• Continuons notre révolte contre la vie bien triste de la plus grande partie des hommes et des femmes d’aujourd’hui, ces frères et ces sœurs en humanité qui n’arrêtent pas de se plaindre, alors qu’en changeant leur regard ils pourraient eux aussi trouver le bonheur.

    Repartons du sens de notre vie qui est au fond comme une vague de la mer qu’on ne peut jamais posséder, ni dominer, ni même prévoir, mais qui nous fait un bien immense quand on se laisse porter par elle et pénétrer par son eau bienfaisante.

    Notre ami disait qu’on ne peut pas vivre l’amour réciproque puisque la réciprocité de l’autre m’échappe. Ce serait comme dire que la vague de la mer ne peut pas me faire du bien, puisqu’elle n’obéit pas à mes ordres, ce serait bien ridicule. Nous avons déjà dit souvent dans ce blog que la réciprocité est justement le seul amour qu’on ne peut pas posséder ou dompter, car elle dépend totalement de la liberté de l’autre. Et alors ? Nous préférerions que l’autre soit notre esclave, qu’il nous aime comme nous voulons et quand nous voulons, qu’il soit une photocopie de nos caprices, que nous puissions toujours être sûrs de comment les choses vont se passer avec lui ? Quelle tristesse ce serait alors véritablement !

    Mais non, la beauté et la grandeur de la réciprocité sont justement dans le fait qu’elle est imprévisible, qu’elle nous surprendra toujours, puisque l’autre est tellement différent de nous, il a un autre caractère, d’autres talents, un autre rythme de vie, il me répond quand lui le sent, pas quand moi je l’attends, at avec ses qualités à lui qui me font du bien car elles m’enrichissent de tout ce qui manque encore à mon humanité limitée.

    La réciprocité, c’est l’assurance que chaque jour mon cœur va s’élargir, faire de nouvelles découvertes, mais ce ne sera évidemment jamais comme je l’avais imaginé auparavant. Et c’est là qu’est le grand malentendu : croire que cette réciprocité n’existe pas parce que je ne peux pas en être le maître, parce que je peux seulement me laisser faire par elle et la laisser pénétrer en moi. N’est-ce pas cela que nous attendons de l’amour et de l’amitié ? Nous laisser pénétrer de tout notre être, ou bien vouloir que cet amour et cette amitié soient comme un objet entre nos mains infantiles ?

    Je sais que beaucoup disent avoir fait l’expérience terrible d’avoir essayé d’aimer et d’avoir été beaucoup déçus. Eh bien, excusez-moi, mais je pense qu’ils ont mal regardé en face la réalité. L’amour en nous est comme l’eau de la mer. S’il y a l’eau, il y aura toujours des vagues, même si nous ne savons pas comment et où elles vont se déverser sur notre rivage. L’amour, l’amour vrai, engendre toujours l’amour, c’est une loi de la nature. L’amour désintéressé, qui veut d’abord le bien de l’autre est tellement contagieux qu’il entraîne l’autre à sa suite. C’est vrai que parfois une personne que nous avons tant aimée se détourne de nous ou même nous fait du mal : une sur dix, une sur cent ? Et cela nous empêche de voir toutes les autres qui sont tellement touchées par notre attitude qu’elles recherchent notre compagnie et se mettent à aimer à leur tour les gens qu’elles rencontrent ?

    C’est donc comme cela que nous pourrons vivre l’amour réciproque, ou plutôt le laisser vivre au milieu de nous, à condition que nous fassions bien sûr toute notre part. Si l’eau de notre amour se multiplie, tout ira bien, mais si elle venait à se dessécher, alors évidemment il n’y aurait plus de vagues pour nous porter, tout deviendrait vide et désespérant, mais ce serait bien de notre faute !


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  • Oui, la vie est difficile, elle est pleine d’embûches, d’obstacles, de difficultés, de souffrances de toutes sortes. Nous sentons confusément que la solution se trouve lorsque nous sortons de notre solitude ou de notre égoïsme, pour nous entraider avec les autres. Mais voilà que ces autres deviennent souvent eux-mêmes des sources de problèmes au lieu de nous aider. Alors que faire ? Nous replier pour toujours sur nous-mêmes en espérant ne pas avoir trop de malchance quand même pour le reste de notre vie ?

    Je voudrais partir ce matin du commentaire d’un de mes lecteurs à tout ce que j’écris de temps en temps sur la réciprocité et l’amour réciproque, car cela donne vraiment à réfléchir : voyez plutôt !

    « Comment est-il possible de vivre l’amour réciproque, si la réciprocité de l’autre m’échappe, car il est toujours libre de répondre ou non à mon amour ? Ne doit-on pas se contenter, héroïquement, d’un simple amour gratuit, sans intérêt, sans rien attendre de l’autre, un amour qui serait pratiquement impossible, car nous ne sommes pas des robots, des machines à aimer, des saints exceptionnels qu’on rencontre peut-être une fois dans la vie ? »

    Si je reprends ces mots un par un, tout semble juste, réaliste. C’est vrai que la réciprocité de l’autre m’échappe, car en effet l’autre est toujours libre de répondre ou non à notre amour. Alors, en effet cela semble plus simple de ne rien attendre de l’autre et de l’aimer sans intérêt, d’un simple amour gratuit. Mais notre ami détruit lui-même ses propositions en disant que cet amour-là est pratiquement impossible et que nous ne sommes pas des robots ou des machines à aimer, ni des saints exceptionnels. Et quand il se demande si on doit « se contenter » d’une telle situation, sa réponse semble bien négative, sans issue : la vie et l’amour sont « pratiquement » impossibles et notre voyage sur cette terre est condamné à être bien triste : c’est à peu près la conclusion qu’il nous laisse imaginer.

    Je voudrais me révolter ici de tout mon cœur contre de telles affirmations, qui ne sont certainement pas la faute de cet ami, plein de bonne volonté mais découragé, mais le résultat de toute une mentalité qui envahit nos réseaux sociaux de tous les côtés, comme un poison qui nous pénètre sans que nous nous en rendions compte et qui nous paralyse.

    Ma « révolte » va prendre plusieurs jours et plusieurs articles, car elle va être longue. Je voudrais réagir simplement aujourd’hui contre cette mode de la sécurité à tout prix qui règne sur le monde et qui gâche tout. On voudrait tout sécuriser, on invente des assurances sur tout et sur rien, on ne vote plus désormais en politique pour des valeurs mais pour des candidats qui nous promettent qu’avec eux on sera bien plus en sécurité contre les peurs de tout genre. Et comme ça ne marche jamais vraiment, la peur augmente et le bonheur diminue. Il faut arrêter cette hémorragie du bonheur, sinon nous courons tous à la catastrophe.

    Et la première chose que nous devons bien nous mettre dans la tête et dans le cœur, c’est que nous ne possédons pas la vie, car au fond elle nous échappera toujours. Ce n’est pas seulement l’amour réciproque qui nous échappe, mais tout nous échappe au fond : le temps nous échappe, ce sang qui coule dans nos veines et toute notre santé nous échappent, notre intelligence nous échappe, la nature nous échappe, l’eau, l’air et le feu nous échappent, les relations avec ceux que nous aimons et ceux que nous n’arrivons pas à aimer nous échappent. Il est inutile d’en faire un drame, c’est cela notre condition humaine, et nous ne pourrons jamais rien y changer.

    Alors, le début du bonheur, c’est quand nous prenons finalement la vie comme elle vient et quand elle vient, en la remerciant de nous avoir fait exister, en jouissant de tout ce qu’elle nous apporte, en essayant bien sûr d’améliorer ses conditions, mais dans la limite de notre grandeur et de notre immense fragilité. Essayer de posséder ou de dominer la vie ne nous portera qu’à de grandes désillusions et mieux vaut en prendre définitivement conscience… (Article à suivre)


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  • Mais combien on entend ou on lit de paroles tellement tristes sur la vie et l’optimisme ! Ce matin, je tombe sur cette phrase de Mark Twain, qui a pourtant été un grand écrivain. Mais voyez plutôt : « L’homme qui est pessimiste à 45 ans en sait trop, celui qui est optimiste après n’en sait pas assez. » Vous ne trouvez pas que tout sonne faux dans cette phrase ?

    Nous avons d’abord un écrivain qui pense sans doute en savoir plus que les autres, qui pense avoir découvert les secrets de la vie et qui a trouvé cette vie tellement triste qu’en vieillissant il est devenu pessimiste. Car l’optimiste est pour lui un pauvre homme qui n’a rien compris, qui n’est pas capable de regarder la réalité en face et qui vit dans l’illusion.

    Comme la vie est tout de même belle quelque part, il nous conseille en somme de goûter à la vie tant que nous sommes jeunes, mais sans trop la regarder au fond de sa vérité. On profite de tout ce qui peut nous donner un peu de joie et de bonheur pendant quelques années et puis, un jour, on doit tout de même apprendre ce qu’est la vérité et se résigner pour finir à la tristesse profonde de cette vérité… Ce serait cela le sens de notre vie sur cette terre ?

    Moi, je vous avoue que je n’aime pas me résigner. Je crois trop profondément que la vie est le plus grand des cadeaux et le plus grand des trésors et qu’on peut la regarder en face, les yeux dans les yeux, sans en avoir peur, bien au contraire.

    Et ce n’est pas le manque de savoir qui nous laisse un peu de bonheur et d’illusion, c’est au contraire l’expérience profonde de la vie, mais jusqu’au fond, au-delà des joies et des souffrances, là où la relation avec l’autre devient plus vraie, et plus belle que ces joies et ces souffrances, que nous parvenons enfin à une vérité qui nous libère et nous fait respirer.

    Le problème c’est qu’on veut tout savoir tout seul, comme un juge qui regarderait de l’extérieur le spectacle de l’humanité et qui mettrait des notes, de plus en plus mauvaises à tout ce qui se passe devant lui, mais sans y pénétrer jamais de l’intérieur.

    Quand on commence à entrer dans le cœur de l’autre dans la réciprocité, on commence à faire des découvertes surprenantes. On s’aperçoit que l’autre est tellement beau et aimable, au-delà des apparences qui nous avaient peut-être rebuté au départ. Car l’autre, comme chacun de nous est en général comme une belle plante en train de se dessécher parce qu’elle n’a plus été arrosée depuis longtemps. Il lui suffit seulement d’un peu d’eau pour qu’elle retrouve soudain toute sa fraîcheur, pour qu’elle nous attire de nouveau.

    Alors on n’arrête plus de savoir et de découvrir toutes les fleurs de ce jardin immense de l’humanité qui se présente devant nous. Des fleurs aux couleurs et aux parfums les plus variés, aux personnalités les plus incroyables, mais qui ont toujours quelque chose de magnifique à nous dire et à nous donner.

    Et plus nous en « savons » et plus nous comprenons que nous en « savons » encore tellement peu, mais que ce savoir de l’intérieur est une telle aventure sans fin qui nous enivre et nous appelle, et plus nous avons envie de « savoir » encore. Alors la vie au lieu de nous attrister sur la fin de nos jours, ne cesse au contraire de nous ouvrir toujours plus sur des horizons infinis qui nous font vibrer, qui nous touchent au plus profond de nous-mêmes. Puisque l’on rencontre de temps en temps de ces sages, comme ce vieil ami de 92 ans que je connais et qui se prépare à mourir dans la joie, justement parce qu’il a eu le courage de goûter au cœur de la vie, pourquoi ne pas nous convaincre que la vie peut être tellement belle, mais que cela dépend de nous ? Pourquoi ne nous laissons-nous pas faire par la vie ? Pourquoi juger de travers les gens qui ont réussi à être vraiment heureux ? Simplement pour prouver que nous, nous avons raison, et que la vie est triste ?   


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  • J’ai trouvé, il y a quelques temps cette phrase d’Omar Khayyâm (ce fameux poète persan des XIe et XIIe siècles, qui était aussi mathématicien, philosophe et astronome) qui m’a profondément choqué, jugez-en par vous-mêmes : « Avant notre venue, rien ne manquait au monde. Après notre départ, rien ne lui manquera. »

    Je me suis vraiment demandé comment une personne aussi intelligente, aussi célèbre, avait pu écrire une phrase finalement tellement absurde, tellement peu inspirée que le plus ignorant des hommes serait capable de prouver le contraire.

    C’est toujours notre discours à propos du regard sur les personnes, les évènements et les choses qui conduit au néant lorsqu’on regarde tout de l’extérieur, et qui conduit à la surprise, à la contemplation, à l’émerveillement lorsqu’on regarde toutes ces réalités de l’intérieur.

    Notre poète parle du monde. Mais qu’est-ce que le monde ? Notre globe terrestre avec ses étendues de terre et d’eau ? L’histoire des peuples de l’humanité qui depuis toujours se font la guerre et, si le monde a un peu changé maintenant, qui se font toujours la guerre, mais par personnes interposées, en essayant de se mettre à l’abri et d’envoyer les autres se faire massacrer pour eux ? C’est cela le monde ? Un monde qu’on peut aussi regarder d’un avion et qui nous semblera rempli de fourmis qui marchent de tous les cotés sans savoir ce qu’elles font ?

    Mais comment comprendre le monde du dehors ? Comment comprendre que celui-ci est joyeux et celui-là est triste, si on ne s’approche pas de la réalité pour pénétrer en elle. Le monde, tel que l’humanité l’a peu à peu découvert est extraordinaire pour deux raisons. D’abord parce qu’il est infiniment riche, varié, complexe. Mais en même temps parce que chacun de nous, par son esprit et son cœur est lui aussi tout seul un monde en lui-même qui, par son intelligence et sa perception de toutes les réalités a conscience de cette richesse, de cette variété et de cette complexité. Imaginez que nous soyons entourés de richesses de ce genre, mais que personne ne s’en rende compte. Ce serait comme une maîtresse de maison qui ferait sans cesse des plats succulents aux mille variétés dans sa cuisine, mais que personne ne viendrait jamais goûter…

    Ce qui est grand dans notre monde, c’est donc sa grandeur et en même temps la conscience de sa grandeur. Et cette conscience est au cœur de chaque homme et de chaque femme, s’ils sont des personnes normales. Chacun de nous est un monde, chacun de nous est en quelque sorte un centre du monde, heureux de voir le monde tourner autour de lui. Alors venir nous dire que notre venue au monde et notre mort n’auront rien changé, c’est ignorer complètement que notre venue au monde a au contraire tout changé pour notre famille et évidemment pour nous et que notre mort sera elle aussi une étape qui va nous bouleverser quand elle s’approchera et qui va complètement bouleverser tous ceux qui nous aiment ou au moins nous connaissent.

    La plus grande découverte que peut faire un homme en grandissant c’est qu’il est important en lui-même et qu’en même temps tous les autres, chacun et chacune des autres, sont au moins aussi importants que nous. Alors notre apparition comme notre disparition vont évidemment toucher beaucoup de monde, comme elles vont nous toucher nous-mêmes au plus profond. Chaque personne est un mystère lié à d’autres mystères dont les racines et les ramifications profondes ont des liens avec toute l’humanité. C’est comme une pierre jetée à la surface d’un lac et qui commence à faire des ondes qui peuvent s’élargir sur des centaines et des centaines de mètres.

    Chacun de nous a raison de penser que sa seule présence est déjà un cadeau pour ceux qu’il aime et ceux qui l’aiment, car c’est cela qui fait le sel ou le piment de notre existence humaine : cette symphonie parfois harmonieuse, parfois pleine de confusion que nous contribuons à faire naître e à se développer entre toutes les personnes que nous rencontrons du matin au soir, à la maison, au travail, dans la rue ou dans les cercles d’amis. Et chacun est ainsi le centre d’un monde qui tourne autour de lui et en même temps la périphérie d’un monde dont il n’a jamais été la racine, mais dont il peut être maintenant une fleur ou un fruit. Qu’elle est belle notre humanité, malgré tout ce qui va si mal en elle, car elle a même la capacité transformer le mal en elle et les obstacles, en raisons de s’unir et de se dépasser qui font que non seulement notre monde est grand aujourd’hui car il se répand partout, mais il est en même temps capable d’inventer chaque jour un peu plus le sens de sa propre identité. De quoi nous donner le vertige, mais un beau vertige qui nous pousse à chercher chaque jour un peu plus la clé de notre mystère !


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  • J’avais à peine publié sur ma Page Facebook quelques mots sur mon choix d’être optimiste et voilà que je tombe sur cette phrase de Georges Bernanos qui m’a sidéré : « La seule différence entre un optimiste et un pessimiste, c’est que le premier est un imbécile heureux et que le second est un imbécile triste. »

    Ce n’est pas mal, comme définition. Mais dans les deux cas, nous sommes tous des imbéciles. Et où se trouvent les intelligents, s’il en reste ? Ce sont sans doute, pour Mr Bernanos, ceux qui sont réalistes, parce qu’ils regardent la réalité en face simplement comme elle est, sans vouloir y mettre des étiquettes hâtives qui ne servent au fond pas à grand-chose ?

    Comment des gens considérés comme si intelligents peuvent-ils dire de telles bêtises ? Et surtout pour qui se prennent-ils ? Je crois qu’une des grandes hérésies ou déviations de l’intelligence, ou soi-disant telle, de la culture européenne ou occidentale, c’est qu’elle se croit supérieure au monde entier, juge tout ce qui passe sous son regard de badaud, mais finalement risque de rester complètement en dehors de la réalité qu’elle prétend comprendre et analyser.

    On ne comprendra jamais une réalité de l’extérieur, mais en plongeant au cœur de cette réalité. Et à plus forte raison quand il s’agit de nos frères ou sœurs en humanité. Comment prétendre juger telle ou telle personne du dehors parce qu’on la trouve optimiste ou pessimiste ? Comme s’il n’y avait pas d’abord mille raisons tellement variées ou peut-être parfois opposées d’en arriver à une conclusion positive ou négative. Comment accuser une personne d’être imbécile, parce qu’il se dit pessimiste ? Mais s’est-on mis dans la peau de cette personne, avons-nous ressenti sur nous-mêmes le poids des épreuves qu’elle a dû endurer pour en arriver là, avant de déclarer qu’elle a raison ou qu’elle a tort.

    Et puis l’important n’est pas les étiquettes qu’on met sur les évènements, les personnes ou les choses, ce n’est pas cela qui va compter dans notre vie, mais la manière avec laquelle on aborde ces évènements, ces personnes et ces choses. Je connais des gens optimistes et d’autres pessimistes qui se donnent les uns aussi bien que les autres, de tout leur cœur, pour le bien et le progrès de l’humanité. De même qu’on trouvera d’autres gens optimistes ou pessimistes qui sont un cancer pour l’humanité par leur apport négatif à la société.

    Je n’arrête pas de dire que je suis une personne pessimiste à la base, pleine de peurs étranges, à cause de mon histoire personnelle et de celle de ma famille, mais j’ai eu la grâce de comprendre à un certain moment de ma vie, que je pouvais complètement changer de direction et choisir d’être optimiste, pour me libérer de cet arrière-fond négatif et libérer avec moi tous les gens que j’aime, et j’aime de plus en plus toute l’humanité. Oui, je suis optimiste, parce que je crois qu’en chaque personne se trouve un trésor caché que l’on peut ensemble aider à sortir à la lumière. Qu’on me prenne pour cela pour un imbécile ou pour une personne intelligente, cela ne va pas changer grand-chose à mon bonheur ni au bonheur des gens qui m’ont entraîné ou que j’entraîne à mon tour dans cette aventure merveilleuse qu’est le chantier de l’humanité.


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