• [Pour nous préparer à la lecture du chapitre 12 de l’Evangile de Luc, nous reprenons quelques commentaires publiés dans ce blog en 2019]

    La vraie paix de Dieu

    « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive. » (Mt 10,34) (cf. Lc 12,51 : « Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. »)

    Encore une phrase de Jésus qui a été tellement mal comprise ! On l’a utilisée souvent pour justifier des actes de violence ou même des guerres au nom de je ne sais quelle justice, alors que toute la vie de Jésus est tellement non-violente : il en est même mort sur la croix. Alors, que veut nous dire ici Jésus avec cette phrase terrible ? Si l’on reprend ces quelques mots en les plongeant dans le contexte de tout le chapitre, tout va s’éclairer.

    Car au fond de son cœur, il est trop évident que Jésus veut nous apporter la paix et le paradis qu’il vit de toute éternité avec le Père et l’Esprit au sein de la Trinité. C’est cela son but, mais le problème c’est que le mal qui règne en partie sur le monde a si bien organisé ce monde loin de Dieu et même contre lui que la seule présence toute proche du Christ descendu parmi nous va faire trembler cette organisation mauvaise qui gouvernait jusqu’ici l’humanité. Tout va se mettre à trembler. Le diable ne peut pas supporter cette présence, il va essayer de secouer le monde de tous les côtés pour faire croire que la venue de Jésus est un mal pour l’humanité. Il veut essayer de convaincre les hommes que leur vie soi-disant tranquille dans le péché ou la médiocrité était bien meilleure pour eux que cette révolution divine qui vient pour tout changer.

    Alors Jésus nous avertit simplement ici que son arrivée va provoquer des remous, des incompréhensions, des conflits, des jalousies, des résistances, des batailles de toutes sortes. Mais Dieu n’avait pas le choix : ou bien il nous laissait pour toujours dans notre monde malade sans intervenir, ou bien il devait provoquer ce tremblement de terre provisoire et bénéfique. Cette phrase n’est donc pas là, encore une fois, pour nous faire peur, mais pour nous dire au contraire, comme tout le chapitre : si vous voyez que tout se met à trembler, il n’y a là rien d’alarmant, c’est seulement un moment difficile et nécessaire à passer, comme les douleurs de l’enfantement du nouveau monde que Jésus est en train de faire naître parmi nous. Et c’est cela la Bonne Nouvelle !

     

     

     


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  • [Pour nous préparer à la lecture du chapitre 12 de l’Evangile de Luc, nous reprenons quelques commentaires publiés dans ce blog en 2021]

    Tous les biens de Dieu

    « Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ! Amen, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens. » (Mt 24, 46-47) (cf. Lc 12,44 : « Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens. »)

    Encore une phrase merveilleuse, une nouvelle béatitude ! Après toutes ces descriptions effrayantes de notre chapitre 24, voilà qu’en un tour de passe-passe tout change. Combien est incroyable l’amour de Dieu pour chacun de nous, pour toute l’humanité, tellement hors de proportion avec tous les pauvres efforts que nous essayons de faire !

    C’est que finalement Jésus ne nous demande rien de bien compliqué, il suffit de faire notre « travail », c’est-à-dire la volonté de Dieu sur nous. Facile à dire, quand on sait que la volonté de Dieu est tout de même de nous aimer les uns les autres sans conditions et d’être unis au nom de Jésus pour qu’il soit présent au milieu de nous et qu’il nous ouvre le chemin du Père…

    Mais Jésus ne nous demande finalement que de l’accueillir pleinement au fond de notre cœur et de le laisser en fait continuer le « travail ». Car c’est justement Lui au milieu de nous qui nous conduit ensuite sur la route du Royaume. Et ce qui est encore plus inattendu, c’est la récompense qui nous attend. Voilà que Dieu va nous confier maintenant « la charge de tous ses biens. » Tous les biens de Dieu ! Cela ne nous donne-t-il pas le vertige ? Ne savons-nous pas que les biens de Dieu, c’est d’abord cette vie inouïe de la Trinité descendue parmi nous sur la terre ? Et puis toute la création, à commencer par notre petite planète à la fois si grande et si fragile, et tous les biens de l’humanité ?

    Et c’est là qu’on découvre combien l’amour de Dieu est d’une logique que nous n’arriverons jamais à vraiment comprendre. Car comment peut-il promettre à un seul serviteur de lui confier tous ses biens ? Et si tous les autres serviteurs sont aussi fidèles que le premier, Dieu ne devra-t-il pas revoir sa promesse et commencer à diviser ces biens ? C’est cela notre première pensée humaine, bien mesquine. Mais non, Dieu dans son amour donne tout à chacun de nous. Car les biens de Dieu ne sont pas des possessions comme celles que nous nous sommes faites sur la terre, qu’on peut se voler les uns les autres. Les biens de Dieu, c’est la relation d’amour qu’il a en Lui-même entre le Père et le Fils dans l’Esprit et c’est en même temps cette puissance de vie, cette source de vie qu’il est Lui-même, qui ne se possède pas, mais qui grandit en se donnant. Voilà que Dieu nous fait devenir Dieu en quelque sorte avec Lui, et dans cette vie ouverte à l’infini, il n’y a pas de divisions, de jalousie, de concurrence. C’est déjà le paradis qui commence sur la terre…

    [Et encore…]

    Tous les biens de Dieu (2)

    « Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ! Amen, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens. » (Mt 24, 46-47)

    Je voudrais revenir sur cette phrase merveilleuse, cette béatitude inattendue. Car si nous plongeons au fond de son secret, nous allons y trouver toute l’humanité qui est le bien de Dieu le plus précieux. Tellement précieux que le Père a décidé d’envoyer son Fils bien-aimé devenir lui-même humanité. On croirait rêver si ce n’était pas déjà cette vérité qui nous guide du premier instant de notre vie jusqu’à notre départ pour l’au-delà.

    Si Dieu veut maintenant nous confier tous ses biens, cela veut dire qu’en premier lieu il a décidé de nous confier l’humanité. Si j’ai été au moins un peu fidèle à la Parole de Dieu, si j’ai essayé de la mettre en pratique de tout mon cœur, malgré mes limites, mes faiblesses et mes infidélités, voilà que Dieu va me récompenser en me confiant tous ces frères et ces sœurs qui peuplent la terre entière, avec ceux qui y sont déjà passés et ceux qui viendront. C’est à peine croyable ! Car Jésus a bien dit « tous ses biens », pas seulement quelques-uns par-ci par-là, Dieu ne fait jamais les choses à moitié.

    Bien sûr ce n’est pas à moi seulement qu’il confie toute l’humanité, mais à tous ceux qui comme moi, je l’espère, ont décidé de suivre Jésus le plus possible. Ça veut dire tout à coup que toi, mon ami, mon frère, toi, mon amie, ma sœur, Dieu t’a confié ou t’a confiée à moi, comme en même temps il m’a confié à toi… Mais comment pourrai-je désormais te regarder avec crainte ou défiance, ou impatience, alors que tu es le plus beau cadeau que Dieu me donne ?

    Mais il s’agit de bien comprendre ici ce cadeau extraordinaire que Dieu a déjà commencé à nous faire. Il faut nous rappeler que le Dieu des béatitudes n’est pas capable de posséder, son pouvoir tout puissant ne sera jamais le pouvoir capricieux d’un tyran qui veut tout dominer, mais le pouvoir d’amour infini qui est la source de vie de tout l’univers et de chacun de nous. Si Dieu nous confie nos frères et nos sœurs en humanité, c’est pour que nous laissions pénétrer au plus profond de nous son pouvoir infini qui fait vivre l’univers. Nous pouvons, si nous le voulons et si nous nous laissons faire par Dieu, devenir nous aussi source de vie pour tous ceux que nous côtoyons du matin au soir, jusqu’à la fin de notre vie.

    Oui, on a du mal à saisir tout de suite la portée d’un cadeau qui sort tellement de l’ordinaire. On dirait de la magie. Dieu nous donne sur les autres le même pouvoir d’amour qui jaillit à chaque instant de son cœur divin. Comme il donne aux autres ce même pouvoir de nous aimer à leur tour dans la réciprocité. Si nous nous laissons entraîner pour toujours dans ce courant d’amour notre vie ne pourra plus jamais revenir en arrière…

    Elle sera désormais une immense aventure, avec les mêmes joies que Dieu éprouve et les mêmes souffrances. Car nous aurons jusqu’à la fin de notre vie la joie immense d’avoir fait profiter ceux que nous aimons de cette lumière divine, la joie de leur avoir apporté du bonheur, de l’espoir, de la paix au milieu des épreuves de la vie. Et en même temps nous souffrirons comme le cœur de Dieu chaque fois que certains de nos frères nous feront du mal ou se détourneront de nous, car Dieu les a créés libres. Le pouvoir de Dieu ne sera jamais un pouvoir qui oblige les autres à aimer, mais simplement qui leur donne tous les moyens de le faire. Le cadeau de Dieu est de recevoir ces frères et ces sœurs qu’il a créés en don pour nous, comme il nous a créés en don pour eux, mais sans jamais que nous puissions nous posséder les uns les autres, ce qui serait détruire en un instant toute la beauté de notre cadeau !

     


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    Toujours prêts à l’accueillir

    « Tenez-vous donc prêts vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » (Mt 24,44) (cf. Lc 12,40 : « Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »)

    Ici encore, il y a deux manières bien différentes d’interpréter cette phrase de Jésus. La première c’est une réaction d’inquiétude, celle du serviteur qui a peur que son maître arrive à l’improviste et qu’il soit puni. Un pauvre serviteur déjà tout seul dans son coin et qui tremble à l’avance car il ne sait compter que sur lui-même. C’est la réaction de quelqu’un qui n’a confiance ni en son maître ni en lui-même ni dans les autres, qui est esclave de la loi et des apparences extérieures… et qui n’a donc rien compris au message de Jésus.

    L’Evangile de Matthieu est rempli de ces descriptions effrayantes qui deviennent angoissantes… pour celui qui n’a pas compris que tout l’esprit de Jésus est un esprit d’amour et de miséricorde, l’esprit de celui qui n’est pas venu pour juger ou condamner, mais pour sauver les malades et les pécheurs que nous sommes.

    Il nous a pourtant bien dit de chercher d’abord le Royaume de Dieu et sa justice et tout le reste nous sera donné par surcroit, parce que le Père nous aime et il sait ce dont nous avons besoin. Alors, bien sûr qu’une telle phrase va nous pousser à aimer encore plus, mais pas par crainte, simplement parce que nous avons trouvé en Jésus notre équilibre et notre paix, la paix intérieure et la paix dans nos relations avec les autres.

    Et à partir de là non seulement il n’y a plus d’inquiétude à avoir, puisque nous serons toujours avec lui, nous savons à chaque instant où il se trouve, nous le voyons arriver, nous suivons tous ses mouvements. Et si par hasard nous avons été distraits un moment, Jésus est venu pour donner sa vie pour nos limites et nos faiblesses. Et puis, si nous faisons sa volonté qui est d’aimer notre prochain et d’être unis au nom de Jésus, l’attente de l’arrivée de Dieu est encore plus belle et plus sereine, car c’est ensemble que nous allons l’accueillir. Son arrivée sera alors une fête, celle de la venue de l’Epoux que Jésus nous a déjà décrite. Et nous allons nous aider les uns les autres à rendre cette fête encore plus belle…

     

     


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    Le trésor du cœur

    « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et la rouille les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler. Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où les mites et la rouille ne dévorent pas, où les voleurs ne percent pas les murs pour voler. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Mt 6, 19-21) (cf. Lc 12,33-34 : « Faites-vous une bourse qui ne s’use pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n’approche pas, où la mite ne ronge pas. Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. »)

    « Trésors… trésors… trésor… cœur » L’Evangile est une véritable chasse au trésor, si on se laisse faire, un grand jeu d’amour pour remplir notre cœur de joie ! Eh oui, Jésus pense tout le temps à notre cœur, car lui aussi s’est fait homme avec un cœur divin et humain à la fois qui bat et palpite comme le nôtre, un cœur qui sait se pencher sur ceux qui souffrent, qui sait aimer jusqu’à la folie et donner sa vie jusqu’à son dernier battement.

    Mais ce qui est intéressant ici, c’est que Jésus nous parle de trésors que nous-mêmes allons nous créer sur la terre pour le ciel. Il sait bien que le premier trésor que nous avons reçu, c’est la vie même de Dieu en nous, c’est notre propre vie, qui est une goutte de divin descendue sur la terre. Mais il nous demande d’inventer nous-mêmes nos propres trésors et les trésors que nous pouvons nous offrir les uns les autres en vivant l’amour réciproque. Car il ne veut pas être lui tout seul la source de notre bonheur, il veut que nous participions pleinement au développement même de la création qui passe à travers nous : quelle confiance incroyable en cette humanité qu’il sait pourtant si faible et si fragile ! On n’en finit pas de s’émerveiller !

    Et ces trésors que nous nous construisons dès ici-bas dans le ciel, ce n’est pas autre chose que la vie de Dieu en nous que nous avons accueillie de tout notre cœur et que nous avons laissée se développer en nous et déborder sur les autres. C’est notre pain de ce jour que nous avons partagé avec nos frères. C’est ce pardon que nous avons libéré en nous pour aimer les autres comme Dieu les aime. C’est la vie des béatitudes que nous avons laissée devenir peu à peu notre propre respiration : la paix, la justice, la miséricorde, la pureté, l’esprit de pauvreté, tous ces trésors qui ne meurent jamais car personne ne peut les détruire ou nous les voler. Quelle chance pour nous d’avoir découvert ce Dieu qui est inattaquable, contre lequel le mal ne peut rien car il ne possède rien qui puisse lui être dérobé, il est seulement un grand courant d’amour réciproque et infini qui ne sait pas s’arrêter ! Vivre l’Evangile, c’est se brancher chaque jour et pour toujours à la source de cette eau bienfaisante qui jamais ne s’épuisera !

     

     

     

     


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    La vie de Dieu parmi nous

    « Ne vous faites pas tant de souci ; ne dites pas : ‘Qu’allons-nous manger ?’ ou bien ‘Qu’allons-nous boire ?’ ou encore ‘Avec quoi nous habiller ?’ Tout cela les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus le marché. Ne vous faites pas tant de souci pour demain : demain se souciera de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. » (Mt 6, 33-34) (cf. Lc 12,29-31 : « Quant à vous ne cherchez pas ce que vous pourrez manger ou boire ; ne soyez pas inquiets. Tout cela, les païens de ce monde le recherchent. Mais votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt son Royaume, et tout cela vous sera donné par-dessus le marché. »

    Nous sommes arrivés à la fin du chapitre 6, ce chapitre merveilleux qui nous a fait faire tellement de belles découvertes. Ici aussi, je crois qu’il faut savoir lire entre les lignes pour ne pas comprendre Jésus de travers. Jésus ne nous demande pas de devenir des personnes inconscientes qui ne font rien et qui attendent que les autres résolvent leurs problèmes. Ce n’est évidemment pas cela qu’il nous propose comme idéal. Il sait très bien que, sur cette terre, on gagne sa vie à la sueur de son front, il est le fils d’un menuisier qui a bien dû lui donner l’exemple.

    Les mots clés de ce dernier passage sont : « pas de souci », « à chaque jour suffit sa peine » « votre Père céleste sait que vous en avez besoin » « cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus le marché. » Tout un programme. Notre Père céleste, que nous avons appris à prier, est le moteur de tout, le distributeur de la providence divine. Il « sait » tout et ne nous abandonnera jamais. Mais il veut que nous soyons actifs et que nous « cherchions » son Royaume et sa justice. Il s’agit d’entrer dans la logique divine du ciel, où tout est basé sur l’amour réciproque. C’est cela la « justice » de Dieu.

    La première chose est donc de nous rappeler encore une fois que nous n’allons pas à Dieu chacun tout seul dans son coin, en train de se débrouiller avec Lui qui va faire des miracles pour nous. Non, le premier miracle, c’est d’apprendre à nous aimer tellement avec nos frères et nos sœurs qui suivent le Christ, et même avec le reste de l’humanité, que nous faisons de toutes ces connaissances une grande famille où tout le monde s’aide et partage. La providence ne tombe pas du ciel n’importe comment à l’improviste, mais à travers ces personnes qui nous aiment et qui partagent tout avec nous par une circulation continuelle des biens.

    Alors, véritablement, il n’y a plus de souci. « Plus de souci », ne veut pas dire qu’il n’y a plus de problèmes, de croix ou de souffrances : ils font partie de notre vie sur terre, mais ils ne nous enlèvent plus la paix intérieure, ils ne nous empêchent plus de penser aux autres et de les aimer, ils ne nous replient plus sur nous-mêmes, parce que nous sommes trop occupés aux choses du « Royaume ». Et alors c’est là que Dieu va nous donner tout ce dont nous avons besoin, comme notre « pain de ce jour » dont nous parlions dans ce même chapitre. Et ce ne sera pas seulement des choses matérielles, mais tout ce qui peut nous remplir de joie, de lumière et de bonheur. Dieu va même nous faire réaliser nos rêves, au moins ceux qui nous font grandir dans notre vie avec Lui et il va même les dépasser. La plus grande découverte de la mise en pratique de l’Evangile, c’est quand nous sommes tellement remplis d’amour de Dieu qu’il finit par nous surprendre, il nous ouvre sur des horizons que nous n’aurions jamais imaginés et nous ne savons plus comment le remercier. Si nous n’avons pas encore fait cette expérience, il faut la demander au Père. Et si nous l’avons faite, nous n’avons plus qu’à la partager avec le plus de personnes possible pour qu’elle se multiplie et que nous puissions commencer à vivre déjà « sur la terre comme au ciel » !

     

     

     


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