vie de l’essentiel.

    -          Ah, c’est ça que tu as compris ? Ce n’est pas faux, cela peut aider de l’interpréter de cette façon, mais tu crois vraiment que Jésus passe son temps à nous faire peur en nous menaçant de catastrophes si nous ne le suivons pas ? »

    A partir de là, j’ai essayé d’écouter cette voix qui m’a bouleversé, qui a transformé en moi en un moment un tas d’idées un peu superficielles que je me faisais encore sur l’Evangile et qui m’a ouvert sur de nouveaux horizons extraordinaires.

    J’ai saisi en fait que Jésus ne voulait absolument pas nous menacer, comme quand on dit à quelqu’un : « Tu ne peux pas agir de cette façon, c’est une honte, tu vas faire une grosse erreur avec un tas de conséquences négatives… ! »

    Non, Jésus est simplement là qui nous aime et qui veut nous attacher à Lui et au Père dans l’Esprit Saint, comme nous l’avons déjà vu avec les Béatitudes et la prière du Notre Père en particulier…

    Et il veut nous rassurer de tout son cœur et nous libérer, en nous disant simplement : « Tu vois, si tu t’attaches à moi, de tout ton cœur, de tout ton esprit et de toutes tes forces, il va se produire en toi une sorte de miracle. Tu ne pourras plus revenir en arrière. Tu seras imprégné pour toujours par cet amour de Dieu qui aura commencé à te changer de l’intérieur. Et tu n’auras plus jamais à avoir peur. Peur de t’attacher à des choses matérielles ou à des gens qui pourraient te détourner de Dieu. Peur de rencontrer des gens qui te fassent du mal et qui t’entrainent là aussi loin de Dieu sur des routes de haine ou de violence… Désormais, c’est mon Amour qui a commencé à vivre en toi et tout va te ramener à Dieu, sans même que tu y penses.

    Tu vas trouver de l’argent sur ton chemin ? Très bien : tu vas te sentir tout de suite poussé à le partager avec tes frères et en particulier les plus démunis et l’amour de Dieu va encore grandir dans ton cœur. Tu vas être attiré par de nouvelles personnes ? Très bien : ton cœur divin va tout de suite chercher à leur faire du bien, à donner ta vie pour eux et là encore va grandir ton amour dans toute sa nouvelle pureté. Tu vas rencontrer des gens qui vont te blesser ? Très bien : tu vas te retrouver comme Jésus sur la croix qui pardonnait à ses ennemis et qui aimait encore plus !... Maintenant que tu as fait en ton cœur cette nouvelle alliance avec moi, tu ne pourras plus servir autre chose ou un autre maître que moi, tu ne pourras même plus vouloir te servir toi-même par des désirs égoïstes, car tu es sûr que je serai moi-même à ton service comme toi tu seras au service de toute l’humanité. Tu seras finalement libre de toi-même et des autres, en paix avec toi-même et le monde entier, quoi qu’il arrive et tu pourras transmettre cette liberté nouvelle à tous ceux que tu rencontreras… tu ne pourras plus faire autrement, tu as gagné le gros lot du bonheur sur terre, en attendant le paradis avec moi pour toujours quand le moment viendra… »

    (Affaire à suivre… pour ne pas être trop long en une seule fois)


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  • « La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est vraiment clair, ton corps tout entier sera dans la lumière ; mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera plongé dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, quelles ténèbres y aura-t-il ? » (Mt 6, 22-23)

    Quelle libération, cette phrase ! Et quelle responsabilité en même temps ! Le message de l’Evangile est au fond tellement simple. Jésus est lumière, la lumière de Dieu descendue sur terre. Une lumière tellement forte que, si nous nous laissons illuminer par elle, nous allons devenir nous aussi la « lumière du monde », comme Jésus vient à peine de nous le dire.

    Et pour laisser cette lumière nous envahir, nous avons seulement à changer notre regard. Pour Jésus, tout part du regard et surtout de la pureté du regard. Il vient à peine de nous dire aussi : « Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu ! » Le cœur, l’œil, le regard, la conscience, ce sont finalement des manières différentes de dire toujours la même réalité : c’est la présence de Dieu semée en nous qui passe par le filtre de notre « regard ».

    Alors que nous reste-t-il à faire ? Nous lever chaque matin en branchant notre regard sur Lui, puis tout regarder avec les yeux de Dieu, comme Dieu voit les choses de là-haut, là où tout est uniquement amour, là où tout contribue au bien de ceux qui s’aiment. Mais n’oublions pas surtout, comme nous l’avons déjà souligné à plusieurs reprises, que seulement en nous aimant les uns les autres comme le Père et le Fils en l’Esprit Saint, nous serons transformés par le regard de Dieu.

    Alors plus rien ne pourra plus nous toucher. Nous serons peut-être enveloppés par le mal qui circule dans notre monde, mais nous ne le verrons même pas, nous n’aurons pas le temps de nous laisser impressionner par lui, nous serons trop occupés à voir les hommes et les choses comme Dieu les voit : en fonction de son paradis ! Les joies ou les souffrances ne changeront rien pour nous, ce seront seulement des étapes différentes pour arriver au même but…

    Et si les hommes autour de nous sont bons ou méchants, nous ne verrons plus en eux que l’image de Dieu qui y est imprimée. Nous n’aurons même pas de mal à aimer nos ennemis, car nous verrons en eux une créature de Dieu que Dieu aimera jusqu’au bout dans l’espoir de le ramener à Lui. Nous n’aurons plus peur, ou plutôt, nous verrons nos peurs comme une occasion de participer à la souffrance de Dieu sur la croix et toutes ces croix de chaque jour nous attireront comme autant d’occasions de prouver notre amour à Dieu et à nos frères.

    Tout cela est évidemment un chemin à atteindre avec le temps : on ne devient pas saint du jour au lendemain, mais si notre regard est touché, guéri, transformé, tout le reste du corps suivra tôt ou tard. Il suffit de se mettre en route dans la bonne direction et on ne pourra plus retourner complètement en arrière, il suffit de se laisser convaincre une fois pour toutes de cette belle vérité pour laisser Dieu agir en nous et au milieu de nous pour toujours…


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  • Il circule vraiment de tout sur les réseaux sociaux, du positif comme du négatif, beaucoup de recherche tout de même d’un monde meilleur, il faut le dire. Mais ce monde soi-disant meilleur est bien souvent d’un niveau tellement bas qu’on ne peut pas lire ou écouter de telles affirmations sans réagir. Voyez ma dernière découverte, d’il y a quelques jours :

    « Une personne équilibrée ne s’occupe pas de la vie des autres, ni n’est curieuse à pister, fouiller, fouiner, tracer les autres. Une personne équilibrée s’occupe de sa vie et fout la paix aux autres. Elle n’a pas le temps pour passer ses journées à parler des autres, elle sait qu’elle a suffisamment à faire en s’occupant de sa propre vie. » (Selon le site « Source du savoir »)

    A première vue, il y a une certaine sagesse là-dedans : passer son temps en commérage sur ce que font et disent les voisins, n’est certainement pas un grand idéal de vie, celui qui a inventé ces quelques phrases a bien raison. Mais quel remède propose-t-il à la place ? Cela ne vole pas bien haut non plus…

    « Une personne équilibrée ne s’occupe pas de la vie des autres… » Mais comment cela ? Toute notre vie se passe avec les autres, en collaboration, en service, en dialogue, en partage, et pour être équilibré je devrais tout à coup me cacher dans mon coin et ne plus m’intéresser aux autres ?

    Autant me suicider tout de suite ! Car le sens profond de la vie est justement d’essayer de voir ce dont les autres ont besoin, comment je pourrais les aider, alléger leurs souffrances, leur donner un coup de main quand ils sont en difficulté, et surtout créer des relations d’amitié, un climat de famille avec tout le monde, au travail ou même dans la rue. Bien sûr que je m’occupe des autres, pas pour en profiter ou pour leur faire du mal, mais pour construire avec eux une famille humaine plus harmonieuse, plus pacifique. Sinon dans quel but me lever chaque matin ?

    Et la phrase finale dit au fond à peu près la même chose : « … elle sait qu’elle a suffisamment à faire en s’occupant de sa propre vie. » Là les bras vous en tombent. J’aimerais bien savoir ce que signifie « sa propre vie » pour la personne qui a écrit une telle bêtise. Mais quand je me lève le matin, que je me lave et que je prends un peu de force avec mon petit déjeuner, c’est pour moi que je le fais ? Quand je vais au travail, c’est pour moi que je le fais, pour gagner de l’argent pour moi, pour pouvoir m’acheter ensuite ce que je veux, pour rentrer le soir à la maison pour moi, me payer ensuite des vacances et une retraite pour moi ? Ce serait l’idéal d’une vie ?

    Cette personne voulait peut-être dire pour sa propre famille, ce qui serait déjà un peu mieux que seulement pour soi-même, mais tout de même ! Mais tous les commerçants que je rencontre, du boulanger, à l’épicier, au marchand d’habits, au pharmacien, toutes les personnes dont j’ai besoin en cours de la semaine, du médecin, à l’électricien ou au plombier, tous mes fournisseurs, tous mes collègues, ils sont tous là occupés seulement à leur « propre vie », à leurs propres intérêts ?

    Ne va-t-on pas chez le même marchand parce qu’on l’a trouvé sympathique, par ce qu’on voit qu’il se met en quatre pour nous trouver le produit le meilleur, avec les meilleurs conseils, parce qu’il se fatigue avec toute sa bonne volonté pour que nous soyons contents ? Ce n’est pas l’intérêt qui construit la société, mais la qualité des relations, sinon nous ne serons bientôt plus qu’une jungle d’animaux sauvages qui font semblant de se servir les uns les autres mais qui essayent seulement de se dévorer entre eux. Je sais qu’il y a des gens qui ont cette mentalité, mais ils sont quand même de pauvres exceptions.

    Je pense que notre vie trouve son sens, toute sa beauté, le jour où nous nous levons pour nous occuper des autres du matin au soir. Parce que si nous passons notre temps à nous donner aux autres de tout notre cœur, à leur faire confiance et à leur donner confiance, nous allons certainement nous fatiguer dans ce service et ce partage continuels, mais comme nous aurons essayé de rendre meilleure la vie de centaines de personnes, voilà que ces centaines de personnes courront pour nous aider quand nous serons nous-mêmes dans le besoin. C’est une loi de la nature, comme le principe des vases communicants. Et si cela ne marche pas, c’est sans doute que nous nous sommes repliés sur nous même en cours de route : alors ne perdons pas trop de temps à nous remettre dans la bonne direction…


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  • C’est inévitable, c’est tellement beau d’aimer quelqu’un et de se sentir aimé qu’en même temps on a toujours peur de perdre cet amour et de le gâcher. Alors, comment faire ? Se contenter de rapports superficiels avec les gens pour ne pas risquer de trop souffrir dans la vie ? C’est malheureusement la conclusion de nombreuses personnes autour de nous…

    Je crois qu’en fait, il y a de nombreux remèdes à la crise de n’importe quel amour ou simplement amitié. Le premier remède est d’apprendre à aimer sans rien attendre en retour. L’autre se sent alors tellement libre avec nous que le retour arrive bien plus vite que prévu et avec toujours de belles surprises.

    Mais en fait l’amour porte en lui-même son propre remède. Car l’amour suit le temps ou parfois même le précède, mais il ne revient jamais sur le passé, sinon ce ne serait plus de l’amour, mais seulement un musée de beaux souvenirs auxquels on va essayer de s’accrocher quelques temps pour oublier que l’amour est mort et ce n’est certainement pas là la meilleure solution.

    Aimer quelqu’un c’est se donner à lui de tout son cœur. Or on ne pourra jamais se donner à quelqu’un dans le passé, ce serait une sorte d’illusion morbide. On ne peut se donner que dans l’instant présent, en inventant donc chaque jour un nouvel amour. Car l’amour est tellement beau qu’il porte en lui l’énergie de se renouveler sans cesse et cela est déjà une raison pour le rendre toujours attrayant et imprévisible comme la plus belle surprise du monde.

    Et cela veut donc dire aussi que l’amour est toujours devant nous et jamais derrière nous. On peut toujours regarder ensemble de belles photos souvenirs du passé, mais c’est l’émotion de les regarder maintenant ensemble qui va compter, car si l’amour est mort entre temps, ce ne sont pas de belles photos qui vont le ressusciter.

    L’amour qui meurt, c’est un amour qui a décidé un jour de s’arrêter, par manque de confiance, à cause d’un soupçon ou d’un désaccord profond, mais au départ il est toujours libre de continuer quand même le chemin, car si j’aime vraiment quelqu’un qui va me décevoir, la déception devrait me pousser à l’aimer encore plus, comme un bras en bonne santé fait son travail et celui de l’autre bras malade si c’est nécessaire.

    Je sais qu’il y a dans la vie des situations qui nous échappent, où la personne que nous aimons se découvre un jour comme une personne malade qui n’arrive plus à sortir de sa maladie. Ce sont tout de même des cas rares, mais ils existent. Eh bien, même dans ces cas-là, l’amour est capable de continuer à se déverser sur le reste de l’humanité et il ne va donc pas mourir. J’ai connu des personnes extraordinaires qui se sont mises à aimer vraiment tout le monde à partir des blessures qu’elles avaient reçues, car ces blessures étaient devenues comme une occasion de partage avec d’autres personnes qui souffraient et la chance de découvrir en soi un nouvel amour encore plus surprenant. Car l’amour n’est pas seulement un sentiment, mais c’est aussi une dynamique incroyable capable de renaître toujours de ses propres cendres. Et quand un amour blessé rencontre un autre amour blessé mais qui veut sortir de ses blessures, alors plus rien ne pourra les arrêter…

     


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